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Renouvellement de la convention « Alerte Agriculteurs » à la Foire de Châlons-en-Champagne

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À l’occasion de la Foire de Châlons-en-Champagne, la Préfecture de la Marne, la Chambre d’agriculture de la Marne, la Gendarmerie nationale et la Police nationale ont procédé au renouvellement de la convention relative au dispositif Alerte Agriculteurs, un outil essentiel de prévention contre les vols et actes de malveillance dans les exploitations agricoles. Ce partenariat, initié en 2014, vise à renforcer la sécurité des exploitations agricoles du département, souvent géographiquement isolées et vulnérables. Le dispositif repose sur un réseau d’alerte par SMS, permettant aux agriculteurs et aux viticulteurs d’être informés rapidement en cas de faits délictueux commis à proximité de leurs exploitations.

Un engagement collectif pour la sécurité rurale

La convention engage les signataires à :
• Diffuser des alertes préventives en cas de vols ou tentatives de vols.
• Sensibiliser les agriculteurs lors de périodes à risque (récoltes, vendanges, foires…).
• Promouvoir le dispositif et proposer une signalétique spécifique aux exploitations adhérentes.

Les messages d’alerte, diffusés par les services de gendarmerie ou de police, contiennent des informations succinctes sur les faits, la zone concernée et des conseils de prudence. Ils sont conçus pour permettre aux exploitants de prendre rapidement les mesures nécessaires.

Un dispositif simple et efficace

Le service fonctionne 24h/24 et 7j/7, et les agriculteurs peuvent s’y inscrire gratuitement via le site de la Chambre d’agriculture de la Marne : marne.chambresagriculture.fr.

Bus France services : premier bilan et évolution de la cartographie

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Photo de Bus France Services
Bus France Services (Crédits : DR)

Avec la création de Bus France services en 2023, le Département de la Marne, en lien avec l’État au travers du label France services, s’attache à maintenir une offre de services de proximité pour faciliter le quotidien des habitants, notamment dans les secteurs les plus isolés et les plus fragiles. Après presque deux ans de mise en circulation, le bilan est positif, puisque le Bus France services a accompagné 1 572 personnes dans la réalisation de 2 844 démarches administratives du quotidien.

Pour un budget annuel de 250 000 €, le Bus France services permet d’apporter, une demi-journée par mois, une écoute, des conseils de premier niveau et une aide pour effectuer des démarches administratives en ligne dans des domaines variés : santé, famille, retraite, logement, impôts, état civil, accès aux droits. Deux travailleurs sociaux accueillent les usagers en leur offrant un accompagnement personnalisé.

L’analyse des premiers bilans a montré que, dans certaines communes, la fréquentation restait très ponctuelle, témoignant de besoins plus limités (allant de 1 personne à 4 personnes par demi-journée, voire d’une absence de fréquentation totale). Aussi, afin de garantir une utilisation optimale du service et de concentrer les moyens là où les habitants en ont le plus besoin, la cartographie a été réajustée pour la tournée août 2025 - août 2026. Cette évolution a été définie en concertation étroite avec les élus locaux et à partir d’un recensement des besoins mené sur l’ensemble du territoire. Les communes qui ne seront plus desservies (Auve, Boissy-le-Repos et Chamery) conservent par ailleurs l’accès à d’autres solutions de proximité (Maison France services, Circonscription de la solidarité départementale, conseiller numérique).

Deux nouveaux points d’étape viennent ainsi renforcer la couverture du territoire :
-  Sézanne, qui ne bénéficie pas de Maison France services à proximité immédiate ;
-  Le Meix-Tiercelin, commune isolée dans laquelle est positionné l’ESAT Les Antes, accueillant des travailleurs présentant un handicap psychique.

Avec cette nouvelle cartographie, le Département veut poursuivre son engagement : assurer un service public de proximité, accessible et adapté aux besoins réels des habitants pour ne laisser personne de côté.

Un protocole pour une meilleure indemnisation des exploitants agricoles évincés dans la Marne

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À l’occasion de la 79e Foire agricole de Châlons-en-Champagne, Bruno Soulié, directeur départemental des Finances Publiques, Pascal Collard, président de la Chambre d’agriculture de la Marne, Hervé Lapie, président de la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles de la Marne, et Julien Boucquemont, président des Jeunes Agriculteurs de la Marne, ont officiellement signé le protocole d’indemnisation des exploitants agricoles évincés. Ce protocole vise à simplifier et améliorer le processus de règlement amiable des indemnisations pour les exploitants agricoles évincés dans le cadre d’expropriations. Il est entré en vigueur le 1er septembre 2025.

Dans un contexte de forte pression foncière et de réduction continue des surfaces agricoles, ce dispositif entend garantir une évaluation plus juste et plus rapide des préjudices subis. Il prend en compte la réalité économique des exploitations et les spécificités locales du marché foncier.

La Marne, comme de nombreux départements français, est confrontée à une érosion progressive de ses terres agricoles. Entre 2010 et 2024, le département a perdu environ 6 000 hectares de terres agricoles, principalement en raison de l’urbanisation, de l’artificialisation des sols et de l’abandon progressif de certaines parcelles. Ce phénomène fragilise durablement le tissu agricole local et national.

Convention de partenariat entre l’URCA, NEOMA et la Centrale nucléaire de Chooz

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(Crédits : DR)

Dans le cadre de la 79e Foire de Châlons, l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), NEOMA Business School et la Centrale nucléaire de Chooz ont officialisé, vendredi 30 août 2025, la signature d’une convention de partenariat. Celui-ci s’inscrit dans le cadre du programme pilote industrie du projet DeMETeRE, plus précisément autour du livrable « Simulation et réalité virtuelle ».

Cette convention marque une étape clé dans la dynamique de collaboration entre l’URCA et les acteurs industriels du territoire. L’URCA, NEOMA et la Centrale nucléaire de Chooz sont ainsi réunis autour d’un objectif commun : concevoir des contenus pédagogiques innovants, ancrés dans les réalités industrielles actuelles et futures. Ce partenariat s’inscrit pleinement dans une logique de développement territorial et de valorisation des filières industrielles, en particulier celle du nucléaire, au coeur de la Champagne-Ardenne.

Au coeur de cette convention, une étude de cas immersive en réalité virtuelle : un outil de simulation de gestion de crise, conçu pour placer les étudiants managers dans des situations critiques nécessitant des décisions rapides et pertinentes, permettant ainsi une expérimentation pédagogique impossible à réaliser dans le monde réel. Ce projet est une première pierre d’un partenariat durable, qui ambitionne de créer des contenus pédagogiques co-construits par les mondes académique et industriel. Ces contenus bénéficieront à l’ensemble des établissements partenaires, mais également aux professionnels du secteur.

Aurélien Banon est nommé Directeur Régional Reims de BPIFrance

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Photo de Aurélien Banon
Aurélien Banon (Crédits : DR)

Diplômé de l’ESTACA et d’un master en management des technologies et de l’innovation de Dauphine et Mines de Paris, Aurélien Banon a rejoint la Direction Régionale Île-de-France Ouest de Bpifrance en 2012 en tant que Chargé d’Affaires Innovation puis Chargé d’affaires Financement. En 2016, il est devenu Délégué Innovation à la Direction Régionale de Paris, et y occupait la fonction de Délégué Financement depuis 2018.

Il succède à Jean-Charles Perrette, nommé Directeur Régional Nantes au sein du réseau Ouest de Bpifrance. Pour rappel, la Direction Régionale Bpifrance Reims compte 35 collaborateurs et est située au 9 rue de Gaston Boyer 5, à Reims (bâtiment Le Naos, 51722).

Bpifrance finance les entreprises – à chaque étape de leur développement – en crédit, en garantie et en fonds propres et les accompagne dans leurs projets d’innovation et à l’international.

La Marne à nouveau présente au Salon International de l’Agriculture de Paris en 2026

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Le mardi 2 septembre 2025, le Département de la Marne, la Foire de Châlons, la Chambre d’agriculture de la Marne et l’Agence de développement touristique (ADT) de la Marne ont signé une convention afin d’officialiser leur participation conjointe au Salon international de l’agriculture (SIA) 2026, pour la deuxième année consécutive. Véritable succès en 2025, ce partenariat a permis de mettre en valeur le savoir-faire et les produits des producteurs et agriculteurs marnais. À cette occasion, les ambassadeurs du Made in Marne et de Bienvenue à la ferme Marne ont pu proposer une véritable vitrine pour promouvoir le territoire. Le Salon international de l’agriculture de Paris, avec ses 600 000 visiteurs chaque année, permet au grand public de rencontrer celles et ceux qui façonnent l’agriculture marnaise, mais également de découvrir les produits locaux issus de tout le territoire. Pour cette nouvelle édition, avec un stand plus visible de 100 m2, un espace sera dédié au tourisme et à l’attractivité permettant ainsi aux communes, intercommunalités et offices de tourisme de participer.

Soissons : Stop Rockwool obtient l’accès aux actes de vente des terrains

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La Commission d’accès aux documents administratifs (Cada) a statué sur la demande formulée par l’avocat de l’association Stop Rockwool concernant le projet d’usine de laine de roche à Soissons. L’association réclamait la communication complète des actes de vente, annexes, avenants et protocoles relatifs aux 40 hectares cédés à Rockwool sur la zone du plateau, documents jusque-là partiellement transmis. La Cada a jugé que ces documents sont publics et que l’agglomération du Grand Soissons dispose désormais d’un délai d’un mois pour les remettre à Stop Rockwool. Avec ces pièces, l’association souhaite contrôler la légalité de la vente et notamment de la prolongation du délai de construction de l’usine, accordée à trois reprises sans vote du conseil communautaire. Une délibération de 2019 prévoyait qu’en cas de non-réalisation du projet au 31 décembre 2022, Rockwool devait rétrocéder les terrains à l’agglomération. Stop Rockwool entend vérifier si cette clause pourra être activée.

Laon : un investissement de 2,4 millions d’euros pour une nouvelle IRM

Collectivités
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Il a fallu une grue de 40 mètres et une équipe parfaitement coordonnée pour mener à bien une opération spectaculaire à Laon. Importée d’Allemagne, une nouvelle IRM de quarante tonnes a été déposée dans le centre d’imagerie médicale, à travers une ouverture spécialement aménagée dans le bâtiment. En quelques minutes, la machine a trouvé sa place, avant d’être déplacée à l’intérieur par les techniciens. 2019 et 2020 arrivant en fin d’amortissement. Les nouvelles machines intègrent des technologies basées sur l’intelligence artificielle, permettant d’améliorer la qualité des images et de réduire le temps des examens. La première IRM a été mise en service le 25 août, tandis que la seconde sera opérationnelle dès le 1er septembre. Aujourd’hui, environ 60 examens sont réalisés quotidiennement, avec un délai moyen d’attente de deux mois pour obtenir un rendez-vous. L’objectif est d’atteindre 70 examens par jour, afin de réduire ces délais. En parallèle de cette avancée technologique, le centre profite de l’été pour rénover ses espaces : accueil repensé, nouvelle cabine et aménagements modernisés. L’investissement, d’un montant de 2,4 millions d’euros, a été financé par le groupement d’intérêt économique (GIE), l’hôpital de Laon ainsi que l’hôpital et le centre d’imagerie médicale de Chauny.

Itancourt : la reprise de l’usine CPF/Nestlé actée, les salariés restent prudents

Collectivités
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Après des mois de tension et d’incertitude, l’usine de Cereal Partners France/Nestlé à Itancourt a trouvé un repreneur. Si cette nouvelle rassure une partie des salariés, beaucoup restent vigilants, conscients que l’annonce ne lève pas toutes les questions sur l’avenir du site et des emplois.

Depuis novembre 2024, la mise en place d’une « revue industrielle » par la direction avait plongé le personnel dans l’angoisse, face à la possibilité d’une fermeture. Les informations concrètes étaient rares et les rumeurs nombreuses, ce qui a alimenté la frustration des employés et des syndicats. Au printemps, plusieurs candidats au rachat avaient été évoqués, mais la confidentialité des négociations ne permettait pas de donner de visibilité aux salariés, déjà éprouvés par cette longue période d’incertitude.

Sur le papier, le futur repreneur présente toutefois des garanties. L’objectif affiché est le maintien de la production des céréales pour petit-déjeuner sur le site, d’abord en sous-traitance avec Cereal Partners France/Nestlé, puis en développant progressivement la production des marques distributeurs, avec un engagement sur les trois prochaines années.

Deux dirigeants expérimentés ont été placés à la tête de l’entreprise, mais l’absence de détails sur la stratégie à long terme suscite encore des interrogations parmi les syndicats. L’futur acquéreur, le groupe allemand Ecco, prévoit également de racheter un autre site au Royaume-Uni afin de créer une plateforme industrielle intégrée entre les deux sites. Si cette stratégie pourrait renforcer la production, certains craignent que la mutualisation de services n’ait un impact sur l’emploi local.

Les salariés auront l’occasion de rencontrer les nouveaux dirigeants dès septembre, dans le cadre du processus d’information consultation. La signature définitive de la reprise est attendue pour la fin de l’année, laissant encore plusieurs mois de prudence et de vigilance avant que la situation ne se stabilise réellement pour les équipes d’Itancourt.

Près de 10 000 spectateurs pour la 21e édition du festival Cinéma en plein air de Toulouse

Les Petites Affiches Matot Braine
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Réalisé par Sofia Coppola, le film Virgin suicides fait partie des trois coups de cœur des spectateurs.(©Alejandra Fayad)

Délocalisé dans la cour de l’hôtel Saint-Jean - Drac Occitanie et au Pathé Wilson en raison des travaux dans les locaux de la Cinémathèque de Toulouse, le festival Cinéma en plein air s’est achevé le 23 août dernier. Et comme à l’accoutumée ce rendez-vous dédié au 7e art a attiré les foules. Hors les murs - et donc un peu particulière - cette 21e édition a en effet rassemblé un total de 9 658 spectateurs a annoncé l’organisation dans un communiqué daté du 27 août.

Les trois films les plus plébiscités par le public ont été le chef-d’œuvre d’animation Princesse Mononoké, bijou du réalisateur japonais Hayao Miyazaki sorti en 1997, le teenmovie culte Virgin Suicides de Sofia Coppola et Perfect Days, un film signé du réalisateur allemand Wim Wenders.

En cette rentrée, les équipes de la Cinémathèque de Toulouse donnent rendez-vous aux cinéphiles le 23 septembre pour la reprise des séances au Pathé Wilson et le 27 septembre aux Abattoirs - Musée Frac Occitanie Toulouse. Parce que oui, les travaux de rénovation et d’aménagement rue du Taur sont toujours en cours.

Chiffrés à 4,1 M€, l’objectif de ces travaux est d’adapter les espaces à la hausse de la fréquentation et à la diversification du public ( 89 000 spectateurs/visiteurs en 2023) avec notamment la création d’une nouvelle salle de projection de 100 places. « Le but est aussi de répondre aux attentes des spectateurs qui sont attachés à l’atmosphère conviviale de ce lieu », expliquait en juin 2024 son directeur délégué Franck Loiret à la Gazette du Midi. La réouverture de la Cinémathèque est attendue au 1er trimestre 2026.

CEMOI : 1,4 million d’euros pour développer l’activité fourrage

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Photo usine Cemoi
(Crédits : DR)

Le Groupe Baronie valide une enveloppe d’1,4 million d’euros pour augmenter l’outil de production de l’usine troyenne CEMOI. « Une excellente nouvelle ! C’est un tournant pour Troyes », annonce Nicolas Grandbouche, directeur du site qui vient de défendre son projet auprès du Groupe. Cela doit permettre de produire davantage de fourrages pour alimenter les industriels de l’agroalimentaire, comme pour les biscuits ou céréales de petit déjeuner fourrés au chocolat par exemple. Une fois produits, les fourrages sont acheminés par camion citerne dans l’usine de production du client. L’usine auboise, plus gros site saisonnier du Groupe avec 11 000 tonnes de confiseries au chocolat produites (dont les chocolats de Pâques et de Noël), deviendra ainsi le site le plus important pour l’activité de fourrage à destination des professionnels. En 2024, la part de fourrage représentait 20 % de l’activité, derrière les chocolats de Pâques. Une part qui devrait donc augmenter.

Thierry Bussy, nouveau président de la FNSafer

Hommes et chiffres
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(Crédits : DR)

Thierry Bussy a été élu président de la Fédération Nationale des Safer par le Conseil d’administration réuni le 27 Août 2025. Son élection s’inscrit dans la continuité de notre engagement : défendre et valoriser l’intérêt général. Elle marque aussi une nouvelle étape pour notre groupe et pour l’équipe élargie qui va le seconder dans sa mission. Éleveur, à la tête de deux exploitations polyculture et élevage à Maffrecourt (Marne), dont il est également le maire, Thierry Bussy incarne l’engagement de terrain et la proximité. Président de la Safer Grand Est depuis 2021, il connaît parfaitement les défis et enjeux de l’environnement agricole et rural. Thierry Bussy. « Je souhaite par ce mandat poursuivre le travail engagé par nous tous sous l’impulsion d’Emmanuel Hyest avec comme priorité le renouvellement des générations en agriculture. »

Septembre 2025

Informations Juridiques
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Lundi 15

• Employeurs de moins de 50 salariés au paiement mensuel des cotisations sociales : déclaration sociale nominative (DSN) et paiement des cotisations sur les salaires d’août payés en août ou septembre.

• Impôt sur les sociétés : paiement de l’acompte d’impôt sur les sociétés venu à échéance. Aucun acompte n’est dû lorsque le montant de l’impôt de référence n’excède pas 3 000 euros.

• Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises : paiement du second acompte au titre de l’année 2025. Aucun acompte n’est dû lorsque le montant de la CVAE de l’année précédente ne dépasse pas 1 500 euros.

Jeudi 25

• Solde d’impôt sur le revenu : le solde éventuel d’impôt sur le revenu est prélevé automatiquement sur le compte bancaire du contribuable.

Si le solde est inférieur ou égal à 300 euros, un seul prélèvement est effectué le 25 septembre. Dans le cas contraire, quatre prélèvements sont effectués les 26 septembre, 27 octobre, 27 novembre et 29 décembre 2025.

Fraude bancaire par « spoofing » téléphonique

Informations Juridiques
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La Cour de cassation confirme sa jurisprudence très favorable aux victimes de virements frauduleux effectués à la demande d’un escroc se faisant passer au téléphone pour le salarié de la banque (« spoofing »).

Dans cette affaire, l’escroc s’est fait passer auprès de la salariée pour un technicien de la hotline de la banque dont il a usurpé le numéro de téléphone.

Faisant valoir une panne informatique qui aurait fait disparaître des écritures bancaires, l’escroc lui a demandé d’effectuer diverses manipulations pour reconstituer les écritures à l’aide du dispositif sécurisé de paiement en ligne de la banque, dispositif recourant à un boîtier électronique : se connecter et se déconnecter, saisir différentes clefs d’accès, appuyer sur différents boutons du boîtier, etc.

Les informations communiquées par l’escroc, notamment les opérations soit-disant disparues, et le fait que le mot de passe confidentiel ne lui était pas demandé, ont persuadé la salariée, sous pression psychologique, qu’elle était en relation avec un véritable technicien.

Ces manipulations se sont traduites par deux virements frauduleux vers des comptes domiciliés en Allemagne pour la somme totale de 98 000 euros.

La société dépose plainte et poursuit la banque laquelle invoque la négligence grave de la société.

La Cour de cassation confirme le jugement d’appel et juge que la banque n’apportait pas la preuve qui lui incombait d’une négligence grave et devait rembourser les débits frauduleux.

Cass. com. 12 juin 2025 no 24-13.777

Casino de Sedan : Ardent Group, candidat

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Dans les prochaines semaines, le conseil municipal de Sedan sera amené à désigner l’exploitant qui gèrera le futur casino de la ville. On sait déjà que le groupe belge Circus Casino désormais baptisé Ardent Group, créé en 1992, et qui possède une trentaine d’établissements de jeux en Belgique (dont ceux de Namur et Dinant) se portera candidat. Présent dans sept pays et comprenant 1 200 collaborateurs, le casinotier belge est déjà présent en France à Briançon, Carnac et Port-Leucate.

À noter que Circus Casino était récemment le sponsor du club de football du Standard de Liège. Son nom figurera d’ailleurs cette saison sur le maillot du CSSA avec ceux de Leclerc et AFS.