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La SNCF investit 71 M€ pour le renouvellement de voies ferrées entre Laon et Reims

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(Crédits : SHUTTERSTOCK)

Depuis le 6 janvier 2025 et jusqu’au 30 août, un chantier d’envergure a débuté sur la ligne SNCF Laon-Reims, souvent empruntée par une trentaine de trains chaque jour. Bien que ces travaux puissent sembler discrets pour les usagers réguliers, ils sont essentiels pour garantir la performance de l’infrastructure et maintenir la sécurité des voyageurs. Les conditions de circulation répétées ont, en effet, causé l’usure progressive de la voie, d’où la nécessité de ces aménagements pour éviter incidents et désagréments.

Ce chantier, qui se déroulera chaque nuit de 22 heures à 5 heures, du lundi soir au samedi matin, mobilise le personnel de SNCF Réseau ainsi qu’un train usine, permettant de réaliser les travaux cinq fois plus rapidement que lors d’un chantier traditionnel. L’ensemble de la voie sera refait, avec remplacement des rails, des traverses et du ballast sur une distance de 43 km. L’opération, qui coûtera 71 millions d’euros à l’opérateur, implique la mobilisation de jusqu’à 500 personnes.

Le processus se déroulera en quatre phases : la première consistera à enlever le ballast (dégarnissage), suivie de la substitution des anciennes traverses en bois par des traverses en béton plus solides. Ensuite, le ballast sera de nouveau déversé, et enfin, un nivellement sera effectué pour ajuster la voie, afin que les rails soient prêts à supporter le trafic. Une vérification des traverses sera également réalisée pour garantir leur résistance face aux variations de température saisonnières.

Le chantier se déroulera en plusieurs étapes sur une durée de 8 mois. La phase préparatoire, comprenant le débroussaillage, l’assainissement de la voie et la réfection de la piste latérale, aura lieu jusqu’au 30 avril, durant laquelle le trajet entre Laon et Reims prendra 4 à 5 minutes de plus (jusqu’au 6 mai). Ensuite, jusqu’à la fin août, le renouvellement des composants des voies et des travaux sur treize passages à niveau seront réalisés. Entre le 19 mai et le 14 juin, la gare d’Amifontaine ne sera pas desservie, mais un système de cars de substitution sera mis en place.

Gérald Darmanin invité par François Baroin à visiter Clairvaux

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La prison de Clairvaux construite sur une ancienne abbaye a ouvert en 1804 et a été fermée en 2023, laissant un vide sur la commune et l’emploi. À l’annonce de Gérald Darmanin de vouloir regrouper les 100 plus gros narcotrafiquants dans un même lieu ultrasécurisé, François Baroin, président de l’association des maires de l’Aube lui a suggéré le site de Clairvaux. Après la bataille menée pour maintenir le site de Clairvaux dont l’administration pénitentiaire avait acté la fermeture, Ville-sous-la-Ferté pourrait donc bénéficier d’un nouveau rebondissement.

« Nous avons tous regretté la fermeture de Clairvaux, nous nous sommes battus contre et nous avons perdu. Là, le ministre de la Justice nouvellement nommé dit, "J’ai besoin d’une prison pour mettre dans le même lieu très sécurisé, les 100 plus grands narcotrafiquants de France". Alors plutôt que d’en chercher là où ça n’existe pas, il y en a une qui existe. Nous avons eu les plus grands criminels de France enfermés dans cette prison avec des garanties de sécurité fortes, c’est une opportunité. Si nous pouvons redonner une vie carcérale à Clairvaux, beaucoup de gens en seront heureux », insiste François Baroin.

Rappelant que l’État a mis 16 millions en investissement pour fermer le site deux ans plus tard, il commente : « l’État peut bien remettre 20 ou 30 millions si c’est une priorité pour offrir les garanties de sécurité nécessaires et redonner une vie pénitentiaire à ce lieu ». Reste à valider cette piste et ensuite à rassurer les populations sur les conditions de détention des plus gros narcotrafiquants à proximité.

Agenda : Février 2025

Informations Juridiques
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Mercredi 5

  • Travailleurs indépendants (sauf micro-entrepreneurs) ayant opté pour le paiement trimestriel des cotisations sociales personnelles : télépaiement à l’Urssaf des cotisations et contributions sociales du premier trimestre 2025.

Samedi 15

  • Employeurs de moins de 50 salariés : déclaration sociale nominative (DSN) et télépaiement des cotisations sociales sur les salaires de janvier payés en janvier ou février 2025.
  • Contrats de prêts : déclaration des contrats de prêt par les personnes intervenant comme partie ou intermédiaire dans la conclusion ou la rédaction d’un contrat de prêts (formulaire n° 2062). Les prêts n’excédant pas 5 000 euros pour un même prêteur ou un même emprunteur sont dispensés de déclaration.
    En l’absence d’intermédiaire, la déclaration est souscrite par le débiteur ou le créancier en même temps que la déclaration des revenus ou des résultats.

Vendredi 28

  • Location d’emplacements d’affichage : déclaration des loyers versés en 2024 dans le cadre d’un contrat de location d’un emplacement sur immeuble afin d’y apposer de la publicité (panneau, pré-enseigne...).
    La déclaration doit être faite à la direction des services fiscaux dès lors que les loyer versés excèdent 76 euros par an et par bénéficiaire (imprimé n° 2061-SD à télécharger sur impots.gouv.fr).
    Peu importe la qualité du bénéficiaire des loyers (syndic de copropriété, particulier propriétaire, usufruitier...) ou le régime d’imposition des loyers (revenus fonciers, BIC, BNC, impôt sur les sociétés).

Lucie Amaro Maria présidente 2025 de la JCE Châlons Agglo

Hommes et chiffres
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Début janvier, les membres de la JCE Cchâlons ont élu Lucie AMARO MARIA au poste de présidente pour l’année 2025. À 24 ans, Lucie est arrivée à Châlons-en-Champagne il y a deux ans. Elle est conseillère en économie sociale et familiale à l’UDAF de la Marne. Elle sera accompagnée de Nicolas Le Moigne au poste de Vice-Président en charge du développement et past président, et de Pierrick Harant au poste de Secrétaire et trésorier. Le bureau 2025 a la volonté de poursuivre le travail initié par les précédents bureaux : mener des actions impactantes et offrir aux jeunes, noramment entrepreneurs du territoire des opportunités de développement. La JCE France est un mouvement composé d’hommes et de femmes de 18 à 40 ans. Ces derniers s’engagent afin de contribuer à l’évolution de la société et de ses individus par la mise en place de projets d’ordre économique, social, et communautaire.

Une partition d’1,3 million d’euros pour soutenir la musique

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Le Conseil départemental de l’Aube soutient les écoles de musique quel que soit leur statut et attribue des prix aux jeunes musiciens méritants. Cette année, 35 musiciens et danseurs ont été ainsi récompensés sur leurs bons résultats. Ils ont chacun reçu un diplôme, une invitation au concert de l’Orchestre Symphonique de l’Aube et 100 €. Le prix départemental aux jeunes musiciens vise à promouvoir la culture musicale auprès du grand public, au même titre que l’Orchestre symphonique de l’Aube a l’ambition de démocratiser la musique classique. Le Département consacre un budget annuel de plus d’1,3 M€ pour encourager le pratique amateur de la musique, soutenir l’enseignement spécialisé, aider à la diffusion musicale. 350 000 € vont aux écoles de musique. 134 000 € au festival des Nuits de Champagne, et 700 000 € à l’orchestre symphonique de l’Aube.

EAP Group, holding d’Agronutris, en procédure de sauvegarde

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Le Tribunal de Commerce de Sedan vient d’ouvrir une procédure de sauvegarde pour la holding d’Agronutris, EAP Group, qui comprend deux unités. La holding qui comprend un laboratoire de recherche et développement et les fonctions administratives situés à Toulouse est directement concernée par cette mesure. L’autre, le site industriel de production situé à Rethel, où Agronutris élève et transforme des insectes pour l’alimentation, est pour l’instant épargné par cette décision.

Dans le cadre de cette procédure, EAP Group met en oeuvre un plan de restructuration « visant à optimiser ses coûts, améliorer sa rentabilité et renforcer sa structure financière. Cette décision s’inscrit pour EAP Group dans la volonté de se donner du temps pour stabiliser sa situation financière, renégocier sa dette avec ses créanciers, tout en garantissant sa continuité opérationnelle. Elle témoigne de la volonté du groupe de garantir sa pérennité tout en préservant les intérêts de ses partenaires commerciaux et de ses collaborateurs », réagit la société dans un communiqué. Agronutris indique également que « l’accès au financement est rendu plus difficile par un contexte économique incertain ». EAP Group précise que le site industriel de production de Rethel n’est pas concerné par la procédure de sauvegarde. « Sa montée en puissance confirme la pertinence de l’investissement et offre des perspectives de profitabilité à court terme. »

L’analyse sensorielle au programme de la 3e édition du “Sparkling Wine Forum” à Reims

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Sparkling Wine Forum, colloque scientifique international de référence dédié à la recherche et l’innovation dans le secteur des vins effervescents, tiendra sa troisième édition les 23 et 24 avril 2025 au Village by CA de Reims-Bezannes, sous le patronage de l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV). Cet événement rassemble chaque année chercheurs et entreprises autour des dernières avancées scientifiques et de l’innovation dans la production des vins effervescents. Après le succès rencontré lors de l’édition 2024 en Italie, Sparkling Wine Forum maintient les formats qui ont fait son succès : interventions conjointes entre entreprises innovantes et chercheurs, masterclass et espace de free tasting. L’évolution vers un format de deux journées complètes permet aussi l’introduction d’îlots de stands collectifs, où chercheurs et entreprises collaboreront autour d’enjeux stratégiques de la filière. Des plages horaires dédiées seront prévues pour faciliter les échanges professionnels et le développement de relations business au sein de ces espaces.

Ouverture de la billetterie début février sur : www.sparkling-wine-forum.com

Le Comité Champagne s’installera dans le futur écoquartier Berges de Marne

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Lundi 27 janvier 2025, une délibération du Conseil municipal d’Epernay a acté les conditions juridiques, techniques et financières de l’emménagement du Comité Champagne dans la ZAC Ecoquartier Berges de Marne. Ce protocole d’accord a été validé par le Bureau exécutif du Comité Champagne le 18 décembre dernier. Cet accord s’imposera au futur aménageur de la ZAC qui sera retenu cette année par la Ville. Le Comité Champagne fera l’acqusisition de deux halles ferroviaires d’intérêt architectural, ainsi que d’une réserve foncière. Le protocole définit les conditions d’acquisition de ces biens, en particulier le prix de vente total prévisionnel qui s’élève à 2,3 millions d’euros.

« Cette future implantation est une marque importante de la confiance de la Champagne dans son avenir », soulignent Maxime Toubart et David Chatillon, coprésidents du Comité Champagne. C’est aussi « un signe fort pour le futur quartier Berges de Marne », poursuit Christine Mazy, maire d’Epernay. Cette implantation contribuera aussi à la préservation d’un patrimoine remarquable de l’histoire ferroviaire d’Epernay. Le Comité Champagne disposera ainsi, à Epernay, des infrastructures indispensables pour continuer d’accompagner les Vignerons et les Maisons de Champagne afin de relever les défis nombreux qui se présentent à la filière. Le projet prévoit la création d’une cuverie et d’une cave expérimentales, de laboratoires d’analyses œnologiques, microbiologiques et sensorielles ainsi que des espaces tertiaires, sur une surface totale d’environ 11.500 m². Le Comité Champagne débutera ses travaux fin 2027, en cohérence avec le calendrier prévisionnel de la ZAC Ecoquartier Berges de Marne.

La CCI Marne Ardennes lance une offre d’accompagnement sur l’intelligence artificielle à destination des entreprises

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La CCI Marne Ardennes intensifie son engagement envers les entreprises locales en les accompagnant dans leur transition vers l’intelligence artificielle (IA). Avec une nouvelle offre d’accompagnement, elle aspire à rendre l’IA accessible à tous les entrepreneurs, quelle que soit la taille ou le secteur d’activité de leur entreprise. Cette initiative concrète vise à démocratiser l’IA et à en faire un levier de croissance essentiel pour dynamiser l’économie du territoire.

Une offre adaptée aux besoins des entreprises

En France, 31 % des entreprises de plus de 10 salariés utilisent déjà l’intelligence artificielle, tandis que 4 % sont en phase de déploiement. Pour accompagner les entreprises locales dans cette transition, la CCI propose un programme complet et adapté, combinant webinaires, formations et accompagnements personnalisés.

Avec 12 sessions planifiées tout au long de l’année, les webinaires et formations aborderont des thématiques variées, notamment :

  • Introduction et découverte de l’IA
  • IA pour les décideurs
  • Applications sectorielles de l’IA
  • Compétences métiers et intelligence artificielle

Les formations débuteront par des sessions accessibles, idéales pour les novices, qui expliqueront les bases de l’intelligence artificielle. Progressivement, le programme s’intensifiera pour explorer des thématiques plus avancées et des cas d’application spécifiques. Les participants pourront ainsi découvrir des solutions adaptées à des domaines variés comme les ressources humaines, le commerce, la stratégie commerciale, le juridique, ou encore la gestion administrative et financière. Des sessions spécifiques seront également consacrées aux consultants et aux directeurs administratifs et financiers, avec des outils et compétences directement opérationnels.

Pour faciliter l’accès aux informations et simplifier les inscriptions, une page internet dédiée a été créée. Les entreprises peuvent y consulter le programme complet et s’inscrire en quelques clics sur www.marneardennes.cci.fr/formation-IA.

Webinaires et formations à venir

  • Webinaire : Introduction à l’IA pour les profils non techniques
    Vendredi 24 janvier 2025 | 12h30-13h15
  • Formation : Découverte de l’IA – comprendre et exploiter
    Vendredi 7 mars 2025 | 9h-17h

Contact communication CCI Marne Ardennes :
Marion MARQUIGNY – presse@marneardennes.cci.fr - 03 24 56 62 64 - 07 61 78 98 64

Partenariat avec JUST AI

En collaboration avec JUST AI, organisme certifié Qualiopi, la CCI garantit des contenus pédagogiques de qualité et constamment actualisés. Les sessions incluront des démonstrations pratiques, des ateliers collaboratifs, et des études de cas conçues pour répondre aux besoins concrets des entreprises locales.

L’IA, un moteur de transformation pour les entreprises

Dans un monde où les évolutions technologiques redéfinissent constamment les règles du jeu, l’intelligence artificielle s’impose comme un levier stratégique indispensable pour les entreprises. L’IA permet d’automatiser les processus, de stimuler l’innovation, et d’accélérer la prise de décision, tout en ouvrant de nouvelles perspectives de marchés. Cependant, de nombreuses entreprises, notamment les TPE et PME, rencontrent des obstacles tels que la complexité perçue de la technologie, le manque de compétences internes ou l’accès limité à des experts qualifiés.

Avec ce programme d’accompagnement, la CCI Marne Ardennes entend lever ces freins en proposant des solutions adaptées aux besoins des entreprises. L’objectif est clair : permettre à chaque entrepreneur de comprendre et d’intégrer progressivement l’IA dans son activité, pour accélérer sa croissance, renforcer sa compétitivité, et s’inscrire durablement dans une économie numérique en pleine mutation. En rendant l’IA accessible, la CCI joue un rôle essentiel pour soutenir la résilience économique et encourager l’innovation sur le territoire.

Les fonds européens plus facilement mobilisables après une catastrophe

Europe
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Deux nouvelles lois de l’Union offriront un financement rapide pour les mesures de récupération à la suite de catastrophes naturelles qui se sont produites après le 1er janvier 2024 : inondations et aux incendies de forêt survenus en Europe centrale, orientale et méridionale en septembre 2024. D’une part, la proposition de soutien régional d’urgence à la reconstruction (« Restore ») permettrait ainsi aux pays de l’Union européenne de canaliser plus facilement les fonds européens de développement régional (Feder) et les fonds de cohésion vers la reconstruction après une catastrophe.

D’autre part, les pays de l’Union européenne disposant de fonds non dépensés au titre des programmes de développement rural (Feader) pourront accélérer l’utilisation de ces fonds pour compenser les pertes subies par les agriculteurs, les sylviculteurs et les PME actives dans ces secteurs qui ont subi la destruction d’au moins 30 % de leur potentiel de production. Cet argent sera versé sous forme de montants forfaitaires et sera entièrement couvert par des fonds de l’UE. Les paiements aux bénéficiaires seront effectués d’ici la fin de l’année 2025.

Ainsi, le Feder de l’Union pourrait financer des projets de reconstruction à hauteur de 95 % de leur coût total. Afin de fournir rapidement des liquidités à ceux qui en ont besoin, un préfinancement supplémentaire pouvant aller jusqu’à 25 % du montant total serait également mis à disposition. La proposition permettrait une utilisation plus souple des fonds du Fonds social européen Plus pour financer des programmes de travail à court terme, soutenir l’accès aux soins de santé et fournir des produits de première nécessité.

En 2025, les changements proposés devraient permettre de mobiliser 3 Mds€ de financement en concentrant les paiements sur la période 2025-2027. Les deux lois doivent maintenant être formellement approuvées par le Conseil. Elles entreront en vigueur un jour après leur publication au Journal officiel de l’Union européenne pour la loi « Restore » et le jour de sa publication pour le dispositif Feader.

L’Italienne Bruna Szego en lice pour présider l’autorité de lutte contre le blanchiment

Europe
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Lors d’un vote le 18 décembre 2024, les députés européens ont soutenu la nomination de la candidate italienne Bruna Szego à la présidence de l’Autorité européenne de lutte contre le blanchiment de capitaux. Bruna Szego, qui dirige actuellement l’unité de surveillance et de réglementation de la lutte contre le blanchiment de capitaux à la Banque d’Italie, a recueilli 569 voix pour, 20 voix contre et 61 abstentions.

Basée à Francfort, la nouvelle Autorité européenne de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (AMLA) est chargée de coordonner les actions des cellules nationales de renseignement financier et de superviser directement certaines entités financières à risque présentes dans plusieurs États membres. Pour être nommée Présidente de l’AMLA, Bruna Szego a encore besoin du soutien d’une majorité qualifiée au Conseil européen.

Amir Reza-Tofighi, 40 ans, est élu président de la CPME nationale

Hommes et chiffres
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Chef d’entreprise dans le secteur des services à la personne et créateur de plusieurs entreprises dans la tech, Amir Reza-Tofighi est le plus jeune dirigeant à être porté à la présidence de la CPME, première organisation patronale interprofessionnelle française en nombre d’entreprises adhérentes. Diplômé de Centrale Supélec et de HEC, il a co-fondé à l’âge de 21 ans Vitalliance, entreprise d’aide à domicile pour les personnes dépendantes, dont il a pris la direction, seul, en 2014. L’entreprise est devenue un acteur majeur du secteur.

Il a également co-fondé Heetch, plateforme de transport nocturne, et Click and Boat, site de location de bateaux entre particuliers, deux entreprises aujourd’hui présentes à l’international. En parallèle, il s’est engagé dans la défense de l’entrepreneuriat. Il a présidé la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fédésap) de 2016 à 2022. Après avoir occupé plusieurs mandats pour le compte de la CPME, il a été nommé président de la commission Innovation, où il a notamment piloté un programme de déploiement de l’IA dans les TPE-PME. Il siège, par ailleurs, au comité exécutif de la CPME nationale depuis 2019.

Nucléaire : 10 000 recrutements dans la filière sur les 10 ans à venir

Les Petites Affiches Matot Braine
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Le nucléaire prévoit de recruter 10 000 personnes par an d’ici à 2034. (©France Travail)

Troisième secteur industriel, le nucléaire occupe une place importante dans l’économie française, avec plus de 200 000 emplois directs et indirects en 2024. Une place que la filière n’est pas près d’abandonner. L’avenir énergétique de la France repose en effet sur la substitution des combustibles fossiles par la production massive d’électricité décarbonée, renouvelable et nucléaire.

Pour y parvenir, dans le cadre des investissements du plan France 2030, la filière bénéficie ainsi de 1,2 Md€ de fonds publics pour favoriser l’émergence de nouveaux réacteurs de petite taille et développer la formation aux métiers du nucléaire. De fait, le secteur prévoit de recruter 100 000 nouveaux talents d’ici à 2034, soit 10 000 embauches équivalent temps plein par an.

Ces recrutements permettront d’accompagner le programme de construction des nouveaux réacteurs EPR2, l’exploitation, la maintenance et le grand carénage des installations existantes, ainsi que les travaux de recherche et développement sur les réacteurs innovants. Une croissance des effectifs qui repose principalement sur les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les petites et moyennes entreprises (PME), fournisseurs de la filière.

Pour répondre aux besoins de recrutement et susciter des vocations, l’Université des métiers du nucléaire et France Travail fédèrent leurs différents partenaires à l’occasion de la semaine des métiers du nucléaire, du 3 au 7 février 2025. Un programme d’animations varié, comprenant des visites de sites, des rencontres, des ateliers immersifs, des forums et des webinaires thématiques, afin de valoriser les opportunités de cette filière d’avenir.

Plusieurs de ces événements se déroulent en Occitanie dont notamment une rencontre entre jeunes en recherche d’emploi, collégiens, lycéens, étudiants et entreprises du secteur le 1er février à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard. Le 4 février, toujours à Bagnols-sur-Cèze, un forum est organisé qui réunira près de 80 ETI et PME. Objectif : pourvoir quelque 250 offres d’emploi.

Les femmes ne représentent encore que 22 et 24 % des effectifs de la filière contre 30 % dans l’ensemble de l’industrie. Pour combattre les stéréotypes, le 6 février, à Valence d’Agen en Tarn-et-Garonne, les femmes en recherche d’emploi seront plus particulièrement ciblées. L’occasion de leur présenter les métiers du nucléaire ainsi que les opportunités d’emploi et les parcours proposés par France Travail pour l’accès à ces emplois.

Le lendemain 7 février, à Castelsarrasin, cette fois c’est une rencontre avec le GIE Atlantique (association régionale de partenaires de l’industrie nucléaire) qui sera proposée. Elle permettra d’en savoir plus sur le fonctionnement d’une centrale, les métiers existants ainsi que les prérequis et savoir-être pour exercer dans ce secteur.

Pour en savoir plus et vous inscrire à l’un de ces événements, consultez le programme sur Mes évènements Emploi en sélectionnant l’opération « Semaine du nucléaire »

Six entreprises agricoles et viticoles récompensées à la cérémonie des Prix régionaux de la Dynamique Agricole et Viticole

Entreprises
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La BPALC a récompensé six dirigeants d’exploitations agricoles et viticoles du Grand Est. Ces trophées de la Dynamique Agricole et Viticole sont plus qu’un révélateur de talents, ils récompensent l’excellence du monde agricole et viticole depuis 34 ans.

Marc THIRION, Directeur d’Exploitation Entreprises et Marchés Spécialisés et Patrice CONRAUD, Directeur des Centres d’affaires Agri-Viti de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne ont eu le plaisir de mettre à l’honneur ces six agriculteurs lors de la soirée de remise des « Prix régionaux de la Dynamique Agricole et Viticole 2024 » de la BPALC qui s’est déroulée au siège de la banque à Metz.

Ces « Prix régionaux de la Dynamique Agricole et Viticole » de la BPALC font référence dans le monde agricole et viticole. Ils valorisent ainsi les acteurs de ces secteurs indispensables à l’économie française d’aujourd’hui et plus encore de demain. Ils distinguent des exploitants agricoles et viticoles, performants et innovants, à travers cinq catégories : création d’entreprise, performance technique, valorisation et innovation, viticulture et enfin performance entrepreneuriale.

Six Lauréats Récompensés Dont Un Prix Coup De Coeur Du Jury

Après délibération, six exploitations agricoles et viticoles parmi les 17 dossiers finalistes ont été élues par trois jurys régionaux composés au total de 40 membres, représentants de la profession agricole (organisations professionnelles agricoles, ministère de l’Agriculture…) et de la BPALC.

Les lauréats :

Valorisation et Innovation : SCEA ZFARM à Romain (51) : En 2019, Pierre Harlaut crée la SCEA ZFARM, une pépinière hybride avec une partie de la production en aquaponie et l’autre en pleine terre. Le principe est simple : les trois protagonistes sont des poissons, des plantes et des bactéries. Les poissons sont nourris ; ils font des déjections qui sont transformées par les bactéries en nutriments ; les plantes se nourrissent de ces nutriments et redonnent de l’eau propre aux poissons. Avec ce circuit fermé, cette technique économise 90 à 95 % d’eau par rapport à l’agriculture classique. Avec trois employés, Pierre Harlaut exploite 12 ha en bio labellisé. Son objectif annuel est de produire 100 000 plans destinés aux agriculteurs.

Performance technique : GAEC DU HAUT DE LA VIGNE à Mirecourt (88)

Viticulture : SAS Bernard HAAS, à Kaysersberg Vignoble (68)

Performance entrepreneuriale : LES JARDINS LORRAINS, à Cons-la-Grandville (54)

Création d’entreprise : EARL Domaine de MAUSSEMONT, à Creue (55)

Coup de coeur : EARL DE L’ETOILE, à Vaudeville-le-Haut (55)

L’Adie Ocitanie se mobilise pour aider les personnes issues des quartiers à créer leur boîte

Les Petites Affiches Matot Braine
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Reconnue d’utilité publique, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) a pour vocation de promouvoir la création d’entreprise comme vecteur d’émancipation et d’insertion professionnelle durable. Elle accompagne les porteurs de projet qui n’ont pas accès aux financements bancaires traditionnels via des micro-crédits dont le montant peut aller jusqu’à 12 000 €. Elle s’appuie pour ce faire sur un réseau d’établissements bancaires partenaires.

En 2023, l’Adie Occitanie - forte de 39 salariés et de 72 bénévoles - a accompagné financièrement 2 019 personnes (+12 %) dont 1 439 entrepreneurs (+11 %). Un volume d’activité historique. Dans les faits, cela représente 2 845 opérations de financement, pour un montant total de plus de 9,9 M€ (+29 %). Parmi ces aides, on dénombre 1 571 micro-crédits professionnels (+ 8 %) attribués pour le démarrage ou le développement d’une activité. 560 prêts d’honneur ont également été attribués.

Mais alors que dans les quartiers prioritaires relevant de la politique de la ville les créateurs d’entreprise sont aussi ambitieux qu’ailleurs, il y a sept fois moins d’entrepreneurs que dans le reste de l’Hexagone. Difficultés d’accès au financement, manque d’information sur les aides existantes, barrières mentales, faible intégration au réseau d’acteurs locaux... les freins sont multiples et tenaces.

C’est justement pour inverser la dynamique et ainsi combler le fossé de l’accès à l’initiative économique que l’Adie lance une nouvelle campagne d’information nationale gratuite. Du 3 au 7 février 2025, en Occitanie, une vingtaine d’événements (ateliers, réunions d’information, etc.) sont programmés en présentiel et en ligne, pour partager conseils, services et faire passer le message que l’entrepreneuriat est ouvert à toutes et tous, y compris dans les quartiers.

Une initiative salutaire alors que le territoire occitan compte 108 quartiers prioritaires labellisés. Actuellement, l’Adie Occitanie accompagne chaque année plus de 240 entrepreneurs issus de ces territoires. D’ici 2027, l’association ambitionne d’en soutenir 400. « Les entrepreneurs des quartiers démarrent avec plus de freins que ceux des autres territoires. Près de 6 sur 10 vivent sous le seuil de pauvreté. Ils ont souvent plus de difficultés à accéder au crédit bancaire et ils manquent de modèles d’entrepreneurs autour d’eux auxquels s’identifier et demander des conseils. Pourtant, des solutions comme celles du microcrédit accompagné de l’Adie existent », insiste Christophe Nicaud, directeur régional.

Rien qu’à Toulouse et son agglomération, ce ne sont pas moins de huit temps forts qui sont proposés. Mardi 4 février, de 14 heures à 16 heures, l’agence Adie située 2 rue Raymond Lizop ouvre ses portes pour faire découvrir les missions de l’association et donner les premiers et précieux conseils pour ceux et celles qui souhaitent créer leur boîte. À Muret, toujours le 4 février, rendez-vous à l’Espace emploi entreprise Jean Jaurès pour participer à l’atelier : « Je construis mon projet ».

Pour s’inscrire et découvrir l’ensemble des évènements imaginés par les équipes en région, dont des échanges inspirants avec des entrepreneurs ayant déjà franchi le pas, rendez-vous directement sur le site de l’association en cliquant ici.