Vite lu

Fondé il y a près d’un siècle, le Groupe marnais Loppin & Jean, acteur historique du négoce et de la découpe laser de produits sidérurgiques, entame une nouvelle étape de son développement avec le soutien de repreneurs engagés et d’investisseurs régionaux.

Avec un site de 23 000 m² de stockage et un portefeuille de 10 000 tonnes de références en acier, aluminium et inox, l’entreprise familiale basée à Vertus (Marne), a construit son succès sur la diversité des gammes proposées, la disponibilité des produits, la capacité de transformation, la réactivité et le professionnalisme des collaborateurs, pour servir au mieux ses clients.

Capital Grand Est a accompagné et soutenu la transmission du Groupe Loppin & Jean aux repreneurs, Bruno Escamez et Sylvain Callet.

L’investisseur apporte un soutien financier et stratégique, tout en veillant à préserver les valeurs et l’ancrage local de l’entreprise. Cette transmission est également soutenue par le dirigeant historique afin d’assurer la meilleure transition possible. « L’ancrage régional du Groupe Loppin & Jean, la qualité de service qu’il propose et l’expertise de ses équipes en découpe laser ont été des critères déterminants dans notre décision d’accompagner cette opération », souligne Florence Cirilli, directrice générale de Capital Grand Est.

Confiance des acteurs bancaires

Le choix des repreneurs a également été un élément clé, souligne l’investisseur : « Leur proximité avec l’entreprise, leur expérience avérée dans la gestion de centres de profits et leur volonté de s’inscrire dans la continuité du dirigeant historique nous ont convaincus de les soutenir dans ce projet », ajoute Florence Cirilli. « Nous voulions, en tant que fonds régional, accompagner la pérennité, la transmission et la croissance de cette belle PME sur notre territoire ».

L’opération a été financée par une dette senior arrangée par CIC Est et Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne, soulignant ainsi la confiance des acteurs bancaires dans le potentiel de développement du Groupe Loppin & Jean.

Pour rappel, Capital Grand Est est une société de gestion régionale de capital investissement indépendante et agréée par l’AMF. Depuis 2012, l’équipe des 14 collaborateurs de Capital Grand Est a accompagné plus de 60 entreprises des régions Grand Est et de Bourgogne Franche Comté et réalisé depuis 2016 une vingtaine de sorties.

Disposant de près de 220 M€ d’actifs sous gestion répartis sur 6 véhicules d’investissement, Capital Grand Est structure des opérations en capital auprès de différentes typologies d’entreprises du territoire, pour accélérer leur succès.

Dimanche 27 avril, de 10h à 18h, le Marché des Artisans d’art s’installe aux Halles du Boulingrin à Reims. Avec des milliers de visiteurs chaque année, cet événement est le lieu incontournable de la rencontre entre le grand public et l’excellence de l’artisanat d’art. Avec plus de 50 exposants, le Marché des Artisans d’art du Boulingrin est une véritable célébration du savoir-faire artisanal.

Cet événement incontournable offre au grand public l’opportunité unique de rencontrer des professionnels passionnés, de découvrir des métiers rares et d’admirer des pièces d’exception.

Co-organisé par la Ville de Reims et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat Grand Est, il bénéficie d’un appui financier de la Région Grand Est et du Fonds européen de développement régional (FEDER).

De la céramique au textile, en passant par la sellerie, le verre, la bijouterie ou encore le travail du cuir, chaque stand mettra en lumière l’authenticité et la créativité des artisans d’art. Organisé au coeur des Halles du Boulingrin, lieu emblématique de la ville de Reims, ce marché s’impose comme un rendez-vous pour tous les amateurs d’art et de créations uniques.

Les incontournables pour cette première édition 2025

La CMA Grand Est invite le grand public à découvrir l’univers fascinant des métiers d’art à travers des démonstrations, des rencontres et des ateliers immersifs.

À la découverte des formations métiers d’art

Vous souhaitez vous orienter vers un métier d’art ou en savoir plus sur ces filières d’excellence ? Venez rencontrer les apprenants et formateurs de l’Institut de Formation aux Textiles du Monde, ainsi que les filières bois des lycées Raymond Kopa (Reims) et Denis Diderot (Romilly-sur-Seine). Assistez à des démonstrations en direct et échangez avec les apprentis qui partageront leur savoir-faire et leur passion. Une occasion unique de découvrir ces formations et, pourquoi pas, de trouver votre vocation !

Des ateliers ouverts à tous pour révéler votre créativité

Tissage, mosaïque, broderie d’art, création papier… Initiez-vous aux gestes des artisans d’art et repartez avec votre propre création ! Ces ateliers interactifs, accessibles à tous, sont l’occasion idéale d’explorer différentes techniques artisanales et de s’immerger dans le travail des matériaux.

L’International Master in Luxury Management, proposé conjointement par le Politecnico di Milano et NEOMA Business School, s’enrichit de trois partenariats prestigieux avec Bulgari, Ferrari et Louis Vuitton. Ces collaborations offriront aux étudiants des opportunités uniques, mêlant apprentissage théorique et immersion dans des projets concrets. Les étudiants bénéficieront ainsi d’une compréhension approfondie et intégrée de la chaîne de valeur du luxe, depuis le design et la production jusqu’à la communication et la distribution.

Avec une croissance attendue de 2 à 4 % en 2024, et atteignant un chiffre d’affaires mondial estimé à 305 milliards d’euros, le secteur du luxe s’inscrit dans une dynamique forte malgré un contexte économique d’incertitude. « Alimenté par une demande mondiale croissante, les grandes maisons affichent des besoins constants en recrutement, dans des domaines variés tels que la création, le marketing digital, la relation client ou encore la gestion de la chaîne logistique », souligne Fabrizio Maria Pini, Directeur du programme POLIMI GSoM. « En parallèle, les jeunes sont toujours aussi désireux de rejoindre un secteur créatif et audacieux, reconnu pour ses qualités d’innovation comme pour ses valeurs de tradition », ajoute Tanja Bozic, Directrice du programme IMLux à NEOMA.

Formation référente dans le secteur, l’International Master in Luxury Management, programme de double diplôme de POLIMI GSoM et NEOMA Business School, place la relation de proximité avec les acteurs de l’industrie du luxe au coeur de son projet pédagogique avec pour ambition d’offrir à ses étudiants une formation parfaitement alignée avec les besoins des recruteurs et les défis du secteur. C’est dans ce contexte que le cursus annonce la signature de trois partenariats d’exception avec Bulgari, Ferrari et Louis Vuitton.

« La signature de ces partenariats exclusifs offre une valeur ajoutée indéniable au parcours de nos étudiants, où théorie et pratique s’allient pour développer des compétences clés, en lien direct avec les attentes du marché du luxe », ajoute Tanja Bozic.

NEOMA Business School poursuit son engagement en faveur de l’innovation pédagogique en mettant son expertise en Intelligence Artificielle (IA) au service de l’écosystème éducatif. Ainsi, l’École s’est associée à l’APHEC - Association des professeurs des classes préparatoires économiques et commerciales – pour organiser un atelier sur l’usage des Intelligences Artificielles Génératives en CPGE (Classes Préparatoires aux Grandes Écoles). L’objectif : accompagner les enseignants dans l’appropriation de ces technologies et explorer leur impact sur la pédagogie. 

« L’essor de l’IA générative modifie en profondeur les méthodes d’apprentissage et d’enseignement. Il est essentiel d’accompagner cette évolution en aidant à la fois les étudiants et les enseignants à en comprendre les usages, les opportunités, les biais et les limites. En travaillant aux côtés de l’APHEC, nous souhaitons apporter notre contribution pour aider à intégrer ces outils de manière pertinente en classe préparatoire », déclare Delphine Manceau, Directrice générale de NEOMA Business School.

« L’intégration des IA génératives dans nos pratiques pédagogiques est essentielle pour préparer nos étudiants aux défis de demain. Ces technologies ne se substituent pas à l’enseignement, elles permettent de gagner en efficacité à condition d’en maîtriser les limites. L’expertise des professeurs sera toujours irremplaçable mais l’utilisation de l’IA donne la possibilité d’aller plus loin dans le développement de nouvelles compétences analytiques et critiques chez les étudiants », souligne Alain Joyeux, Président de l’APHEC.

Après une deuxième édition en Italie, la troisième édition du Sparkling Wine Forum aura lieu en Champagne les 23 et 24 avril au village by CA de Bezannes. Cette rencontre internationale rassemblera des chercheurs, professionnels et entreprises actives dans la filière effervescente à travers des conférences, des masterclass et des stands techniques.

L’événement, véritable carrefour entre recherche, développement économique et innovation, continue de tracer la voie du partage des savoir-faire en unifiant les forces de différentes régions effervescentes en France et à l’étranger pour relever les défis de l’industrie. Sparkling Wine Forum est un symposium qui vise à connecter les domaines de la recherche, du développement économique et de l’innovation à tous les niveaux de la filière des vins effervescents. Il s’agit d’un événement professionnel dédié aux producteurs de vins effervescents, aux entreprises du secteur, aux oenologues, à la presse spécialisée, etc.

Grâce à des Masterclass, des conférences, des dégustations et du networking, l’objectif est de promouvoir les dernières innovations mondiales dans le segment des vins effervescents.

Résolument international, Sparkling Wine Forum alterne chaque année entre la France et d’autres pays hôtes, grands producteurs de vins effervescents.

Sparkling Wine Forum est un événement né à l’initiative d’EFFEVENT, une société française basée à Reims qui organise également le salon VITeff et qui vise à positionner la Champagne comme un carrefour international d’innovation et d’expertise technique pour le secteur des vins effervescents. Le programme est disponible sur https://www.sparkling-wine-forum.com/fr/sessions

La CASDEN Banque Populaire et la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne se sont réunies pour célébrer le 50e anniversaire, d’un partenariat solide et durable qui a su s’adapter aux besoins des agents de la Fonction publique. Cet événement s’est déroulé au Centre des Congrès Robert Schuman à Metz et a rassemblé près de 300 participants, partenaires institutionnels issus de la Fonction publique, clients et sociétaires, militants de la CASDEN et collaborateurs CASDEN et la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne. Une soirée ponctuée d’échanges dynamiques, de témoignages de partenaires locaux mettant en lumière les initiatives communes qui façonnent le territoire aujourd’hui et pour demain. Banque coopérative de toute la Fonction publique, la CASDEN Banque Populaire propose à ses sociétaires une offre globale d’épargne, de crédits, de caution et un accompagnement de proximité. En 1974, la CASDEN a signé un accord de partenariat avec les Banques Populaires, permettant ainsi à ses sociétaires de bénéficier d’une offre de proximité bancaire et assurantielle complète à des conditions privilégiées et de nombreux avantages exclusivement réservés aux agents de la Fonction publique. Avec la signature de ce partenariat, la CASDEN est devenue une Banque Populaire et partenaire des Banques Populaires.

En 2015, la CASDEN Banque Populaire jusqu’alors dédiée aux personnels de l’Éducation Nationale s’est ouverte à l’ensemble de la Fonction publique, renforçant ainsi son engagement envers tous les agents qui oeuvrent pour le service public. « C’est un projet commun, dont le succès ne s’est pas démenti depuis 1974. Notre connaissance des attentes des agents nous permet de leur offrir des produits parfaitement adaptés. Nous partageons avec les Banques Populaires l’impératif de proximité et le sens du service. Ensemble, nous répondons à tous les besoins des agents. C’est la force de notre partenariat », a souligné Isabelle Rodney, Directrice Générale de la CASDEN Banque Populaire. « C’est ce modèle affinitaire qui fait que la CASDEN est à la fois banque de la Fonction publique et organisation de la Fonction publique », a rappelé François Brun, Président de la CASDEN Banque Populaire.

Après 11 années passées à la tête de la CPME Aisne, Emmanuel COHARDY quitte ses fonctions de Président. Devenu adhérent du syndicat patronal en 2008 puis administrateur en 2010, il est élu Président en juillet 2013. Pour lui succéder, le conseil d‘administration et les adhérents ont élu lors de l’assemblée générale du 13 mars, Stephan CAYET, gérant du groupe industriel VIP MECA EUROPE (à gauche sur la photo) et de La Chambre au Château, chambres d’hôtes. Homme engagé, administrateur de la CPME Aisne depuis 2017, juge prud’homal, Stephan CAYET apportera son expérience et son dynamisme pour poursuivre les actions engagées et relever les nombreux défis à venir. « Nous sommes convaincus que sous sa présidence, la CPME Aisne continuera à prospérer et à défendre efficacement les intérêts de ses adhérents », ont déclaré les membres du Conseil d’administration. Emmanuel COHARDY devient Président d’honneur de l’organisation et reste Président de la CPME Hauts-de-France.

La fin du mois de mars était la date limite pour faire le point. Quatre mois après avoir annoncé une « revue industrielle » pour analyser les différentes options permettant de faire face à la baisse des volumes de production et de restaurer la compétitivité, la direction de Cereal Partners Worldwide (CPW) a organisé une réunion avec les salariés de l’usine d’Itancourt, qui produit notamment les céréales Fitness de Nestlé.

Trois scénarios avaient été envisagés, mais deux ont été abandonnés. Les premières idées incluaient la réduction du nombre d’employés pour s’adapter à un volume de production de 22 000 tonnes par an, contre 60 000 tonnes en 2009, ou encore le rapatriement de certaines productions d’autres sites du groupe Nestlé. La troisième option, qui reste la seule envisageable à ce jour, consiste à trouver un repreneur pour l’usine.

À cet effet, 70 entreprises ont été contactées, en priorité celles ayant des capacités technologiques proches et susceptibles de s’intéresser à une partie du processus de fabrication en place. Parmi ces 70 sociétés, quatre ont exprimé leur intérêt en demandant à visiter les installations. Bien qu’aucune proposition ferme n’ait encore été reçue, des discussions sérieuses sont en cours avec plusieurs d’entre elles. Il est prévu que ces négociations se poursuivent sur une période de deux à trois mois.

Si aucune issue favorable n’est trouvée, la fermeture de l’usine deviendra inévitable. En attendant, la direction a assuré qu’elle maintiendrait le soutien psychologique mis en place pour accompagner les salariés face à cette situation incertaine.

Ce jeudi 20 mars 2025, « Denobio », le premier démonstrateur français de méthanation biologique à taille industrielle, destiné à injecter du gaz renouvelable dans le réseau, a été inauguré. Installé sur le site de méthanisation agricole Energia Thiérache à Lesquielles-Saint-Germain, ce projet innovant utilise un procédé biologique pour convertir le dioxyde de carbone (CO2) en méthane, un gaz renouvelable, en utilisant des micro-organismes. Cette technologie permet de recycler le CO2, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la production d’énergie verte. L’unité, d’une capacité industrielle, représente un modèle de durabilité dans le secteur énergétique. Elle pourrait ouvrir la voie à de nouvelles solutions pour produire du gaz renouvelable en grande quantité tout en luttant contre le réchauffement climatique. Ce projet s’inscrit dans une volonté de diversifier les sources d’énergie en France et de développer des technologies permettant de réduire l’empreinte carbone du pays.

Le département de l’Aisne a décidé de ne pas financer l’augmentation du RSA, qui est entré en vigueur le 1er avril, comme l’a assuré Nicolas Fricoteaux, le président du Conseil départemental. « Le Département ne peut plus supporter de nouvelles dépenses décidées par l’État sans compensation totale », a-t-il expliqué avant de poursuivre : « Ainsi, le Conseil départemental ne contribuera pas à l’augmentation du RSA, que la Caisse d’allocations familiales prendra en charge. Cependant, les bénéficiaires continueront à recevoir cette hausse, l’État gérant le financement directement. » Dans l’Aisne, le coût du RSA est particulièrement élevé. Cette hausse aurait entraîné une augmentation des dépenses de 2,1 millions d’euros pour 2025, portant la facture à 113,1 millions d’euros, soit près d’un sixième du budget total du département.

Par ailleurs, un élu local a suggéré de durcir les sanctions à l’encontre de ceux qui abusent du système ou refusent de travailler. Bien que cette proposition ne fasse pas encore l’unanimité, elle pourrait être étudiée par l’Assemblée départementale dans les mois à venir.

Pour sa deuxième édition, le salon de l’épicerie fine du Grand Est se tiendra dans le caveau du Champagne Castelnau de Reims le 14 avril prochain. En format court sur une demi-journée, il regroupera les entreprises alimentaires qui transforment ou conditionnent les matières premières régionales à destination des circuits spécialisés. Un moyen de donner de la visibilité aux professionnels qui sont souvent des indépendants. Pour cette édition, la Bourgogne se joint au Grand Est pour compléter l’offre. Le salon est organisé par l’association régionale des entreprises alimentaires de Champagne-Ardenne (ARIA) pour le compte des trois ARIA de la région. « Ce salon n’existe pas ailleurs », explique Jean-Thomas Robichon, directeur de Savourez la Champagne-Ardenne. Nous aidons les entreprises du Grand Est à se développer en les rapprochant des distributeurs ». Un salon qui permet aussi aux exposants de se rencontrer, d’élargir leur zone de chalandise et de valoriser les produits du terroir auprès des professionnels de la gastronomie, mais également des acteurs du tourisme.

Pratique  : salon de l’épicerie fine, lundi 14 avril de 8 h 30 à 15 heures, 9 rue Gosset à Reims.

Le 20 mars 2025, « Denobio », le premier démonstrateur français de méthanation biologique à taille industrielle, destiné à injecter du gaz renouvelable dans le réseau, a été inauguré. Installé sur le site de méthanisation agricole Energia Thiérache à Lesquielles-Saint-Germain, ce projet innovant utilise un procédé biologique pour convertir le dioxyde de carbone (CO2) en méthane, un gaz renouvelable, en utilisant des micro-organismes. Cette technologie permet de recycler le CO2, contribuant ainsi à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la production d’énergie verte.

L’unité, d’une capacité industrielle, représente un modèle de durabilité dans le secteur énergétique. Elle pourrait ouvrir la voie à de nouvelles solutions pour produire du gaz renouvelable en grande quantité tout en luttant contre le réchauffement climatique. Ce projet s’inscrit dans une volonté de diversifier les sources d’énergie en France et de développer des technologies permettant de réduire l’empreinte carbone du pays.

Le département de l’Aisne a décidé de ne pas financer l’augmentation du RSA, qui entrera en vigueur le 1er avril, comme l’a assuré Nicolas Fricoteaux, le président du Conseil départemental. « Le Département ne peut plus supporter de nouvelles dépenses décidées par l’État sans compensation totale », a-t-il expliqué avant de poursuivre : « Ainsi, le Conseil départemental ne contribuera pas à l’augmentation du RSA, que la Caisse d’Allocations Familiales prendra en charge. Cependant, les bénéficiaires continueront à recevoir cette hausse, l’État gérant le financement directement. » Dans l’Aisne, le coût du RSA est particulièrement élevé. Cette hausse aurait entraîné une augmentation des dépenses de 2,1 millions d’euros pour 2025, portant la facture à 113,1 millions d’euros, soit près d’un sixième du budget total du département. Par ailleurs, un élu local a suggéré de durcir les sanctions à l’encontre de ceux qui abusent du système ou refusent de travailler. Bien que cette proposition ne fasse pas encore l’unanimité, elle pourrait être étudiée par l’assemblée départementale dans les mois à venir.

La fin du mois de mars était la date limite pour faire le point. Quatre mois après avoir annoncé une « revue industrielle » pour analyser les différentes options permettant de faire face à la baisse des volumes de production et de restaurer la compétitivité, la direction de Cereal Partners Worldwide (CPW) a organisé une réunion avec les salariés de l’usine d’Itancourt, qui produit notamment les céréales Fitness de Nestlé. Trois scénarios avaient été envisagés, mais deux ont été abandonnés. Les premières idées incluaient la réduction du nombre d’employés pour s’adapter à un volume de production de 22 000 tonnes par an, contre 60 000 tonnes en 2009, ou encore le rapatriement de certaines productions d’autres sites du groupe Nestlé. La troisième option, qui reste la seule envisageable à ce jour, consiste à trouver un repreneur pour l’usine.

À cet effet, 70 entreprises ont été contactées, en priorité celles ayant des capacités technologiques proches et susceptibles de s’intéresser à une partie du processus de fabrication en place. Parmi ces 70 sociétés, quatre ont exprimé leur intérêt en demandant à visiter les installations. Bien qu’aucune proposition ferme n’ait encore été reçue, des discussions sérieuses sont en cours avec plusieurs d’entre elles. Il est prévu que ces négociations se poursuivent sur une période de deux à trois mois. Si aucune issue favorable n’est trouvée, la fermeture de l’usine deviendra inévitable. En attendant, la direction a assuré qu’elle maintiendrait le soutien psychologique mis en place pour accompagner les salariés face à cette situation incertaine.

Le Président du Sénat Gérard LARCHER a désigné Anne-Sophie ROMAGNY, Sénatrice de la Marne, à l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM). Membre de la commission des affaires sociales du Sénat, préoccupée par les questions de santé, la Sénatrice de la Marne a été soutenue par les membres du Sénat pour siéger à cette Agence nationale. Elle a pu participer à son premier conseil d’administration le 12 mars dernier. L’ANSM est l’acteur public qui permet, au nom de l’État, l’accès aux produits de santé en France et qui assure leur sécurité tout au long de leur cycle de vie. Au coeur du système de santé, elle agit au service des patients et de leur sécurité, aux côtés des professionnels de santé et en concertation avec leurs représentants respectifs. Elle favorise l’accès à des produits innovants via des procédures d’autorisation adaptées à chaque stade de la vie du médicament avant et après sa mise sur le marché.