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La CCI a mis en place la livraison gratuite pour Aisne Shopping

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Ouverte depuis 2021, Aisne Shoppingest une place de marché en ligne réservée aux commerçants et artisans locaux. Elle a été créée par la CCI de l’Aisne lors de l’épidémie de covid, pour aider les entrepreneurs à franchir le pas du « click and collect » qui s’est développé au moment des confinements.

Dans le contexte actuel d’incertitude et d’inflation, les sites marchands éprouvent eux aussi des difficultés. L’équipe de la CCI en charge d’Aisne Shopping a repéré que les frais de livraison, ajoutés à la hausse des prix, faisaient reculer certains acheteurs. À l’inverse, la remise desdits frais est une pratique courante pour les attirer et vaincre leurs réticences.

Celles-ci se sont révélées assez fortes dans la population rurale, éloignée des centres urbains, aux moyens souvent plus modestes et particulièrement dépendante des livraisons. Décision avait été prise en décembre dernier d’offrir la livraison pour booster les ventes de fin d’année. Opération concluante, puisqu’elle est prolongée cette année.

Concrètement, la CCI a décidé de prendre à sa charge la livraison, afin de favoriser le développement d’Aisne Shopping. Pour y avoir droit, il faut cependant faire un minimum de 25 euros TTC d’achats, hors produits frais. En retour, le client a l’assurance d’être livré dans les 72 heures.

Une nouvelle opportunité pour les produits locaux

La place de marché ouverte par la CCI bénéficie du soutien de plusieurs collectivités locales. Et parmi elles, il y a les communautés de commune de la Champagne picarde, qui regroupe 46 communes,de Retz-en-Valois, (54 communes dont Villers-Cotterêts), et du Pays du Vermandois (54 communes).

Aisne Shopping référence plus de 5 000 produits, présentés par 75 entrepreneurs. Ceux-ci peuvent bénéficier à chaque étape de l’expertise et des conseils de l’équipe qui l’anime.

Revell’East, le hackathon dédié à l’entrepreneuriat au féminin

Entreprises
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En France, un tiers des entrepreneurs sont des femmes. Aujourd’hui, les femmes osent de plus en plus se lancer dans la création d’entreprise. Une dynamique que souhaite encourager Revell’East, le hackathon dédié à l’entrepreneuriat au féminin. Il s’agit de la 3e édition du hackathon, qui a lieu cette année dans 3 villes du Grand-Est : Strasbourg, Nancy et Reims le vendredi 26 mai.

L’ambition de la journée est de bénéficier de la puissance de l’intelligence collective pour développer, faire évoluer et concrétiser une idée. Une opportunité pour celles qui ne sont qu’au début de leur projet d’entrepreneuriat et qui ont besoin de partager leurs idées et de bénéficier de conseils de coachs.

Pendant cette journée, les groupes de travail se rassembleront autour d’un projet innovant, puis présenteront leur production devant un jury.

Une lauréate sera désignée par le vote de l’ensemble des participantes. L’objectif est de présenter les 3 lauréates de chaque ville lors du 360 Grand Est le 23 juin devant un jury qui sélectionnera la lauréate Grand Est.

Pour le site de REIMS, Revell’East est co-organisé par Orange avec le programme #HelloWomen, Innovact et Village By CA.

Lien d’inscription : https://linktr.ee/revelleast2023

Retrouvez Revell’East sur les réseaux sociaux : Revell East | LinkedIn et @revell.east sur Instagram

Soissons mise à nouveau sur les illuminations pour captiver les visiteurs

Collectivités
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Quatre mois durant, du 27 mai au 23 septembre, un parcours illuminé, rythmé par 5 sons et lumières d’envergure, offrira aux visiteurs une déambulation nocturne et gratuite à la découverte de Soissons et de son histoire. La municipalité reconduit en l’améliorant l’animation « Soissons en lumière » lancée l’an dernier. C’est les jeudis, vendredis et samedis pendant les vacances et seulement les vendredis et samedis soir en dehors, de la tombée de la nuit jusqu’à minuit.

Cinq monuments emblématiques de la cité seront chacun mis en valeur par un spectacle son et lumière, qui épouse à la fois leur architecture et leur histoire, dans un ballet d’images vidéo et d’effets spéciaux. Ce sont l’ancienne abbaye Saint-Léger, l’Hôtel de Ville, l’église Saint-Pierre y compris les vestiges de l’abbaye Notre-Dame, le Pavillon de l’Arquebuse et la Cité de la Musique et de la Danse. Chaque animation dure 17 minutes et l’ensemble de la déambulation, 1 heure et demie. Chacun est libre de l’effectuer suivant son envie.

Les différentes parties de ces illuminations ont été conçues par Moment Factory, studio multimédia réputé mondialement pour ses créations et mises en scène de spectacles et d’évènements. S’y ajoute cette fois-ci une application pour smartphone, qui permet de suivre les récits de 5 personnages d’époques différentes au fil de la balade nocturne.

Un investissement « culturel » conséquent

La municipalité investit 6 millions d’euros dans cette opération, qu’elle estime avant tout « culturelle ». Elle la veut aussi « populaire et accessible à tous », donc gratuite. Pour justifier l’importance du budget qui lui est consacré, en période de sobriété énergétique, la ville invoque la qualité et la durée du spectacle offert. Elle souligne aussi ses retombées « dans l’économie locale » en attirant les visiteurs « dans les rues du cœur de ville », venant « irriguer les terrasses des bars et restaurants. » En tout cas, les Soissonais et les Axonais des environs seront fiers de voir leur cité en beauté sous les étoiles et heureux d’en profiter.

Récidive des petits excès de vitesse : renforcer l’éducation routière

Europe
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À partir du 1er janvier 2024, les excès de vitesse de moins de 5 km/h ne seront plus sanctionnés par un retrait de points, comme c’est actuellement le cas. Suite à cette annonce, faite le 19 avril par le ministre de l’Intérieur, les professionnels de l’éducation routière proposent de compléter le dispositif en cas de récidive afin « de limiter l’impact de cette mesure sur la sécurité routière et ainsi garantir à tous le maintien de la mobilité en toute sécurité ».

Ainsi, les conducteurs récidivistes pourraient se voir présenter la possibilité de réaliser une session de sensibilisation à la sécurité routière de 2 heures, au sein de l’une des écoles de conduite labellisée. Objectif ? Les alerter sur l’impact de leur comportement et les orienter vers une conduite plus sécurisée.

« La formation continue des conducteurs est une nécessité. Elle commence par l’accompagnement des récidivistes dans l’appréhension d’une conduite sécurisée pour tous et partout », explique ainsi dans un communiqué Patrice Bessone, le président du pôle éducation et sécurité routière de Mobilians.

Lancement de 40 fermes pilotes en Grand Est pour développer l’agriculture de demain

Entreprises
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Le lundi 5 juin, pour la journée mondiale de l’environnement, la Région Grand Est et ses partenaires du programme LIFE Biodiv’Est lanceront officiellement le début des travaux d’étude autour des 40 fermes pilotes en Grand Est.

Les 40 exploitants agricoles engagés sur 10 ans dans le programme LIFE Biodiv’Est ont pour mission de développer des pratiques agroécologiques au sein de leur exploitation pour concilier à la fois biodiversité et contraintes économiques.

Aux côtés de la Région Grand Est, la Chambre Régionale d’Agriculture Grand Est présente les outils et méthodes développés dans le cadre du programme LIFE Biodiv’Est pour accompagner la transition agroécologique des exploitations agricoles.

Les 40 fermes pilotes serviront de sites d’expérimentation dans la lutte contre l’érosion de la biodiversité et le changement climatique en Grand Est avec l’implantation de haies, de bandes enherbées ou encore la gestion différenciée des bords de champs.

Situées sur tout le territoire du Grand Est, les fermes pilotes serviront de vitrine pendant 10 ans pour vérifier l’efficacité de leurs actions et inciter la mise en place des pratiques environnementales vertueuses. Les 40 exploitations agricoles sélectionnées répondent à un cahier des charges techniques et représentent la diversité des modes de culture et de sols du Grand Est.

Cette action répond aussi aux engagements de la Stratégie Régionale de la Biodiversité de la Région Grand Est, comme la restauration de la biodiversité en milieux agricoles avec la plantation de 1 000 km de haies d’ici 2027.

Énergie verte : une nouvelle alliance pour développer l’éolien offshore

Europe
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Neuf pays ont décidé de s’engager dans la déclaration d’Ostende dans le but de créer la plus grande centrale électrique verte d’Europe.

Ce projet ambitieux permet de réunir : la Belgique, les Pays-Bas, le Danemark et l’Allemagne, déjà présents durant la première édition du sommet de la mer du Nord, et désormais : la France, l’Irlande, le Royaume-Uni, le Luxembourg et la Norvège.

L’objectif commun est de développer l’éolien offshore en mer du Nord jusqu’à atteindre 300 GW de capacités installées d’ici 2050. Pour cela, les états participants souhaitent stimuler les investissements. La volonté des pays de s’allier dans cette déclaration s’est traduite par une rédaction aisée.

En revanche, la réalisation de ce projet suppose un travail colossal, notamment de coordonner les projets entre les pays de l’alliance, afin d’étaler les chantiers dans le temps, mais aussi de garantir l’approvisionnement local en matières premières nécessaires, tels que les terres rares.

Certains pays, comme la France et le Luxembourg, y voient une opportunité de sécuriser la filière industrielle de l’éolien vis-à-vis de l’industrie chinoise, et ainsi développer la production et créer des emplois industriels sur le sol européen.

Le coût du projet s’annonce important, puisqu’en 2020 Bruxelles chiffrait les besoins d’investissements de l’Union Européenne à 800 Mds €.

Le coût du projet semblerait se profiler à la hausse du fait de l’inflation ayant touché l’ensemble de l’Europe. De ce fait, le projet nécessite d’être protégé de possibles attaques extérieures et les matériels doivent être standardisés afin d’augmenter au mieux les économies d’échelles.

L’apport de l’expertise de chaque pays compte afin de porter au mieux ce projet stratégique. Ainsi, la Norvège, partenaire énergétique incontournable se propose d’apporter son expérience en matière de production d’hydrogène vert, de photovoltaïque flottant et de séquestration de carbone.

Le Luxembourg, au vu du coût estimé, apportera son expertise en matière de financement. Afin d’assurer l’intégration de cette production d’éoliennes offshore dans le réseau électrique européen, les interconnexions entre les pays seront indispensables.

Pour cela, certains se lancent dans de nouveaux projets, notamment le Royaume-Uni et les Pays-Bas.

En effet, ces derniers ont annoncé le lancement, dès 2023, d’un projet de connexion baptisé « LionLink », les reliant aux parcs éoliens offshore, par câbles électriques sous-marins. Mais de nombreuses autres interconnexions devraient également voir le jour dès le début des années 2030.

Ma Champagne au patrimoine mondial célèbre la biodiversité

Champagne / In Vino
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A l’occasion de la Journée Internationale de la biodiversité le 22 mai, la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne s’engage à proposer un programme ouvert à tous.

Du 22 au 26 mai, plusieurs activités sont planifiées pour les personnes intéressées :

  • Une conférence sur l’« histoire environnementale du vignoble de Champagne des années 1650 aux années 1830 » le jeudi 25 mai à 18h30 au musée du vin de Champagne et d’archéologie régionale d’Epernay.
  • Une conférence sur le dernier né de la collection « Repères » de la Mission UNESCO : « Champagne, environnement et Développement durable : 40 ans d’histoire » le vendredi 26 mai à 9h30 à la bibliothèque Carnégie.
  • L’exposition photo « Les Mondes Parallèles par Michel Jolyot » en partenariat avec Epernay Agglo Champagne jusqu’au 31 mai à Mardeuil.
  • Ainsi qu’une visite du village de Cormicy le vendredi 26 mai à 9h30.

Séverine Couvreur, vice-présidente de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne en charge du groupe de travail Environnement et biodiversité, rappelle alors leur précédente participation en déclarant « c’est la troisième fois que nous nous concoctons un programme lors de la Journée internationale de la biodiversité qui s’est transformée cette année en semaine tant le sujet est important et conditionne notre propre existence et celle de nos activités. La Mission s’est engagée à protéger, défendre et transmettre le patrimoine champenois, en prenant en compte non seulement les aspects historique et culturel, mais aussi sa dimension naturelle ».

La lutte contre les feux de cultures s’organise à l’approche des moissons

Collectivités
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Pompiers et agriculteurs se sont rencontrés pour évoquer des feux de cultures, un fléau de la saison des moissons.

Une caniculaire journée de juillet 2022 a ainsi vu partir en fumée 280 hectares de récolte, dans 26 feux de culture. L’été 2019, en 4 jours, 147 feux avaient brûlé plus de 1 000 hectares. La réunion s’est tenue le 14 mai à la faveur du comice agricole de Rozoy-sur-Serre, sous le parrainage d’élus du département.

Mais ils ne sont pas contentés de parler de ces incendies brutaux et ravageurs qui démarrent dans les champs, ils ont aussi discuté de la meilleure façon de les limiter et de les combattre.

Des discussions fructueuses, qui ont débouché sur la rédaction d’un protocole de coopération, signé d’une part par le Sdis (Service départemental d’incendie et de secours) de l’Aisne, ainsi que des représentants du département, et de l’autre par l’USAA (Union des syndicats agricoles de l’Aisne).

Il est même prévu qu’il y ait une suite, sous la forme d’un débriefing à la fin des moissons, pour voir si la démarche aura été fructueuse et ce qu’on pourra améliorer.

Une stratégie en trois temps

Le premier temps est celui de la prévention. « D’abord mettre en place les moyens de communication entre le Sdis et les agriculteurs, précise le lieutenant-colonel Delage sur FR3 Hauts-de-France. Ils vont nous tenir au courant de l’état d’avancée des moissons. »

En pleine chaleur, quand la sécheresse étouffe la campagne, il suffit d’une étincelle, le choc d’une lame sur une pierre, pour faire partir le feu. Et si le vent s’en mêle, il devient difficile à juguler. Dans l’autre sens, les pompiers veilleront à montrer aux agriculteurs les précautions à prendre et les bonnes pratiques qui réduisent les risques d’incendie.

Le second temps est celui de la coordination. Le protocole avalise le rôle des « agriculteurs référents », mis en place l’an dernier. Ceux-ci se mettent à la disposition du Sdis, qui les appelle en cas de besoin. Le troisième temps est celui de l’action.

Avec leur savoir-faire et leurs moyens techniques, comme une citerne d’arrosage mobile ou une herse pour déchaumer le pourtour d’un champ, les agriculteurs fournissent une aide précieuse aux soldats du feu.

D’ailleurs, ils auront droit à une couverture par les assurances pour peu qu’ils soient requis par les pompiers. Le réchauffement climatique rend ces dispositions assurément nécessaires et peut-être insuffisantes.

Ouverture de nouveaux postes de policiers nationaux

Collectivités
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Dans le cadre de la loi d’orientation et de programmation du ministère de l’Intérieur (LOPMI) portée par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, la création de 8 500 postes de policiers et gendarmes est programmée dans le quinquennat, en complément des 10 000 postes créés dans le quinquennat précédent. Dans la région, les créations de postes se répartissent comme suit :

  • 3 dans la circonscription de sécurité publique d’Épernay ; 10 dans la circonscription de sécurité publique de Reims ;
  • 2 dans la circonscription de sécurité publique de Châlons-en-Champagne (Marne) ;
  • 2 dans la circonscription de sécurité publique de Sedan ; 1 dans la circonscription de sécurité publique de Charleville-Mézières (Ardennes) ;
  • 9 dans la circonscription de sécurité publique de Troyes (Aube) ;
  • 10 dans la circonscription de sécurité publique de Saint-Quentin ; 2 dans la circonscription de sécurité publique de Soissons ;
  • 2 dans la circonscription de sécurité publique de Château-Thierry (Aisne).

Une nouvelle prise pour La Citadelle d’Aÿ !

Entreprises
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Pôle d’entreprises et espace de travail partagé à Aÿ-Champagne, près d’Épernay, La Citadelle continue son expansion. À son siège principal de 700 m2 vient s’ajouter une annexe de 200 m2, mettant à disposition des entrepreneurs une dizaine de nouveaux bureaux.

Nouvelle étape dans le développement de La Citadelle. Après sa création en 2012, suite à la rénovation des locaux de l’ancienne PTPM (entreprise d’équipement automobile), le pôle entrepreneurial fondé par Virgile Lacroix, chef d’entreprise et fondateur de l’agence de marketing et business Cidéo, connaît une phase d’expansion significative.

La communauté de citadins s’agrandit

Citadins, c’est le nom par lequel on appelle la cinquantaine de salariés et de chefs d’entreprises justement réunis au sein de la Citadelle et évoluant dans des milieux aussi variés que le service aux entreprises, le digital, la communication, le marketing, la vidéo, ou encore l’architecture intérieure. Avec cette extension, la communauté s’élargit pour intégrer de nouveaux chefs d’entreprises, exerçant seuls ou aux côtés de leurs collaborateurs.

Une dizaine de nouveaux bureaux de 14 M2 à 25 M2

Ainsi, outre la possibilité d’adhérer à un espace de co-working (Zam, qui a fait un saut de puce pour intégrer ses nouveaux bâtiments), différentes formules permettent la location de bureaux individuels entre 14 et 25 m2, comprenant un service fibre dédié, la mise en place d’un espace cuisine et une salle de réunion commune réservée aux locataires de l’espace.

Les points forts :

  • Tarification attractive : dès 257 € HT/ mois hors charges.
  • Situation privilégiée : à proximité de la Gare d’Aÿ, le long de la Voie Verte, avec parking.
  • Ouverture 24h/24 7J/7 dans des conditions d’accès sécurisé.

Accompagner au mieux les besoins des entrepreneurs

« Dans nos sociétés où le virtuel domine, il apparaît essentiel de continuer à favoriser les relations humaines. Avoir son propre espace de travail constitue un facteur de croissance important, et qui plus est, un vivier d’idées dans cet espace d’échanges entre entrepreneurs », insiste Virgile Lacroix, fondateur de La Citadelle.

Arrêté de catastrophe naturelle pour 22 communes de l’Aisne après la sécheresse de 2022

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Il était sans doute temps pour ceux qui avait subi des dégâts lors de ces épisodes de sécheresse, qui remontent à un an pour certains. L’arrêté du gouvernement, publié au J.O. la semaine dernière, fait remonter au 1er avril 2022 le début de la période qui détermine l’état de catastrophe naturelle et ceci pour 18 des 22 communes concernées dans l’Aisne.

Certains propriétaires ont dû prendre leur mal en patience. Il n’est pas inutile de rappeler que la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle sert essentiellement à accélérer l’indemnisation des dégâts par les assurances…

Parmi les « catastrophes » provoquées par la sécheresse, il n’y a pas que les incendies ou les pertes de récolte, mais aussi la fragilisation des bâtiments. Ceux qui sont édifiés sur des sols argileux, qui se gonflent à l’humidité et se rétractent à la chaleur, sont les plus exposés.

En langage officiel, on appelle cela « des mouvements de terrains différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols ». Ceux-ci ont parfois une grande ampleur et entraînent des failles dans les murs porteurs, parfois jusqu’à leur affaissement.

Aux quatre coins du département

Les communes reconnues de ce fait en état de catastrophe naturelle se situent aux quatre coins de l’Aisne, dans le sud vers Château-Thierry, dans le Soissonnais, dans le nord et le nord-est. On relève cependant une certaine concentration dans la région autour de Chauny et Tergnier.

Les sinistrés, comme le rappelle la préfecture, disposent d’un délai de 30 jours à compter de la publication de l’arrêté pour effectuer leur déclaration auprès de leurs compagnies d’assurances. Et celles-ci sont, à la différence de l’administration, tenues de faire diligence.

Apprendre, s’ouvrir, croire en soi et réussir : une journée pour ouvrir le champ des possibles aux collégiens du territoire, le 25 mai 2023 à l’UTT

Collectivités
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Jeudi 25 mai 2023, l’Université de technologie de Troyes (UTT) accueillera 250 élèves de 4e et 3e des collèges Marie Curie, Les Jacobins et Pierre-et-François-Pithou de Troyes, Pierre Brossolette et Albert Camus de La Chapelle Saint-Luc, Jean Jaurès de Nogent-sur-Seine, Paul Langevin et Le Noyer Marchand de Romilly-sur-Seine, pour une journée Cordée « Sciences, technologie et avenir » portée par l’UTT.

250 collégiens, 8 collèges, 16 enseignants accompagnateurs tuteurs, une vingtaine d’étudiants et toute une communauté éducative élargie (parrains, marraines, entreprises mécènes, partenaires) sont mobilisés pour garder le lien, partager une journée entre concours d’innovation, découverte de l’enseignement supérieur, rencontres et cérémonie de récompense de leur créativité.

Cette journée célébrera également la fin du dispositif des Cordées de la réussite de l’année 2022-2023, une riche année d’accompagnement des élèves dans leur orientation, dans le cadre d’un programme d’actions élaboré autour d’ateliers scientifiques, technologiques et culturels (shooting photo, tour infernale, scène de films, hacking, cuisine moléculaire, fake news, éloquence, découverte de la voile, découverte de l’espace, conception éco-responsable, gestion de projet solidaire…).

En équipe de 6 ou 7 élèves, encadrés et accompagnés par les étudiants tuteurs de l’UTT, des professionnels de l’association Entente des Générations pour l’Emploi et l’Entreprise (EGEE), de partenaires du programme et l’équipe Cordée UTT, les collégiens imagineront et inventeront des solutions nouvelles et plus responsables pour améliorer la qualité de vie des citoyens et le respect de l’environnement.

Les prochains ateliers et forum de la Mets pour les entrepreneurs de Thiérache

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La Maison des entreprises de Thiérache et de la Serre (Mets) poursuit inlassablement son travail d’ouverture et de formation en ce printemps. Elle le fait à travers des rencontres, des ateliers et un forum, qui se renouvellent au fil des mois et des saisons.

Le 6ème Forum « Entreprendre en Grande Thiérache » se tiendra le 6 juin de 14h à 18h, à La Capelle, sous la Halle Michel Flandre. Il est organisé en partenariat avec la plateforme régionale Proch’emploi, ainsi que Pôle Emploi et RESA. Y prendront part une vingtaine de structures spécialisées dans l’accompagnement des créateurs ou repreneurs d’entreprise, dans le domaine fiscal, social, financier, etc.

Il coïncidera avec la semaine de l’artisanat (5-11 juin) et donnera lieu à un « job-dating spécial artisans », ouvert à tous ceux qui sont en recherche de collaborateurs.

La Mets convie également artisans et commerçants à une rencontre à Guise le 11 mai prochain à 7h30, animée par Valérie Doublet, créatrice et gérante de Valifleurs. Echanges et petit déjeuner sont au menu.

Des thèmes actuels

Un atelier se tiendra à Hirson (Sémaphore bâtiment B), le 15 mai à 18h30, pour mieux « Booster sa communication sur les réseaux sociaux ». Il sera conduit par Nina Cardon, intervenante freelance experte dans ce domaine.

Elle abordera 4 thèmes complémentaires : Améliorer sa visibilité / Quels outils utiliser / Comment toucher sa cible / Comment générer du contenu
Enfin, le 29 juin à 19h, dans la Halle Marie de Lorraine à Guise, une conférence aura lieu sur un thème apparemment attrape-tout : « Comment sentir l’air du temps et s’y préparer ».

Mais Anne-Delphine Beaulieu la nourrira de toute son expérience de directrice de la Responsabilité sociale et environnementale et de la transformation digitale au sein du groupe LISI.

Elle est membre du comité exécutif de cette société leader dans les fixation et composants d’assemblage pour l’industrie automobile et aérospatiale, qui emploie plus de 10 000 personnes sur 3 continents et dont le siège est à Grandvillars, près de Belfort.

Pour toutes ces activités, renseignements et inscriptions au 03 23 91 36 50 ou via rets@enthierache.com

Le programme DigiTruck de Huawei arrive dans les Ardennes pour favoriser l’inclusion numérique

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Pendant 4 mois, un camion reconverti en salle de classe connectée dispensera des formations gratuites au numérique plusieurs fois par jour dans toute la région. Le DigiTruck poursuit son parcours en France et prend la direction de la Région Grand Est où il restera jusqu’à fin juin 2023.

C’est la quatrième étape française du DigiTruck qui a déjà traversé les Hauts-de-France en 2021 pour prendre la route, en 2022, de l’Île-de-France puis de la Région Sud.

A date, le camion numérique de Huawei a accueilli plus de 3 600 personnes dans 23 villes. Le DigiTruck sera notamment présent à Revin (Ardennes) du 15 au 27 mai et dispensera des formations gratuites au numérique afin de favoriser l’inclusion sociale et professionnelle des publics éloignés du numérique.

Réduction des aides aux chantiers d’insertion

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Le coup de frein soudain de l’Etat sur ses engagements envers les chantiers d’insertion va les affecter sans tarder. L’enveloppe accordée à ceux-ci dans la région est réduite de 17 millions d’euros, suivant une annonce discrète du ministère du Travail.

Elle passe de 202 millions à 185 millions d’euros pour l’année, ce qui se traduit pour le seul département de l’Aisne par une réduction de plus d’1,8 millions d’euros.

Les chantiers d’insertion sont un dispositif relativement efficace de retour à l’emploi. Il s’agit de chantiers d’intérêt public, encadrés par des formateurs motivés, dont les matériaux sont financés par les collectivités et le complément de rémunération des chômeurs volontaires par l’Etat.

Les CDDI (contrats à durée déterminée d’insertion) vont de 4 mois à 2 ans. Dans l’Aisne, l’un des départements les plus touchés par le sous-emploi, lesdits chantiers jouent un rôle important.

Emplois menacés

Selon le président du conseil départemental, Nicolas Fricoteaux, 105 emplois à plein temps ou équivalent vont être menacés. Ce qui va évidemment impacté la poursuite de certains chantiers en cours et d’autres qui étaient programmés.

Dans un courrier adressé au ministre du Travail, Olivier Dussopt, il dit s’inquiéter à propos de l’expérimentation du « RSA rénové » en cours dans l’Aisne et d’autres départements, dans laquelle des chantiers d’insertion sont appelés à fournir les 15 à 20 heures de travail hebdomadaire exigés des allocataires.

Il semble cependant acquis que seules les collectivités seront concernées par les réductions annoncées. Les associations et les « entreprises d’insertion » qu’elles animent ne devraient pas être impactées. Sans quoi, c’est tout le dispositif de réinsertion dans l’emploi par les ACI (ateliers et chantiers d’insertion) qui risquerait d’être déstabilisé.