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Nathalie Pasquet, nommée Directrice Régionale Déléguée de l’ademe Grand Est

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L’Agence de la transition écologique (ADEME) du Grand Est annonce la nomination de Nathalie Pasquet, 51 ans, au poste de Directrice Régionale Déléguée sur son site de Châlons-en-Champagne.

Son parcours de plus de 26 ans dans le domaine de l’environnement et son expérience en collectivité locale constitue une vraie richesse pour répondre à la demande grandissante des collectivités et des entreprises du territoire régional afin de leur permettre d’engager leur transition écologique et de s’adapter aux effets du changement climatique.

Diplômée de l’Ecole Nationale Supérieur d’Ingénieurs de Limoges, Nathalie Pasquet a démarré sa carrière au Secrétariat Général aux Affaires Régionales (SGAR) de Lorraine en tant que chargée d’études en environnement.

La nomination de Nathalie Pasquet intervient au moment où la direction régionale a décidé de nommer un référent entreprises et un référent collectivités sur chacun des 10 départements pour amplifier l’action de l’ADEME au cœur des territoires.

Orange mis en demeure de déployer entièrement la fibre à Laon, Saint-Quentin et Soissons

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Le déploiement de la fibre dans le département connait, comme l’a rappelé Pierre-Jean Verzelen, une situation très contrastée. Dans les zones rurales, l’USEDA, syndicat territorial pour l’énergie, a pris cette compétence dans le cadre d’un RIP (réseau d’initiative publique). Il a mené cette tâche à bien et les 750 communes environ de cette vaste zone sont aujourd’hui branchées à 100 % et gratuitement pour les entreprises et les particuliers.

En revanche, dans les agglomérations de Laon et Saint-Quentin et dans la ville de Soissons, le marché a été pris par Orange, qui s’est engagé à finir le travail avant la fin de 2022, après le report des échéances en raison du covid. On est loin du compte. A Laon et Soissons, la moitié des prises des demandeurs ne sont pas raccordées, et un peu plus de 10 % à Saint-Quentin.

L’Autorité de régulation des communications électroniques (ARCEP) a été saisie et, au terme d’une procédure contradictoire, a mis en demeure l’opérateur de remplir ses obligations, sous peine de sanctions. Olivia Grégoire, ministre déléguée aux PME, commerce artisanat et tourisme, l’a précisé dans sa réponse au sénateur Verzelen. Elle a aussi ajouté qu’Orange avait, en retour, contesté devant le Conseil d’Etat la décision de l’ARCEP. Il va falloir encore patienter pour avoir l’avis de la Haute juridiction administrative, comme le font les Axonais qui ne disposent toujours pas de la fibre.

Atlante inaugure ses bornes de recharge rapide à Saint-Memmie

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Atlante, la société du Groupe NHOA (NHOA.PA, anciennement Engie EPS) dédiée à l’infrastructure de charge rapide et ultra-rapide des véhicules électriques, a inauguré sa station de charge rapide à Saint-Memmie, près de Châlons-en-Champagne (Marne). La station comprend 8 points de charge rapide ouverts 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 aux clients de la zone commerciale et aux conducteurs de véhicules électriques.

Située le long de la nationale N44 et dans la zone commerciale très fréquentée de Saint-Memmie, cette station est la première d’un réseau qui, grâce à plus de 800 points de charge en construction, devrait bientôt mailler toute la France.

A Saint-Memmie, à proximité des grands axes routiers, cette station doit permettre aux conducteurs de véhicules électriques de bénéficier d’une charge rapide à la pointe de la technologie et de profiter de leur temps de charge grâce aux équipements situés dans cette zone commerciale, appartenant à Fulton, société de développement d’actifs immobiliers de premier plan.

Atlante prévoit de généraliser son approche différenciante sur l’ensemble du réseau : l’implantation des stations sur les des trajets réguliers des conducteurs ou des grands axes routiers et à proximité immédiate de zones de services telles que les centres commerciaux, les hôtels, les restaurants, les aires de loisirs.

Atlante dispose aujourd’hui de plus de 2 000 points de charge en ligne et en construction en Europe du Sud, avec pour objectif d’en compter plus de 3 000 d’ici la fin de l’année, 5 000 d’ici 2025 et 35 000 d’ici 2030.

Le groupe KUBE rachète le bureau d’études Eric De Marne

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Le groupe rémois KUBE, spécialisé en construction et immobilier d’entreprise, a annoncé officiellement l’intégration du fonds de commerce du bureau d’études Eric De Marne. L’acquisition a été réalisée en janvier 2023 et toutes les forces internes de l’entreprise De Marne font désormais partie du groupe.

Le rachat du fonds de commerce de ce bureau d’études CVC (Chauffage Ventilation Climatisation), répond à plusieurs objectifs pour KUBE : répondre davantage aux besoins de ses clients, développer son offre de service et pérenniser sa place en tant qu’acteur économique du territoire sur le marché de l’immobilier d’entreprise et de la construction.

« L’alliance des compétences internes des deux entreprises permettra à nos clients et à nos partenaires architectes, de bénéficier d’une offre d’ingénierie encore plus intégrée et performante », explique Clément De Kergorlay, Président de KUBE.

« Nous attendons de cette intégration une plus grande capacité à répondre aux besoins de nos clients. »

De son côté, Eric De Marne reste présent dans l’accompagnement de cette transition, pour faciliter ainsi l’intégration de son bureau d’études au sein du département ingénierie globale de KUBE avec qui il avait l’habitude de collaborer depuis plusieurs années.

D’ailleurs, pour finaliser cette passation, le groupe accueillera prochainement le futur Responsable Bureau d’Études CVC, qui prendra le relais d’Eric De Marne en son sein.

Pour rappel, KUBE est né en 2006 et compte aujourd’hui 55 salariés qui allient leur savoir-faire en construction, maîtrise d’oeuvre, ingénierie globale, architecture d’intérieur et numérique. Plus de 50 projets sortent de terre chaque année et une prévision de croissance de 30 % est prévue pour 2023.

250 offres d’emploi proposées au Forum du nucléaire

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Les acteurs de la filière du nucléaire se sont donnés rendez-vous début mars, dans la Pointe des Ardennes pour y proposer un large panel d’emplois. Et le moins que l’on puisse dire c’est que la filière suscite un large intérêt puisque plus de 600 personnes ont été recensées dans la salle d’Aubrives, au Forum des métiers « Chooz Time », organisé par la centrale de Chooz en partenariat avec l’association régionale des prestataires G.I.M. Est, Pôle Emploi, le FOREM, service public de l’emploi et de la formation en Wallonie ainsi que le Conseil départemental des Ardennes et sa Direction de l’Insertion et du Retour à l’Emploi (DIRE).

Ce grand rendez-vous destiné à faire connaitre les différentes filières du nucléaire a permis au grand public de rencontrer des professionnels du secteur afin de découvrir différents métiers avec un fort besoin de recrutement. EDF et 24 entreprises partenaires (dont Eiffage, Clemessy, Orano, Orys Ortec, Randstad, Ardatem, Ponticelli) proposaient en effet plus de 250 offres en CDI, CDD et en alternance sur des postes de chaudronnier tuyauteur, électricien, logisticien et mécanicien robinetier, soudeur et usineur, généralement bien rémunérés.

5 000 emplois sont actuellement à pourvoir en France et entre 10 000 et 15 000 à l’horizon 2030. Cette manifestation a aussi été l’occasion pour beaucoup de découvrir le Magical Industry Tour, le camion de l’UIMM qui sillonne régulièrement la Champagne-Ardenne, pour promouvoir les métiers de l’industrie.

Au lendemain de ce forum, le Comité Local Ecole Entreprise (CLEE) de la Vallée de la Meuse et la centrale de Chooz, premier employeur industriel dans les Ardennes, avaient convié les jeunes à la « matinale de l’orientation » afin de les aider et de les guider dans leur futur choix professionnel grâce à la présence de nombreuses entreprises et organismes de formation implantés sur le territoire.

Jean-Luc Balleux, président de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de l’Est

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Depuis janvier 2023, le Marnais Jean-Luc Balleux a succédé à Anne-Christine Frère à la tête de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes de l’Est, pour un mandat de 2 ans.

Regroupant les quelque 370 commissaires aux comptes des ressorts des Cour d’appel de Reims, Nancy et Metz, la Compagnie régionale est, d’une part, le relais de la Compagnie nationale et, d’autre part, l’instance de représentation et d’animation du réseau des commissaires aux comptes à l’échelle locale.

1er au 2e avril : Journées Européennes des Métiers d’Art

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Pour commencer le mois d’avril en force dans le secteur artistique, les Journées Européennes des Métiers d’art sont prévues du 1er au 2e avril dans le Grand-Est. L’occasion idéale afin de rencontrer des professionnels, de participer à des ateliers ouverts et à des manifestations pour découvrir et partager savoir-faire et passion dans ce domaine débordant de créativité.

L’événement regroupe au total :

  • 60 centres de formation aux métiers d’art.
  • 40 associations de professionnels.
  • Près de 3 000 artisans d’art, créateurs, restaurateurs d’objets.

Sur la programmation, retrouvez plus d’informations sur :

http://www.metiersdart.grandest.fr/

Bonus-malus des cotisations d’assurance chômage

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La première période de modulation des cotisations d’assurance chômage (bonus-malus) pour les employeurs d’au moins 11 salariés court de septembre 2022 à août 2023.

  • Un décret définit les modalités d’application du bonus-malus pour la seconde période de septembre 2023 à août 2024.
  • Les secteurs d’activité concernés sont identiques à ceux de la première période (secteurs dont le taux de séparation est supérieur à 150 % entre janvier 2017 et décembre 2019) : - Fabrication de denrées alimentaires, boissons, produits à base de tabac - Production et distribution d’eau, assainissement, gestion des déchets, dépollution - Autres activités spécialisées, scientifiques et techniques - Hébergement, restauration - Transports, entreposage - Fabrication de produits en caoutchouc, plastique et autres produits minéraux non métalliques - Travail du bois, industries du papier, imprimerie Les activités particulièrement affectées par la crise sanitaire (secteur S1) et dispensées de bonus-malus pour la première période, sont concernées par la seconde période.
  • Pour la deuxième période, l’effectif minimum de 11 salariés s’apprécie en fonction du nombre moyen de salariés au cours de chacun des mois de juillet 2022 à juin 2023 et, pour tenir compte des effets d’un franchissement du seuil, de l’effectif moyen annuel en 2019, 2020, 2021 et 2022.
  • Le bonus-malus tiendra compte du nombre de fins de contrats imputables à l’entreprise par rapport à l’effectif, sur la période de juillet 2022 à juin 2023.

ASI Group remporte le contrat de rénovation des hélicoptères Fennec de l’Armée de l’Air

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ASI Group a signé un contrat d’envergure concernant la rénovation de la flotte des hélicoptères Fennec de l’Armée de l’Air et de l’Espace en vue d’une mission de surveillance territoriale, lors de la coupe du monde de rugby 2023 en France, avec en vue les Jeux Olympiques et Paralympique de Paris 2024.

Après plusieurs mois d’étude et de travail de leurs équipes, ASI Group et Héli-Union, filiale du Groupe Sabena technics remportent un appel d’offre en co-traitance. D’un montant de plusieurs dizaines de millions d’euros, cet appel d’offre concerne la rénovation de la flotte des hélicoptères Fennec de l’armée de l’air avec l’intégration d’une caméra optronique et d’un système de transmission de données, telles que des vidéos ou de la cartographie, datalink.

Spécialiste de l’intégration de systèmes de mission, ASI réalisera les designs, les certifications civiles, la fabrication et la fourniture des kits d’installation et assistera Héli-Union pour les démarches de la certification militaire. La société Héli-Union, filiale du Groupe Sabena technics intègrera quant à elle les systèmes sur les Fennec de l’armée de l’Air et de l’Espace. L’installation de ce système de communication n’est pas une tâche nouvelle pour ASI Aviation, puisqu’elle a déjà procédé à l’installation d’un système similaire sur l’un de ses propres avions.

ASI Group a une part de ses activités liée au secteur de la Défense, à travers les différents contrats en cours et à venir, reconnue par sa récente intégration au Cercle de l’arbalète (cluster orienté sur les forces spéciales).

Cette nouvelle mission en partenariat avec Héli Union en fait partie puisque les hélicoptères Fennec embarquent depuis plus de 30 ans des tireurs d’élite et sont destinés à la protection du territoire intérieur français en première ligne.

Ces appareils peuvent également être détachés en OPEX. L’objectif de cette mission est d’avoir les premiers appareils opérationnels pour la surveillance de la coupe du monde de rugby 2023 qui se tiendra en France, avec en vue les Jeux Olympiques et Paralympique de 2024. Pour rappel, ASI Group est un groupe français qui regroupe deux sociétés distinctes.

La première des deux sociétés ASI Innovation, dont le siège social est à Reims près de Paris, a été créée en 2010 par une équipe de spécialistes de haut niveau tous issus du domaine aéronautique. Elle est spécialisée dans le domaine du développement et des intégrations de systèmes simples ou complexes sur tous types d’aéronefs à voilure fixe ou tournante.

La deuxième société, ASI Aviation, créée en 2014, a la charge du développement du fameux F406 (près de 80 avions dans le monde dont bons nombres exploités en avion de mission, de surveillance et de patrouille maritime).

Une pluie de médailles pour l’Aisne au Concours Général Agricole

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Outre les producteurs de maroilles, encore en vedette au récent Concours général agricole (CGA), bien d’autres agriculteurs, éleveurs ou viticulteurs, y ont glané de précieuses médailles. Et même le lycée agricole de Crézancy a été distingué. Pour le maroilles, c’est le fromager de Mondrepuis, Lesire et Roger, qui a mené la danse.

Il était bien accompagné par les Fromagers de Thiérache, à Nouvion-en Thiérache, qui ont récolté l’or dans la catégorie « mignon » (180g) et le bronze dans la catégorie « quart » (90g). Le palmarès du CGA indique bien d’autres distinctions au bénéfice de producteurs axonais.

Après le fromage, c’est le vin, effervescent évidemment, qui est à la fête. Les champagnes Bernard Figuet à Saulchery, aujourd’hui dirigés par le fils, Eric, ont obtenu 3 médailles, 2 en or pour leurs cuvées « Gourmandise » et « Pureté » et 1 en bronze pour « Subtilité ».

Les éleveurs ne sont pas en reste

« Marguerite », la star du GAEC Pruvot à Parfondeval, une rouge flamande de belle allure, a collectionné les titres : dans 3 catégories et, pour finir, celui de « grande championne ». Les ovins de race Suffolk, mâles et femelles, ont ramené plus d’une dizaine de médailles à chacun de ces deux éleveurs : Hubert Guinet, à Urvillers, et son collègue et ami Alban Passet, à Aubencheulaux-Bois.

Damien Patriat, nouveau directeur général des Hôpitaux Champagne Sud

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Diplômé de l’École des Hautes études en santé publique et titulaire d’une maîtrise en droit public de Sciences Po Bordeaux et de plusieurs formations en management, ce natif de Dijon âgé de 45 ans succède à Philippe Blua.

Ce dernier ayant été nommé directeur général de l’hôpital européen de Marseille. Riche de multiples expériences en tant que consultant en ressources humaines pour de nombreuses structures publiques et privées et également en qualité de directeur de l’autonomie à l’Agence Régionale de Santé Bourgogne-Franche Comté, Damien Patriat devient le pilote des établissements membres de la direction commune créée en 2015 dont le centre hospitalier de Troyes est l’établissement support.

Il assure également la direction du CHT dans le cadre de ses fonctions. Pour rappel, les différents établissements réunis au sein des Hôpitaux Champagne Sud représentent près de 4 500 emplois dans l’Aube pour un budget d’exploitation de 400 millions d’euros et 13 millions d’euros d’investissements annuels.

Le spectacle musical Prévert à Charleville-Mézières

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Le mardi 28 mars à 20 heures, retrouvez le spectacle musical Prévert, dirigé par Christian Olivier et Yolande Moreau. Avec de nombreuses chansons animées par trois musiciens, le chanteur et la comédienne revisitent ces poèmes forts en émotions sous une autre forme d’art.

La découverte de ses œuvres est ouverte à tout public.

Si cet événement vous intéresse, voici le lien de la billetterie :

https://web.digitick.com/index-css5-thcharlevillemezieres-pg1.html

À la billetterie du TCM :

Du lundi au vendredi de 13H30 à 18H30
Théâtre de Charleville-Mézières
Place du Théâtre
08000 CHARLEVILLE-MEZIERES

20 mars 2023 : Finale internationale du Trophée Mille

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Le 20 mars 2023, le trophée Mille sera remis en jeu dans une finale internationale à couper le souffle. Concours de cuisine et de service gastronomique, l’évènement rassemble 11 pays prêts à se départager afin de remporter la victoire.

Le Japon, la France, la Pologne, la République Tchèque, l’Italie, la Slovaquie, l’Australie, l’Allemagne et Taïwan se font face pour remporter ce prix tant convoité.

Les apprentis des établissements interprofessionnels et les élèves des lycées hôteliers auront aussi la possibilité d’y participer.

Le concours sera ouvert au public de 9h à 13h en accès gratuit au Centre des Congrès de Reims 12 boulevard du Général Leclerc. Le concours sera également retransmis sur le Facebook live du Trophée Mille.

Pour plus d’informations :

https://www.trophee-mille.fr/

100 mesures pour agir contre la violence en détention

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Le ministère de la Justice lance un plan national de lutte contre les violences en détention qui vise à mieux protéger les personnels de l’administration pénitentiaire, les partenaires et prestataires de l’administration et les personnes placées sous main de justice.

De fait, selon le ministère, le nombre de faits de violence est particulièrement important en détention avec 4 910 violences physiques sur agents et 11 669 violences physiques entre personnes détenues en 2022. Dans la continuité de la Charte interministérielle de prévention des phénomènes de violence, signée en novembre 2021 par le garde des Sceaux, le plan national de lutte contre les violences (PNLV) décline 100 mesures concrètes permettant d’agir sur les pratiques quotidiennes, afin de combattre toutes les formes de violences (verbales, physiques, matérielles, institutionnelles…).

Le PNLV entend en premier lieu développer une logique de prévention active. L’administration pénitentiaire est ainsi appelée à établir un diagnostic précis du phénomène et de son évolution dans chaque établissement. La prévention des violences repose également sur l’amélioration des dispositifs de sécurité : gilets pare-lames, brouilleurs de téléphone, lutte anti-drone, caméras-piéton, etc. Le plan vise enfin à renforcer la formation des personnels.

La formation continue des surveillants pénitentiaires à la gestion des conflits et aux gestes techniques sera rendue systématique, en privilégiant les exercices en condition réelle. Ce plan sera mis en oeuvre au premier semestre 2023 par la direction de l’administration pénitentiaire.

Coup d’arrêt au projet de « ferme éolienne » de Montloué

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Saisi par les investisseurs d’un nouveau projet d’implantation d’éoliennes dans l’Aisne, le Conseil d’Etat vient de leur infliger un nouveau revers. Il comble les adversaires de l’éolien à tout va et pourrait enterrer ledit projet.

Filiale française du groupe EDP (Energias de Portugal), EDP Renewables France Holding est un très gros opérateur dans les énergies éoliennes et solaires. Présent dans 14 pays, il emploie près de 2 000 personnes, totalise 1,8 milliards d’euros de chiffre d’affaire et se présente comme le n°4 mondial de l’éolien.

Il est à l’origine d’un projet de « ferme éolienne » à Montloué, village de moins de 200 habitants à la limite de l’Aisne et des Ardennes. Bien qu’il ne prévoie d’édifier que 6 éoliennes, pour l’instant, le préfet de l’Aisne a refusé, voilà 4 ans, l’autorisation nécessaire à son lancement.

EDPR a ensuite déposé recours devant le tribunal administratif pour faire annuler la décision préfectorale, mais le groupe a été débouté. Ayant fait appel, il a été également retoqué par la cour administrative d’appel de Douai. Et maintenant par le Conseil d’Etat.

« Saturation visuelle du paysage »

La Haute juridiction a validé le motif invoqué par le préfet et son analyse de la situation, comme l’avaient fait auparavant les magistrats administratifs de première instance et d’appel. Elle a estimé qu’il y avait bien « atteinte à la commodité du voisinage », provenant de la saturation visuelle du paysage autour de Montloué.

Elle a notamment relevé l’incontestable décompte des installations similaires « construites ou autorisées » recensées par la cour d’appel : « 2 parcs comportant un total de 18 éoliennes à 1 km (au plus) ; 7 parcs avec un total de 68 éoliennes à 5 km ; et 14 parcs comportant 126 éoliennes à 10 km. » Cette décision est bien sûr du goût des associations qui dénoncent le pullulement des éoliennes dans la région, comme Stop Eoliennes Hauts-de-France.

L’an dernier, une enquête du site Hello Watt montrait que la région concentrait 25 % des éoliennes de France, l’Aisne étant au 4ème des départements les plus équipés, avec 386 éoliennes en fonctionnement. La Somme, 1ère et de loin, en comptait déjà le double. Le tribunal administratif d’Amiens avait d’ailleurs, dès 2020, recalé un parc éolien en projet, pour cause de « saturation du paysage », évoquant même un « effet d’encerclement » des villages voisins.