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Galloo déplace sa succursale à Lumes

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Lors de la dernière séance de conseil communautaire, Ardennes Métropole a acté la vente au groupe Galloo d’une parcelle cadastrée d’une surface de 20 355 mètres-carrés. Cette société qui avait racheté il y a une dizaine d’années l’entreprise familiale et iconique Alves s’apprête donc à déménager sa succursale de Bourg-Fidèle pour l’implanter au sein du lotissement d’activités de Lumes, créé par le Département à la périphérie de Charleville-Mézières et passé il y a quelques mois, dans le giron de la communauté d’agglomération.

À cet endroit idéalement situé à quelques centaines de mètres de la voie rapide Charleville- Mézières-Sedan et déjà bien rempli avec les présences de l’entreprise Evolution, du Centre d’exploitation des barrages de l’Aisne et de la Meuse (Bameo-SeMao), du Centre d’entretien et d’intervention de la DIR-Nord et de la Fédération départementale d’énergie des Ardennes, Galloo prévoit d’installer un centre de recyclage et de traitement de métaux ferreux et non ferreux. Tous les documents permettant la mise en oeuvre de ce programme ont été signés mais l’autorisation d’exploiter étant soumise au feu vert de la DREAL, ce transfert d’activité et des dix salariés de l’entreprise du Plateau ne devrait être effectif qu’en 2023.

Comptant 39 succursales en France et en Belgique, le groupe franco-belge Galloo qui donne une seconde vie à plus d’un million de tonnes d’acier et à plus de 60 000 tonnes de métaux figure, grâce à sa capacité de traitement, parmi les poids lourds du recyclage en émergeant dans le top dix des plus importantes entreprises en Europe dans ce domaine d’activité.

Dans le village de Bourg-Fidèle où elle est basée, route du Cheval Blanc, l’unité ardennaise traite à la fois de l’achat et de la vente de ferrailles et de métaux ferreux, de la transformation des véhicules hors d’usage, de la démolition des métaux, du démantèlement d’installations industrielles et de la collecte de machines-outils. Elle fournit aussi des services en matière de recyclage, de valorisation des déchets industriels et de location de bennes.

SMG Mecamodel étoffe son parc machine

Entreprises
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Ayant fait l’objet d’une liquidation alors qu’elle était encore implantée à Vrigne-aux-Bois, la Société Mécanique Générale Mecamodel a pu continuer son activité sous forme de société coopérative et participative (SCOP), à partir de 2015, à Brévilly, dans des locaux loués aux Transports Davenne, cinq de ses anciens salariés ayant décidé de s’impliquer dans le sauvetage de leur outil de production. Cette équipe d’opérateurs techniques, aujourd’hui placée sous la direction de Jonathan Brault, Didier Lambert et Marine Caplain, peut être satisfaite des résultats obtenus.

Car SMG Mecamodel qui a depuis doublé son effectif en comptant désormais dix employés réalise aujourd’hui un chiffre d’affaires de 650 000 euros. Pour encore l’améliorer, l’entreprise va investir 500 000 euros dans deux machines numériques. Un effort qui lui a valu d’être aidé financièrement par la région Grand Est à hauteur de 160 000 euros. Oeuvrant dans les domaines de l’usinage et de la mécanique générale de précision, la société a su se tailler une belle place dans des secteurs d’activités comme le machinisme agricole, le poids lourd, l’automobile, la robinetterie, les travaux publics, le ferroviaire et le chauffage.

La PME offre son expertise en proposant des activités comme le brasage, le soudage, le tournage, le fraisage, le perçage, l’alésage et la rectification de pièces métalliques. Déjà bien équipée avec cinq centres d’usinage, quatre tours CN et une fraiseuse traditionnelle, une mortaiseuse et des perceuses à colonne, Mecamodel va donc encore améliorer un parc machines varié afin d’assurer toutes les prestations demandées par sa clientèle, notamment La Fonte Ardennaise, Kuhn à Saverne, Four Grandmère dans les Vosges et Ephrem dans le sud de la France.

Comptes courants d’associés

Informations Juridiques
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Le taux maximum de rémunération des comptes courants d’associés s’établit à 1,16 % au second trimestre 2021 (contre 1,23 % au premier trimestre 2021 et 1,18 % sur l’ensemble de l’année 2020).

Pour les sociétés arrêtant un exercice de douze mois au cours du troisième trimestre 2021, le taux annuel peut déjà être fixé :

Clôture de l’exercice
Du 30 juin au 30 juillet : taux à 1,18%
Du 31 juillet au 30 août : taux à 1,18%
Du 31 août au 29 septembre : taux à 1,18%

Tant qu’ils n’excèdent pas le taux maximum, les intérêts versés en rémunération des comptes courants sont déductibles du résultat fiscal de la société. Pour les associés, les intérêts qui leur sont versés, qu’ils soient déductibles ou non, constituent des revenus de capitaux mobiliers (sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés).

Les revenus de capitaux mobiliers sont soumis, au titre de l’impôt sur le revenu, au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 % (12,80 % + 17,20 % de prélèvements sociaux).

Les contribuables peuvent cependant opter pour l’imposition au barème progressif de l’impôt sur le revenu pour l’ensemble de leurs revenus soumis au PFU. Ils bénéficient alors de la déduction de 6,8 points de CSG. En outre, dans les sociétés soumises à l’impôt sur les sociétés, les intérêts non déductibles sont considérés comme des dividendes et bénéficient donc de l’abattement de 40 %.

Si la société versante relève de l’impôt sur le revenu, les intérêts non déductibles sont imposés comme des revenus professionnels.

Polo GTI : espèce en voie d’extinction

Automobile
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Dans le prolongement des versions restylées plus sages, Volkswagen avait annoncé l’arrivée d’une GTI. Promesse tenue avec une petite berline survitaminée de 207ch.

Les jours des petites berlines sportives thermiques sont comptés, on le sait. Elles désertent les gammes des grands constructeurs les unes après les autres, sacrifiées avec d’autant moins de scrupules qu’elles sont devenues des modèles de niche. À l’heure où les grands groupes industriels du secteur sont contraints de raisonner en termes d’émissions de CO2 et d’investir des milliards d’euros dans l’électrification à marche forcée de leur catalogue, elles ne pèsent pas lourd.

Quelques marques n’abdiquent pas. C’est le cas de Volkswagen en particulier. Lors de la présentation des versions restylées de son best-seller, VW avait promis une GTI. Elle vient d’être dévoilée, poursuivant une histoire de plus de deux décennies. Pour beaucoup, la Polo GTI est l’héritière directe de la Golf GTI originelle dont elle a peu ou prou les dimensions (4,07m de long) à défaut du poids (1 286 kg).

Cœur de la plus GTI des GTI : un 2l quatre cylindres turbo suralimenté de 207ch, accouplé à une boite DSG à double embrayage à sept rapports. Un attelage performant : 0 à 100 km/h en 6,5 secondes, couple maxi de 320Nm disponible entre 1 500 et 4500tr/mn.

Une voiture réactive

Disposant de trains roulants spécifiques avec notamment deux lois d’amortissements et quatre modes de conduite au choix agissant sur la direction, le moteur et le passage des rapports, blocage de différentiel électronique XDS en série, cette GTI répond aux desiderata de son conducteur. Elle peut recevoir une multitude d’équipements de sécurité et de confort et d’innombrables aides à la conduite dont un régulateur de vitesse actif prédictif pouvant aller jusqu’à l’arrêt complet.

La Polo GTI, comme ses sœurs moins turbulentes, se rapproche de la conduite autonome. Mais est-ce pour cela qu’on l’achètera ? À bord, place au tout numérique avec plusieurs choix d’écrans possibles et des systèmes d’info-divertissement de dernière génération.

Cette technologie fait bon ménage avec les signes traditionnels des sportives de la marque : touches de noir, de gris et surpiqûres rouges, sièges habillés du fameux tissu à carreaux « clark » gris-rouge et noir, monogrammes GTI apposés un peu partout. Bien campée sur ses jantes en alliage de 17 pouces (18 en option) laissant apercevoir ses étriers de reins rouges, assiette abaissée de 15mm : la Polo GTI reste fidèle à sa légende. C’est l’essentiel !

Cérèsia et le Crédit Agricole du Nord Est signent un contrat de financement syndiqué

Entreprises
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Partenaires historiques, le groupe coopératif Cérèsia et la Caisse régionale du Crédit Agricole du Nord Est viennent de signer un contrat syndiqué pour une période de 4 ans, avec trois options d’extension d’un an. Ce crédit permet de refinancer les encours existants et couvrir les besoins en fonds de roulement du groupe. Banque coopérative avec en partage les mêmes valeurs que Cérèsia, le Crédit Agricole du Nord Est, premier prêteur a été désigné comme coordinateur et agent de facilité.

Comme le Crédit Agricole du Nord Est, les 6 autres banques* de ce pool étaient déjà engagées dans le précédent financement des besoins d’exploitation du groupe coopératif. Pour ce nouveau prêt, chacune a renouvelé sa confiance à Cérèsia avec une quote-part de financement identique.

Pour Guillaume Lelouvier, directeur des marchés agro-alimentaires au Crédit Agricole du Nord Est, « ce refinancement concrétise notre partenariat durable avec le groupe Cérèsia et démontre notre volonté de progresser ensemble au service d’un même territoire. Pour cette première en tant que coordinateur et agent, nous sommes fiers d’avoir pu partager les ambitions en matière de RSE du groupe Cérèsia en les intégrant à part entière dans la documentation de crédit. À l’heure où l’Union Européenne vient de valider son Green Deal, nous sommes convaincus du rôle primordial que le groupe Cérèsia va continuer à jouer au cours des prochaines années dans la transition agro-environnementale de notre agriculture régionale. »

En effet dès son premier bilan RSE réalisé par le cabinet EcoVadis, le groupe coopératif s’est fixé des objectifs d’amélioration continue indexés à 4 critères : éthique, achats responsables, environnement, social et droit de l’Homme dont les performances vont s’appliquer sous forme de bonus ou malus sur la marge du financement.

Olivier Trubert, Secrétaire Général du groupe Cérèsia : « Par cette opération, notre groupe a sécurisé le financement de 4 campagnes au minimum. Le fait que l’ensemble de nos partenaires bancaires aient renouvelé à l’identique leurs engagements, démontre la confiance qu’ils ont en notre modèle. Suite à la dernière fusion, notre démarche en matière de RSE a été renforcée, nous sommes donc ravis de pouvoir intégrer et valoriser cette dimension auprès de nos prêteurs, qui eux aussi, partagent les mêmes convictions ».

À Guillaume Lelouvier de conclure, « mettre la finance au service de la RSE, c’est agir efficacement avec nos clients et partenaires dans l’intérêt de la société en favorisant la transition environnementale ».

*Banque Européenne du Crédit Mutuel, Caisse d’Épargne Grand Est Europe, Caisse.

Le CV-CNF et la CRVC poursuivent leur rapprochement

Champagne / In Vino
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Forts du temps de réflexion qu’ils ont su s’accorder pour finaliser les dossiers principaux, le Centre Vinicole - Champagne Nicolas Feuillatte (CV-CNF) et la Coopérative Régionale des Vins de Champagne - Champagne Castelnau (C.R.V.C.) définissent ensemble les prochaines étapes de leur projet et se placent désormais dans les meilleures dispositions pour finaliser le Traité de fusion.

Plusieurs commissions chargées d’établir les orientations stratégiques du projet vont élaborer la trame du nouveau Groupe qui résultera de cette opération. Y collaboreront les élus, membres des Bureaux de chaque structure, ainsi que les directeurs opérationnels concernés.

Les conclusions seront exposées à chaque Conseil d’Administration au mois de novembre 2021 pour validation, lesquelles seront traduites et approuvées dans un Traité de Fusion proposé ultérieurement en Assemblée Générale Extraordinaire.

Construction d’un plan à 5 ans

La date d’exécution votée par les Assemblées Générales Extraordinaires de chaque structure est annoncée au plus tard fin janvier 2022. « Instruits des performances 2020 et d’une vision de sortie de crise, nous sommes en ordre de marche pour construire un plan à cinq ans qui soit porteur pour la filière », déclare Christophe Juarez, Directeur Général du CV-CNF.

Les orientations stratégiques de ce projet vont être éclairées du potentiel d’un portefeuille de marques extrêmement complémentaires et d’une forte culture coopérative.

« Les associés-coopérateurs ont adhéré massivement au projet et sont persuadés d’un vif rebond après cette crise économique soudaine et brutale », déclare Emmanuel Comyn, Président de la CRVC.

« La mobilisation des équipes va être très forte, portée à la fois par le redémarrage de l’animation commerciale et par une vendange qui s’annonce automnale », affirme Véronique Blin, Présidente du CV-CNF. « L’implication de tous est indispensable pour envisager avec sérénité une nouvelle organisation à mettre en place dès l’exercice 2022. »

José Liotet nommé Président de Bouygues Bâtiment Nord-Est

Hommes et chiffres
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José Liotet a succèdé le 1er juillet à Philippe Jouy dans ses fonctions de Président de Bouygues Bâtiment Nord-Est et co-Gérant de Linkcity Nord-Est. Diplômé de l’ESTP, José Liotet a rejoint le Groupe Bouygues en 1988, en intégrant Pertuy Construction. Au cours de son parcours, il a occupé successivement des fonctions travaux, commerciales et de production.

Véritable entrepreneur et fin connaisseur du territoire nord-est, il a contribué au développement d’organisations innovantes et a pris une part active au rapprochement entre Norpac et Pertuy Construction puis à la création de Bouygues Bâtiment Nord-Est en 2015. Il pilotait jusqu’à présent les activités de production de l’entreprise en tant que Directeur Général Adjoint.

Il aura ainsi la responsabilité de poursuivre la dynamique engagée, à la fois pour garantir l’atteinte d’une performance durable et responsable et accélérer le développement de l’entreprise ainsi que son processus de transformation en lien avec les ambitions de Bouygues Construction.

Mise en application du Pass sanitaire

Collectivités
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En application du décret n°2021-699 du 1er juin 2021 modifié, à partir du 21 juillet 2021, le pass sanitaire doit être présenté par les personnes majeures, pour l’accès aux établissements, lieux et événements suivants, lorsqu’ils accueillent un nombre de visiteurs, spectateurs, clients ou passagers au moins égal à 50 personnes :

  • Les salles d’auditions, de conférences, de projection, de réunions, de spectacles ou à usagers multiples ;
  • Les chapiteaux, tentes et structures ;
  • Les établissements d’enseignement artistique, lorsqu’ils accueillent des spectateurs ;
  • Les salles de jeux et salles de danse ;
  • Les établissements à vocation commerciale destinés à des expositions, des foires-expositions ou des salons ayant un caractère temporaire ;
  • Les établissements de plein air y compris les parcs zoologiques, d’attraction et à thème ;
  • Les établissements sportifs couverts ;
  • Les établissements de culte, hors cérémonies religieuses ;
  • Les musées et salles destinées à recevoir des expositions à vocation culturelle ayant un caractère temporaire, relevant du type Y, sauf pour les personnes accédant à ces établissements pour des motifs professionnels ou à des fins de recherche ;
  • Les bibliothèques et centres de documentation, à l’exception des bibliothèques et universitaires et des bibliothèques spécialisées ;
  • Les événements culturels, sportifs, ludiques ou festifs organisés dans l’espace public ou dans un lieu ouvert au public et susceptibles de donner lieu à un contrôle de l’accès des personnes ;
  • Les navires de croisière et bateaux à passager avec hébergement ;
  • Le seuil de 50 personnes est déterminé en fonction du nombre de personnes dont l’accueil est prévu par l’exploitant de l’établissement ou du lieu par l’organisateur de l’événement ;
  • Le pass sanitaire s’applique aux participants aux compétitions et manifestations sportives soumises à une procédure d’autorisation ou de déclaration et qui ne sont pas organisées au bénéfice des sportifs professionnels ou de haut niveau, lorsque le nombre de participants est au moins égal à 50 sportifs par épreuve ;
  • Le pass sanitaire doit être présenté pour l’accès aux fêtes foraines comptant plus de 30 stands ou attractions

Quatre jours pour entreprendre, 15 minutes pour convaincre

Entreprises
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Une dizaine de jeunes de 8 à 12 ans de la Maison de Quartier d’Orgeval à Reims ont participé à un projet de Mini-Entreprise M® organisé par Entreprendre pour Apprendre Grand Est, financé dans le cadre du contrat de ville du Grand Reims. Créativité, travail en équipe, prise d’initiatives, responsabilités, découverte de leur potentiel et rencontre avec des professionnels étaient les maîtres mots de cette semaine.

Les jeunes ont eu quatre jours pour découvrir l’environnement et les acteurs économiques de leur quartier. Ils se sont organisés afin de passer d’une idée à un projet et ainsi découvrir leurs talents d’entrepreneurs en herbe, tout en affinant leur vision de l’entreprise. L’association Entreprendre pour Apprendre Grand Est a guidé les jeunes devenus mini-entrepreneurs, tout au long de ces quatre jours par le biais de techniques de créativité, d’animation, de réflexion et des outils pédagogiques.

Ensemble, ils ont collaboré et développé leur esprit d’initiative en apportant des solutions à la thématique : « Imaginez un bien ou un service qui pourrait améliorer le quotidien des habitants de votre quartier »

Entreprendre pour Apprendre Grand Est est une association à but non lucratif dont l’objet est d’aider les jeunes à révéler leur potentiel, à eux-mêmes et aux autres, à travers l’expérience concrète et collective de l’entrepreneuriat. Pour cela, nous développons le programme Mini-Entreprise®, décliné en plusieurs parcours, en fonction de l’âge, du temps disponible et des objectifs à atteindre dans un cadre pédagogique.

Quel que soit le parcours, des encadrants pédagogiques sont associés au projet, afin de garantir cadre éducatif et dispositif d’apprentissage, ainsi que des acteurs du monde économique pour apporter du réalisme et sens de l’innovation.

Aide pour les commerces multi-activités : 95 % des communes de l’Aisne concernées

Entreprises
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Les commerces multi-activités, situés en zones rurales, peuvent bénéficier d’une aide financière spécifique proposée par le gouvernement et gérée par le réseau des CCI. Il s’agit d’un dispositif spécifique en faveur des commerces multi-activités (établissements offrant plusieurs services : fermes-auberges, bars-tabacs, épiceries-point Poste, boulangerie- salon de thé etc.) en zones rurales dont l’activité est particulièrement affectée par les conséquences de la crise sanitaire.

Pour avoir droit à cette aide, les commerces doivent être situés dans des communes « peu denses ou très peu denses » au sens de l’Insee. 757 communes de l’Aisne sont concernées (liste détaillée sur le site de la préfecture de l’Aisne).

Cette aide s’adresse aux entreprises multi-activités, qui remplissent, cumulativement, les conditions suivantes :

  • avoir été créées au plus tard le 31 décembre 2020 ;
  • être un commerce indépendant fiscalement situé en France ;
  • avoir subi une interdiction d’accueil, en raison de la pandémie de coronavirus,
  • ininterrompue du public entre le 1er novembre 2020 et le 1er mai 2021 au titre d’au moins une de leurs activités ;
  • avoir subi une perte de chiffre d’affaires égale ou supérieure à 10 % entre le 1er janvier
  • 2021 et le 30 juin 2021 par rapport à la même période en 2019 ou à la période de référence ;
  • ne pas être éligible au fonds de solidarité.
  • avoir au moins une des activités secondaires ayant fait l’objet d’une interdiction d’accueil du public ininterrompue entre le 1er novembre 2020 et le 1er mai 2021 ;

Sont éligibles les activités suivantes :

  • Commerce d’alimentation générale, supérettes et magasins multi-commerces ;
  • Commerce de détail de produits à base de tabac en magasin spécialisé ;
  • Boulangerie et boulangerie-pâtisserie ;
  • Cuisson de produits de boulangerie ;
  • Fermes auberges.

Montant de l’aide

L’aide est égale à 80 % des pertes de chiffres d’affaires réalisées entre le 1er janvier 2021 et le 30 juin 2021, dans la limite de 8 000 € par entreprise. Le montant de l’aide est calculé par un expert-comptable, tiers de confiance à partir du chiffre d’affaires, sur la période éligible concernée de six mois (janvier-juin 2021).

Constitution du dossier

Les demandes d’aide pourront être déposées auprès des chambres de commerce et d’industrie (CCI), via une plateforme nationale, jusqu’au 31 octobre 2021.

Rozières-sur-Crise : le pont de la RD 831 doit être interdit à toute circulation avent d’être reconstruit

Collectivités
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Le Département de l’Aisne est propriétaire d’un patrimoine de l’ordre de 1000 ponts, dont l’âge moyen de construction date de 1940. Un suivi rigoureux de l’état de ces ponts est assuré, incluant notamment des visites et inspections périodiques, conformément aux instructions de surveillance fixées nationalement.

Les précipitations importantes de ces dernières semaines ont gravement endommagé le pont permettant le franchissement d’un bras de la Crise par la RD 831 à Rozières-sur-Crise La circulation ne peut être maintenue dans des conditions de sécurité suffisantes et un arrêté de police a dû être signé afin d’interdire toute circulation sur l’ouvrage et d’instaurer un itinéraire de déviation.

Des auscultations sont en cours afin d’évaluer les conditions techniques et administratives dans lesquelles l’ouvrage pourrait être reconstruit dans les meilleurs délais. Dans cette attente, les véhicules sont contraints d’emprunter une déviation via Septmonts, Ambrief et Chacrise.

Le Département est conscient que cette coupure représente une contrainte importante pour la circulation locale. C’est la raison pour laquelle, cette opération sera priorisée parmi les nombreux projets de réparations / reconstructions de ponts en cours.

Les études préalables à la reconstruction ont débuté par la commande de sondages d’auscultation des fondations de l’ouvrage. Elles se poursuivront par l’analyse des contraintes environnementales qui s’appliqueront à ces travaux et pourraient conditionner leur date de démarrage. Enfin, les solutions techniques qui seront retenues privilégieront les plus faibles délais de mise en œuvre.

Dans cette attente, des contrôles seront mis en place pour vérifier le bon respect des mesures de déviation.

Le Bâtiment Associé récompensé par le premier prix régional Fibois

Entreprises
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Fibois Grand Est a remis le premier prix Régional de la construction bois au Bâtiment Associé. L’entreprise de Muizon (Marne) est distinguée pour la réalisation de 68 logements de l’éco-quartier Rémavert à Reims.

Le trophée, qui récompense la construction des premiers immeubles de quatre étages en bois en Champagne Ardennes, a été remis par Fibois en présence de Jérôme FLORENTIN (directeur construction PLURIAL NOVILIA), Antoine Pagnoux (architecte chez ASP Architecture) et de Michael SIMIER (directeur construction bois LE BATIMENT ASSOCIE).

Antony Villéger élu président de la 2FPCO

Hommes et chiffres
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Après 3 mandats et 7 années à la tête de la 2FPCO (Fédération Française des professionnels de la Communication par l’Objet) Raphaël Hertault laisse son fauteuil de président à Antony Villéger, élu à l’unanimité par le Conseil d’administration de la 2FPCO (composé de 18 représentants provenant de tout l’écosystème métier), pour un mandat de 2 ans.

Âgé de 41 ans et diplômé de l’EM Lyon, Antony Villéger rejoint en 2007 l’Agence Objet Média SAMM Trading (Reims) pour en devenir Directeur Général en 2015. Pilote du collège Sport Solution de SPOSORA (organisation interprofessionnelle de l’économie du Sport), Antony Villéger est également Animateur de la commission communication de la Fédération Française des Hémophiles et président du comité Champagne-Ardenne.

Depuis 2018, il était Vice-président du collège Distributeur et Animateur de la commission responsable de la 2FPCO. « Dans notre monde en pleine mutation, la mission de la 2FPCO est plus que jamais de former, d’informer et faire valoir la capacité des objets médias à être utiles et responsables dans le quotidien des gens », explique Antony Villéger.

Indices des loyers commerciaux du 1er trimestre 2021

Hommes et chiffres
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L’Insee a publié les différents indices des loyers commerciaux servant de référence pour le plafonnement du loyer lors de la révision annuelle ou triennale et lors du renouvellement du bail.

  • Au 1er trimestre 2021, l’indice des loyers commerciaux (ILC) s’établit à 116,73 en hausse de 0,81 % sur un an et de 4,34 % sur trois ans. L’ILC s’applique aux baux de locaux commerciaux et artisanaux. Il est obligatoire pour les baux conclus ou renouvelés à compter de septembre 2014.
  • Au 1er trimestre 2021, l’indice des loyers des activités tertiaires (ILAT) s’établit à 114,87, en baisse annuelle de 0,57 % et en hausse de 3,07 % sur trois ans. Il s’applique aux baux des locaux de bureaux et des professions libérales. Il est obligatoire pour les baux conclus ou renouvelés à compter de septembre 2014.
  • L’indice du coût de la construction (ICC) du 1er trimestre 2021 s’établit à 1822 en hausse de 2,94 % sur un an. Pour la révision triennale, la hausse du loyer est plafonnée à 9,03 % (1er trim. 2018 : 1671). Pour le renouvellement du bail, la hausse du loyer est plafonnée à 12,67 % (1er trim. 2012 : 1617).
  • Le plafonnement peut être écarté en cas de modification notable de la valeur locative (caractéristiques du local, destination des lieux, obligations des parties, facteurs de commercialité, prix pratiqués dans le voisinage - Code de commerce, art. L145-33).

L’ICC ne peut plus être retenu pour les baux conclus ou renouvelés à compter de septembre 2014.

Insee : 21 juin 2021

Artisan Durable : réussir sa transition écologique simplement et efficacement

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Le réseau des CMA du Grand Est est fortement mobilisé pour accompagner les entreprises artisanales dans leur transition écologique, plus que jamais nécessaire pour moderniser leur activité, l’adapter aux nouveaux usages et aux attentes de leurs clients. Dans le cadre du plan France Relance, dont un des volets est dédié à l’écologie, la CMA Grand Est lance le focus Artisan Durable.

Le Plan France Relance, présenté en septembre 2020 par le gouvernement, a pour objectif de soutenir les entreprises face aux conséquences de la crise sanitaire et de penser à la France de 2030. Ce plan se divise en plusieurs thématiques, dont la compétitivité, la cohésion et l’écologie. D’où la création du focus Artisan Durable. La CMA Grand Est se mobilise pour permettre aux artisans d’engager leur entreprise dans la transition écologique, d’adapter leur activité aux différentes solutions existantes et d’accéder aux aides et formations disponibles.

En 2020 :
-  622 entreprises sensibilisées par la CMA Grand Est
-  500 entreprises accompagnées ou conseillées pour réussir la transition écologique

Avec Artisan Durable :
-  1 300 diagnostics par les conseillers CMA avant juin 2022
-  350 nouveaux accompagnements techniques et financiers d’ici fin 2022

Pour découvrir tous les accompagnements d’Artisan Durable : rendez-vous sur cma-grandest.fr/artisan-durable