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Le marché du sucre et la filière betteraves en perspective le lundi 4 septembre

Collectivités
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Dans le cadre de la Foire de Châlons, le Crédit Agricole du Nord Est et la FDSEA de la Marne organisent leur traditionnelle conférence sur le thème ” Le marché du sucre, ses perspectives, ses défis, en 90 minutes chrono” le lundi 4 septembre à 16h.

Les acteurs majeurs de la filière française seront présents pour échanger sur les enjeux et les défis auxquels les producteurs et les transformateurs sont confrontés.

La filière betteraves occupe une place très importante dans l’économie agricole française (1er producteur européen de sucre, 2e producteur mondial de sucre de betterave).

La France est également au 1er rang européen en tant que producteur d’alcool en 2022 (21% de la production européenne). Le Grand Est est l’une des principales régions productrices, située au 2e rang après les Hauts de France.

Depuis quelques années, la filière a rencontré des difficultés importantes tant sur le plan économique que technique : effondrement des prix en 2018, attaque de jaunisse en 2020 et interdiction des néonicotinoïdes, augmentation des charges liées à la guerre en Ukraine en 2021-2022. Aujourd’hui les cours mondiaux sont redevenus favorables, ce qui a de quoi rassurer les producteurs.

Qu’en sera-t-il en 2024 et pour les années suivantes ? Quel avenir pour la betterave sucrière française sur l’échiquier mondial et européen ? Quelles perspectives pour les producteurs ? Quelle stratégie mettent en place les grandes coopératives sucrières de notre région et quels défis doivent-elles relever ? Des questions auxquelles répondra la conférence du 4 septembre à la Foire de Châlons-en-Champagne.

Dans un premier temps, Timothé Masson, secrétaire général de l’Association Mondiale des planteurs de Betteraves et Canne à sucre, directeur des services économie et syndical de la CGB brossera un panorama rapide du marché mondial et européen du sucre : état des lieux et tendances.

Cette présentation sera suivie d’une table ronde sur le thème : “ Producteurs et transformateurs de la filière betteraves : quel avenir et quelle stratégie ? ” avec l’intervention de :

  • Franck Sander, Président de la Confédération Générale des planteurs de Betteraves (CGB)
  • Olivier de Bohan, Président de Cristal Union
  • Emilien Rose, Président du conseil coopératif de Tereos

Le mardi 5 septembre, de 10h à 12h00, une conférence organisée par la CGB Champagne-Bourgogne aura pour thème « Les Nouvelles Techniques Génomiques au service de l’agriculture, de l’environnement et du climat ».

Le Rémois Benoît Lemaire, nouveau sous-préfet de Reims

Hommes et chiffres
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Photo de Benoît Lemaire
(Crédit : DR)

Par décret du Président de la République en date du 22 août 2023, Benoît Lemaire, a été nommé sous-préfet de Reims (groupe II), pour une durée de trois ans. En provenance du Loiret où il était secrétaire général de la préfecture, sous-préfet d’Orléans, Benoît Lemaire arrive dans une région qu’il connaît bien puisqu’il est natif de Reims.

Diplômé de l’ENA il a étudié à l’IEP Strasbourg – section relations internationales, puis a obtenu un Master in International politics à l’université de Kingston/hull (GB), avant de rejoindre l’École d’administration des affaires maritimes.

Avant le Loiret où il est resté trois ans, il a notamment exercé en tant que sous-préfet dans la Manche à Bayeux, Abbeville et en Seine-Maritime. À Reims, il succède à Jacques Lucbéreilh qui a été nommé sous-préfet de Béziers le 22 août.

Concours Eclats d’Art, les artisans d’art du Grand Est sont les bienvenus

Collectivités
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Chaque année, la ville de Reims organise un concours pour valoriser l’originalité, la technique et la créativité des professionnels des métiers d’art. Organisé depuis 2006, le concours s’adresse aux artisans d’art du Grand Est. Grâce à l’appui de nouveaux partenaires, le nombre de prix a été porté à cinq.

L’exposition des oeuvres créées pour le concours se déroule dans un site particulièrement fréquenté : l’Office de tourisme du Grand Reims, voisin de la cathédrale de Reims. Le thème de l’édition 2023 du concours est : « Ailleurs ». Le dépôt des dossiers de candidature, par courrier ou mail, est clôturé le vendredi 25 août.

Les dossiers de candidature déposés actuellement sont emblématiques de la diversité des métiers artistiques et de lieux d’activité : création d’objets en papier ou carton, gravure en taille douce et vannerie pour trois villes de la Marne, marqueterie en paille en Alsace…

Les cinq prix du concours Eclats d’Art :

  • Ville de Reims : 3 000 euros
  • Région Grand Est : 2 000 euros
  • CMA de Région Grand Est : 1 000 euros
  • « Parrain » de Greem by Migneaux Immobilier (pour les artisans d’art dont l’activité a moins de 5 ans) : 1 500 euros
  • du Public de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne : 300 euros

Dossier et renseignements sur : www.reims.fr

La Foire aux fromages de La Capelle et le Crédit Agricole du Nord Est agissent pour le territoire

Collectivités
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Photo d'Annie Doyet, Philippe Meurs, André Bobronski et Jérôme Herlaut
Annie Doyet, présidente de la Caisse locale Coeur de Thiérache du Crédit Agricole du Nord Est, Philippe Meurs, vice-président du Crédit Agricole du Nord Est, André Bobronski, président du Comité de la Foire aux fromages de La Capelle, Jérôme Herlaut, directeur du groupe commercial de Laon-Thiérache du Crédit Agricole du Nord Est. (Crédit : DR)

La Foire aux fromages de La Capelle et le Crédit Agricole du Nord Est, partenaires historiques, unissent à nouveau leurs forces pour faire de cette 56e édition le rendez-vous incontournable de rentrée en Thiérache et au-delà. La recette du succès est enrichie de quelques nouveautés.

Engagé dans une démarche de développement et d’avenir, le salon au coeur de la Thiérache innove tout en préservant son ambiance festive et conviviale : « attachés au caractère populaire de notre Foire, nous avons souhaité, cette année, ouvrir les festivités dès le vendredi 1er septembre avec notamment des courses de trot et une fromage party à l’hippodrome. Et nous œuvrons pour accentuer l’orientation écologique de la Foire », indique André Bobronski, président du Comité de la Foire aux Fromages de La Capelle.

Au total, 160 exposants venus de tout l’hexagone parmi lesquels des producteurs de fromages, vins, bières, champagnes et autres produits du terroir mais aussi éleveurs et artisans proposeront aux visiteurs une immersion gustative et sensorielle dans le monde agricole. Avec la volonté de donner plus d’ampleur aux concours bovins : « les visiteurs pourront admirer plus de 170 ovins et une exposition avicole qui rassemblera près de 1 000 animaux », ajoute André Bobronski.

« C’est aussi une formidable opportunité de découvrir les mutations conduites par les acteurs de la filière vers des modèles d’élevage et de production qui contribuent à renforcer notre souveraineté alimentaire, tout en luttant contre le changement climatique. Vous pourrez d’ailleurs échanger avec nos experts pour vous accompagner, particuliers et professionnels, dans vos projets de transitions. », précise Jérôme Herlaut, directeur du groupe commercial de Laon-Thiérache du Crédit Agricole du Nord Est.

Du 1er au 4 septembre, rendez-vous à la Foire aux fromages de La Capelle qui réunit chaque année 25 000 visiteurs. Retrouvez les équipes du Crédit Agricole du Nord Est sur son stand et tentez de gagner une caméra thermique.

Émeutes urbaines - Aide aux travailleurs indépendants

Informations Juridiques
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Les travailleurs indépendants victimes des récentes émeutes urbaines peuvent bénéficier de délais pour le paiement de leurs cotisations. Ils peuvent également demander une du conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants de l’Urssaf (CPSTI).

  • Le montant de l’aide est plafonné à 6 000 euros. Il dépend de l’importance du nombre de jours de fermeture de l’entreprise imposée par les dégâts commis sur les locaux (fermeture d’au moins un jour).
  • L’attribution de l’aide exceptionnelle nécessite d’être affilié au régime de sécurité sociale des indépendants depuis plus d’un an, d’avoir déjà effectué des versements de cotisations sociales personnelles et titre principal. L’aide n’est pas soumise aux cotisations sociales ni aux charges fiscales.
  • Les demandes d’aide peuvent être déposées auprès de l’Urssaf jusqu’au 31 août 2023. La demande s’effectue sur un formulaire « AFE », téléchargeable sur le site secu-independants.fr. Le formulaire doit être accompagné d’une déclaration sur l’honneur attestant de la fermeture de affectant les locaux, d’une copie du dépôt de plainte et d’une copie de la déclaration aux assurances.

La demande d’aide et les autres documents doivent ensuite être transmis à l’Urssaf par messagerie (urssaf.fr ou autoentrepreneur.urssaf.fr / Espace personnel).

La Norvège soutient financièrement les forces ukrainiennes

Europe
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L’Union européenne et le Royaume de Norvège ont signé le 25 juillet dernier un accord de transfert en vue d’une contribution financière volontaire de la Norvège à la mesure d’assistance au titre de la facilité européenne pour la paix pour la fourniture d’équipements militaires aux forces armées ukrainiennes.

En réponse aux besoins de l’Ukraine, la Norvège a consacré le montant en question à la livraison de munitions et de pièces de rechange pour les chars Leopard II. Cela fait suite à l’annonce, le 14 février dernier, par le gouvernement norvégien de soutenir la mesure d’assistance en faveur de l’Ukraine dans le cadre de la facilité européenne pour la paix, au moyen d’une contribution financière volontaire de 250 millions de couronnes norvégiennes (environ 22 millions d’euros).

La signature de ce jour officialise cette décision et permet l’entrée en vigueur de l’accord ainsi que la contribution effective de la Norvège à la fourniture d’équipements militaires à l’Ukraine.

C’est la deuxième fois que la Norvège apporte une contribution financière à la facilité européenne pour la paix, ce qui porte sa contribution totale à 400 millions de couronnes norvégiennes (environ 36,5 millions d’euros). Cet accord confirme l’étroite coopération de la Norvège avec l’Union européenne sur les questions de sécurité et de défense, ainsi que son soutien résolu à l’Ukraine dans la défense de sa liberté et de sa souveraineté.

Sedan définitivement rejeté en Régional

Entreprises
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En dépit d’une intense campagne de communication dans différents médias nationaux pour défendre becs et ongles, depuis le 13 juillet, la demande de réintégration du CSSA en National a été définitivement rejetée par la Fédération Française de Football.

Une énième désillusion pour les porteurs du projet de reprise du CSSA, emmenés par le banquier d’affaires rémois Guy Cotret, déjà retoqués par la DNCG, par le comité exécutif directeur de la FFF - malgré l’avis positif du CNOSF sur une éventuelle conciliation - et enfin par le Tribunal Administratif. Le Conseil d’Etat a été saisi le mercredi 16 août par Guy Cotret et le maire de Sedan Didier Herbillon.

Il ne rendra sa décision qu’en septembre. Même échéance pour l’audience du Tribunal de Commerce appelée à statuer sur la demande de dépôt de bilan de la SAS CSSA dont la cession à Guy Cotret et ses associés est devenu caduque avec le retour du club au statut amateur. En attendant ce double rendez-vous, le club exclu des championnats nationaux évoluera à compter du 3 septembre en Régional 1.

Constituée de jeunes du club et de six recrues autorisées, l’équipe première du club évoluera au stade Louis-Dugauguez qui compte un peu plus de 23 000 places pour une ville de 16 376 habitants.

Jaunisse de la betterave : le pire devrait être évité en 2023

Entreprises
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S’il est prématuré de dresser un bilan définitif de la jaunisse pour 2023, la Confédération générale des planteurs de betteraves estime que les observations faites dans les différentes régions betteravières indiquent que les surfaces touchées par la jaunisse, à ce stade, sont faibles à modérées au niveau national.

Depuis l’apparition des premiers pucerons verts à la mi-avril, la filière betterave-sucre et la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB) sont en effet très vigilantes quant à l’apparition des symptômes de jaunisse dans les parcelles de betteraves sucrières.

Cette maladie est causée par quatre virus distincts, disséminés par les pucerons. Pour mémoire, la Cour de Justice de l’Union européenne a interdit l’utilisation des néonicotinoïdes en enrobage de semences de betteraves en janvier 2023, remettant la filière française dans une impasse pour lutter efficacement contre ces ravageurs.

Pour la CGB, « les symptômes continuent à apparaître dans plusieurs régions et il sera nécessaire d’attendre le début de la récolte à la mi-septembre pour mesurer précisément l’ampleur de l’épidémie et ses conséquences sur les rendements ».

Il existe d’ailleurs des foyers où la pression jaunisse est déjà forte (régions Centre-Val de Loire et Ile-de-France notamment), avec des parcelles touchées à plus de 50%. Les agriculteurs concernés pourraient connaître des pertes très significatives de rendement.

L’engagement de compenser intégralement les pertes de rendement doit être respecté

Début février 2023, le ministre de l’Agriculture s’est publiquement engagé à ce que les pertes dues à la jaunisse soient intégralement compensées, sans franchise, ni plafond. L’interprofession vient de recevoir un courrier du Délégué interministériel auprès de la filière sucre indiquant « qu’en l’absence de crise de grande ampleur, il ne sera très vraisemblablement pas possible de justifier l’activation de l’article 221 de l’OCM », ce qui signifierait revenir au régime dit « de minimis ».

« L’engagement du ministre et du gouvernement devant le Parlement de compenser intégralement les pertes de la jaunisse doit être respecté pour les agriculteurs concernés, quelle que soit l’ampleur de la jaunisse et quel que soit le dispositif d’indemnisation retenu, afin de préserver les surfaces betteravières pour les années à venir », déclare à ce sujet Franck Sander, président de la CGB. « Il est également urgent d’apporter aux agriculteurs des solutions techniques complémentaires pour lutter efficacement contre les pucerons ces prochaines années. »

L’Autorité européenne de sécurité des aliments ne s’oppose pas au renouvellement de l’autorisation du glyphosate.

Europe
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L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), a partagé son avis scientifique concernant le potentiel renouvellement de l’autorisation de l’utilisation du glyphosate dans l’Union européenne. En effet, dans son rapport publié le 6 juillet, l’EFSA n’a identifié aucun domaine de préoccupation critique empêchant ce renouvellement.

Le glyphosate, principe actif du célèbre Roundup de Monsanto-Bayer, est connu pour son efficacité à détruire les mauvaises herbes. C’est en effet l’herbicide le plus utilisé dans le monde. Il est notamment utilisé dans les vergers, les vignobles, les espaces verts en ville et plus généralement sur l’ensemble des cultures de l’Europe.

Or, en 2015, le Centre international de recherche sur le cancer, agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait classé cette molécule comme « cancérigène probable » pour l’Homme. À l’inverse, l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) n’a trouvé aucune preuve scientifique disponible menant à cette conclusion.

En conséquence, cette substance active suscite de nombreuses controverses et préoccupations. De ce fait, l’étude menée par l’EFSA était très attendue. Les 90 experts des États membres ayant travaillé sur ce rapport ont conclu que le glyphosate n’était pas dangereux au point d’être interdit. Plus précisément, il ne présente pas une préoccupation définie comme critique, c’est à dire qu’elle n’affecte pas tous les usages proposés.

Toutefois, les conclusions de l’EFSA n’ont pas fait l’unanimité. Si le géant de l’industrie des pesticides se réjouit des conclusions données par l’EFSA, les défenseurs de l’environnement ne semblent pas les accepter puisque les risques environnementaux restent avérés. De ce fait, de nombreuses ONG environnementales ont appelé le gouvernement français à s’opposer à ce renouvellement devant avoir lieu au plus tard le 15 décembre 2023.

En outre, l’avis de l’EFSA constitue un enjeu important puisque les conclusions de l’Autorité européenne serviront de base à l’Union européenne afin que les institutions puissent prendre leur décision sur le renouvellement ou non de l’autorisation d’utilisation du glyphosate sur les cultures européennes.

Pour l’heure, l’Autorité européenne de sécurité des aliments ne donne pas d’avis finalisé sur les risques liés à la consommation alimentaire. En effet, des données restent insuffisantes quant à la quantité de résidus de glyphosate dans les cultures en rotation telle que les carottes ou le blé. Les grandes lignes des conclusions de l’EFSA communiquées à ce jour ne sont donc pas définitives au vue des informations disponibles à ce jour. Beaucoup de questions restent alors sans réponse, notamment au sujet de l’impact général de cet herbicide sur la biodiversité.

ArcelorMittal va fermer le site de Fresnoy-le-Grand

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L’établissement de Fresnoy-le-Grand, au nord-est de Saint-Quentin, fait partie des 4 sites repris fin 2017 par ArcelorMittal, 2ème producteur d’acier au monde et 1er en France. Avec les sites de Rethel (Ardennes), Lexy (Meurthe-et-Moselle) et Vincey (Vosges), il assurait alors la production de Lorraine Tubes, seul fabricant français de tuyaux d’acier soudés. En 2004, ArcelorMittal avait cédé Lorraine Tubes à l’espagnol Condesa et l’a donc repris 13 ans plus tard, lorsque ce dernier, en difficulté, a vu son capital restructuré.

Mais déjà, lors de ce retour au bercail, l’usine de Fresnoy-le-Grand avait été moins bien traitée que les autres. ArcelorMittal avait annoncé sauver ainsi 233 emplois et en avait pourtant sacrifié une vingtaine dans l’établissement axonais. 6 ans plus tard, il n’en restait plus que 13 sur le site. Sa fermeture définitive a été annoncée fin juillet aux représentants du personnel lors d’un comité central d’entreprise. Des négociations vont s’ouvrir sur les offres de reclassement et les conditions de départ. Le site industriel et les bâtiments seront vendus.

Les autres sites se portent bien

Rebaptisée AMTP (ArcelorMittal tubular products), l’entreprise a clairement misé sur ses trois autres sites et bien remonté la pente. Lexy, tout près de Longwy, a profité des plus gros investissements, ainsi que de l’installation du siège. Rethel s’est concentré sur la production des tubes longs et épais. Vincey est spécialisé dans les petits et moyens diamètres pour constructions métalliques et logistiques.

Depuis la reprise, la production a été multipliée par 10. Et AMTP mise sur son label Véritube, garantie origine France, pour se développer encore et atteindre l’objectif de 200 000 tonnes produites par an.

Réaffirmation des droits des peuples autochtones.

Europe
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À l’occasion de la Journée internationale des peuples autochtones du monde le 9 août 2023, l’Union européenne a réaffirmé son attachement ferme et constant au respect, à la protection et à l’exercice des droits des peuples autochtones énoncés dans le droit international relatif aux droits de l’homme et dans la déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones.

« Puisque, cette année, la Journée internationale est consacrée à la “Jeunesse autochtone en tant qu’agent de changement pour l’autodétermination“, nous célébrons en particulier la participation au débat et la capacité d’agir des jeunes autochtones ».

Cette année, l’Union européenne a, entre autres, investi 2,3 millions d’euros dans une nouvelle initiative, Dialogues de la jeunesse arctique, qui vise à associer la jeunesse arctique et européenne, notamment la jeunesse autochtone, à l’élaboration des politiques et à la prise de décision, pour un avenir pacifique, durable et prospère dans la région, conformément à la politique arctique de l’UE et au plan d’action pour la jeunesse dans les relations extérieures de l’UE.

Le chômage en légère diminution dans les Hauts-de-France, selon l’INSEE

Entreprises
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La dernière note de conjoncture régionale de l’INSEE semble assez rassurante sur l’évolution de l’emploi dans les Hauts-de-France en dépit des difficultés économiques. Elle a été publiée le 6 juillet et porte sur le 1er trimestre de l’année. A propos de l’emploi, les analystes de l’Institut notent qu’il repart à la hausse (+ 0,2 %), à un niveau comparable à la moyenne nationale (0,3 %). Le secteur le plus porteur est celui des services marchands (+ 0,4 %), pourtant en retrait par rapport à la dynamique nationale (+ 0,7 %) dans ce domaine.

Dans le même temps, le taux de chômage se stabilise dans les Hauts-de-France, « après deux baisses consécutives aux trimestres précédents », précise la note de conjoncture. Il s’établit à 8,7 % et reste toutefois supérieur à celui de 7,1 % observé dans l’ensemble du pays. L’Oise se situe cependant juste dans la moyenne nationale et demeure le département le plus actif de la région.

L’Aisne à la traîne

Au contraire, l’Aisne reste le seul département où l’emploi a continué de baisser au 1er trimestre, certes légèrement (- 0,1 %, soit 110 emplois). Deux secteurs y présentent un solde positif : celui des services marchands (+ 80 emplois) et celui de l’industrie (+ 40 emplois).

S’agissant du chômage, le département est toujours l’un des plus touchés de l’Hexagone, avec un taux de 10,4 %, après les Pyrénées-Orientales avec 11,7 %. Mais la situation y est assez contrastée : dans la région de Laon, le chômage a encore progressé de 0,3 %, alors qu’il a reculé de 0,1 % à Château-Thierry, qui s’avère l’un des bassins d’emploi les mieux pourvus de la région.

Sedan rayé de la carte du football national

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Au terme de trois audiences devant la DNCG et le CNOSF et de deux fins de non-recevoir du Comité Exécutif de la FFF et du Tribunal administratif de Paris entre le 4 juin et le 8 août, le CSSA a finalement été expédié au sixième niveau français.

Guy Cotret et le parterre de chefs d’entreprises et d’experts-comptables français auquel il était associé, ne sont donc pas parvenus à convaincre les diverses instances, à la seule exception du CNOSF qui avait émis – mais en vain – un avis favorable à une possible conciliation.

Aux yeux de la FFF et de la juridiction parisienne, le CSSA n’aurait apporté aucun élément nouveau pour réévaluer les finances du club et « attester de la réalité du redressement financier ou d’un commencement de rétablissement ».

Les financements des collectivités locales venues en soutien du club ont, par ailleurs, été jugés trop conditionnels, car non votés par les assemblées. Les deux organismes ont expliqué le même jour à quelques heures d’intervalle leur décision par un communiqué… rigoureusement similaire, invoquant « les principes applicables de saine gestion financière des compétitions et d’équipe sportive ainsi que l’importance de la gestion financière et des règles afférentes au contrôle selon un calendrier réglementaire précis ».

Trouver des infrastructures

Il a été reproché au pool de repreneurs d’avoir trop tardé dans ses démarches par rapport au délai appliqué à tous les autres clubs. Enfin, la FFF a précisé que la commission d’appel de la DNCG avait constaté, le 4 juillet, un résultat net de l’exercice 2022-2023 faisant apparaître un passif de 1,9 M€ et un déséquilibre financier de 1,3M€ pour le budget prévisionnel 2023-2024.

Après cette double salve clôturant un funeste feuilleton, le banquier d’affaires rémois Guy Cotret s’est dit « abasourdi et écœuré par cette décision infondée qui ne fait référence qu’à la gestion des années passées et pas du tout à notre projet. On a vraiment l’impression que notre dossier pourtant très argumenté n’a même pas été lu ». L’ancien président d’Auxerre a d’ailleurs saisi le Conseil d’Etat et envisage même de porter plainte contre la FFF.

Les potentiels repreneurs du club ayant conditionné leur projet à un maintien du CSSA en National, il appartiendra donc à Marc Dubois, redevenant ainsi le président de la SAS, de déposer le bilan du club au Tribunal de commerce de Sedan.

Par l’intermédiaire de l’association du club, le CSSA repartira en championnat de Régional 1. La future équipe dirigeante va s’atteler dans un court délai à trouver des infrastructures pour s’entraîner dans la mesure où le domaine de Montvillers à Bazeilles et ses terrains de football sont la propriété de la Société de Développement Touristique du Domaine de Montvillers dirigée par Marc Dubois.

Créé en 1919, Sedan est une institution du football français. Deux fois vainqueur de la Coupe de France en 1956 et 1961 et trois fois finaliste de cette épreuve, le club a évolué durant 23 saisons dans l’élite. Après avoir été sacré champion de France amateur en 1951 et champion de France de D2 en 1955.

Ebury devient partenaire premium du Stade de Reims

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Le Stade de Reims annonce la signature d’un contrat de partenariat Premium avec Ebury, une FinTech notamment spécialisée dans la fourniture de solutions de change. La société internationale apparaîtra sur les tuniques stadistes tout au long de la saison. Ebury, FinTech mondiale de premier plan, assume pour la première fois le rôle de sponsor maillot en France grâce à son partenariat avec le Stade de Reims.

Cette collaboration avec un club au projet sportif unique, qui a compté pas moins de 36 nationalités dans son effectif au cours des trois dernières saisons, converge avec les ambitions de croissance d’Ebury. Outre sa présence sur les maillots rémois, Ebury apportera également toute son expertise dans la réalisation des transactions internationales du club rouge et blanc. Un partenariat qui a débuté avec le premier match de championnat face à Marseille le samedi 12 août.

« Pour franchir des frontières, vous devez être courageux et oser rêver. Comme Ebury, le Stade de Reims a une riche histoire mais un avenir encore plus excitant. Nous sommes ravis que nos deux marques unissent leurs forces et sommes enthousiastes quant au potentiel que ce partenariat nous apporte mutuellement. Chacun de nos 1 400 employés encouragera l’équipe à chaque fois qu’elle foulera la pelouse. Nous sommes Rouge et Blanc ! » a commenté Fernando Pierri, Chief Commercial Officer at Ebury.

Pour Mathieu Lacour, Directeur Général du Stade de Reims, « Nous l’avons dit par le passé, pour grandir, le Club ne se fixe ni limites, ni frontières. Une philosophie en parfaite symbiose avec la vocation première d’Ebury. C’est donc avec beaucoup de fierté que nous accueillons cette FinTech sur nos maillots pour un partenariat particulièrement porteur de sens. »

Ebury est une FinTech qui propose des solutions et services financiers permettant aux entreprises de toutes tailles d’échanger et de se développer à l’international. Ebury propose des services dans plus de 130 devises, tant sur les marchés majeurs que dans les économies émergentes, avec une offre orientée autour des problématiques de paiements internationaux, de gestion du risque de change et de prêts aux entreprises.

Fondée en 2009, à Londres, par les entrepreneurs espagnols Juan Lobato et Salvador García, Ebury a étendu ses opérations mondiales à un réseau de 32 bureaux dans 21 pays, avec plus de 1 400 employés.

Le tribunal administratif sur le point d’autoriser l’usine Rockwool, près de Soissons

Entreprises
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Dans un jugement rendu le 21 juillet, le tribunal administratif d’Amiens a rejeté toutes les objections des opposants à l’installation de l’usine Rockwool dans la zone du Plateau de Courmelles, à la périphérie de Soissons. Voulu par le géant danois et leader mondial de la laine de roche, ce projet fait l’objet de nombreuses et vigoureuses contestations alléguant un grave danger de pollution… depuis 2007.

Récemment, le même tribunal avait contraint le maire de Courmelles, qui s’y refusait, à signer le permis de construire de l’usine. Cette fois-ci, le juge a réfuté les arguments soulevés par les associations Picardie Nature et Sauvons Soissons au sujet des menaces sur la santé, l’environnement, les ressources en eau, la maîtrise énergétique et la protection du paysage, de cette usine et de sa cheminée de 50 m de haut. Il a toutefois demandé à Rockwool un dernier complément d’étude sur l’impact environnemental du projet, avant de rendre son jugement définitif.

D’autres procédures en cours

Celui-ci, avec 130 emplois à la clé, a reçu l’accord du préfet de l’Aisne et l’appui de la communauté de communes du Grand Soissons. Un référendum organisé en juin à Courmelles a cependant montré l’opposition d’une grande partie de la population, convaincue par les mises en garde de médecins et professionnels du Soissonais. Les opposants ne baissent pas les bras et la justice aura encore à trancher dans plusieurs procédures en cours, notamment contre le permis de construire.