Vite lu

Les fonds européens plus facilement mobilisables après une catastrophe

Europe
Publié le

Deux nouvelles lois de l’Union offriront un financement rapide pour les mesures de récupération à la suite de catastrophes naturelles qui se sont produites après le 1er janvier 2024 : inondations et aux incendies de forêt survenus en Europe centrale, orientale et méridionale en septembre 2024. D’une part, la proposition de soutien régional d’urgence à la reconstruction (« Restore ») permettrait ainsi aux pays de l’Union européenne de canaliser plus facilement les fonds européens de développement régional (Feder) et les fonds de cohésion vers la reconstruction après une catastrophe.

D’autre part, les pays de l’Union européenne disposant de fonds non dépensés au titre des programmes de développement rural (Feader) pourront accélérer l’utilisation de ces fonds pour compenser les pertes subies par les agriculteurs, les sylviculteurs et les PME actives dans ces secteurs qui ont subi la destruction d’au moins 30 % de leur potentiel de production. Cet argent sera versé sous forme de montants forfaitaires et sera entièrement couvert par des fonds de l’UE. Les paiements aux bénéficiaires seront effectués d’ici la fin de l’année 2025.

Ainsi, le Feder de l’Union pourrait financer des projets de reconstruction à hauteur de 95 % de leur coût total. Afin de fournir rapidement des liquidités à ceux qui en ont besoin, un préfinancement supplémentaire pouvant aller jusqu’à 25 % du montant total serait également mis à disposition. La proposition permettrait une utilisation plus souple des fonds du Fonds social européen Plus pour financer des programmes de travail à court terme, soutenir l’accès aux soins de santé et fournir des produits de première nécessité.

En 2025, les changements proposés devraient permettre de mobiliser 3 Mds€ de financement en concentrant les paiements sur la période 2025-2027. Les deux lois doivent maintenant être formellement approuvées par le Conseil. Elles entreront en vigueur un jour après leur publication au Journal officiel de l’Union européenne pour la loi « Restore » et le jour de sa publication pour le dispositif Feader.

L’Italienne Bruna Szego en lice pour présider l’autorité de lutte contre le blanchiment

Europe
Publié le

Lors d’un vote le 18 décembre 2024, les députés européens ont soutenu la nomination de la candidate italienne Bruna Szego à la présidence de l’Autorité européenne de lutte contre le blanchiment de capitaux. Bruna Szego, qui dirige actuellement l’unité de surveillance et de réglementation de la lutte contre le blanchiment de capitaux à la Banque d’Italie, a recueilli 569 voix pour, 20 voix contre et 61 abstentions.

Basée à Francfort, la nouvelle Autorité européenne de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (AMLA) est chargée de coordonner les actions des cellules nationales de renseignement financier et de superviser directement certaines entités financières à risque présentes dans plusieurs États membres. Pour être nommée Présidente de l’AMLA, Bruna Szego a encore besoin du soutien d’une majorité qualifiée au Conseil européen.

Amir Reza-Tofighi, 40 ans, est élu président de la CPME nationale

Hommes et chiffres
Publié le

Chef d’entreprise dans le secteur des services à la personne et créateur de plusieurs entreprises dans la tech, Amir Reza-Tofighi est le plus jeune dirigeant à être porté à la présidence de la CPME, première organisation patronale interprofessionnelle française en nombre d’entreprises adhérentes. Diplômé de Centrale Supélec et de HEC, il a co-fondé à l’âge de 21 ans Vitalliance, entreprise d’aide à domicile pour les personnes dépendantes, dont il a pris la direction, seul, en 2014. L’entreprise est devenue un acteur majeur du secteur.

Il a également co-fondé Heetch, plateforme de transport nocturne, et Click and Boat, site de location de bateaux entre particuliers, deux entreprises aujourd’hui présentes à l’international. En parallèle, il s’est engagé dans la défense de l’entrepreneuriat. Il a présidé la Fédération française des services à la personne et de proximité (Fédésap) de 2016 à 2022. Après avoir occupé plusieurs mandats pour le compte de la CPME, il a été nommé président de la commission Innovation, où il a notamment piloté un programme de déploiement de l’IA dans les TPE-PME. Il siège, par ailleurs, au comité exécutif de la CPME nationale depuis 2019.

Nucléaire : 10 000 recrutements dans la filière sur les 10 ans à venir

Les Petites Affiches Matot Braine
Publié le
Le nucléaire prévoit de recruter 10 000 personnes par an d’ici à 2034. (©France Travail)

Troisième secteur industriel, le nucléaire occupe une place importante dans l’économie française, avec plus de 200 000 emplois directs et indirects en 2024. Une place que la filière n’est pas près d’abandonner. L’avenir énergétique de la France repose en effet sur la substitution des combustibles fossiles par la production massive d’électricité décarbonée, renouvelable et nucléaire.

Pour y parvenir, dans le cadre des investissements du plan France 2030, la filière bénéficie ainsi de 1,2 Md€ de fonds publics pour favoriser l’émergence de nouveaux réacteurs de petite taille et développer la formation aux métiers du nucléaire. De fait, le secteur prévoit de recruter 100 000 nouveaux talents d’ici à 2034, soit 10 000 embauches équivalent temps plein par an.

Ces recrutements permettront d’accompagner le programme de construction des nouveaux réacteurs EPR2, l’exploitation, la maintenance et le grand carénage des installations existantes, ainsi que les travaux de recherche et développement sur les réacteurs innovants. Une croissance des effectifs qui repose principalement sur les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les petites et moyennes entreprises (PME), fournisseurs de la filière.

Pour répondre aux besoins de recrutement et susciter des vocations, l’Université des métiers du nucléaire et France Travail fédèrent leurs différents partenaires à l’occasion de la semaine des métiers du nucléaire, du 3 au 7 février 2025. Un programme d’animations varié, comprenant des visites de sites, des rencontres, des ateliers immersifs, des forums et des webinaires thématiques, afin de valoriser les opportunités de cette filière d’avenir.

Plusieurs de ces événements se déroulent en Occitanie dont notamment une rencontre entre jeunes en recherche d’emploi, collégiens, lycéens, étudiants et entreprises du secteur le 1er février à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard. Le 4 février, toujours à Bagnols-sur-Cèze, un forum est organisé qui réunira près de 80 ETI et PME. Objectif : pourvoir quelque 250 offres d’emploi.

Les femmes ne représentent encore que 22 et 24 % des effectifs de la filière contre 30 % dans l’ensemble de l’industrie. Pour combattre les stéréotypes, le 6 février, à Valence d’Agen en Tarn-et-Garonne, les femmes en recherche d’emploi seront plus particulièrement ciblées. L’occasion de leur présenter les métiers du nucléaire ainsi que les opportunités d’emploi et les parcours proposés par France Travail pour l’accès à ces emplois.

Le lendemain 7 février, à Castelsarrasin, cette fois c’est une rencontre avec le GIE Atlantique (association régionale de partenaires de l’industrie nucléaire) qui sera proposée. Elle permettra d’en savoir plus sur le fonctionnement d’une centrale, les métiers existants ainsi que les prérequis et savoir-être pour exercer dans ce secteur.

Pour en savoir plus et vous inscrire à l’un de ces événements, consultez le programme sur Mes évènements Emploi en sélectionnant l’opération « Semaine du nucléaire »

Six entreprises agricoles et viticoles récompensées à la cérémonie des Prix régionaux de la Dynamique Agricole et Viticole

Entreprises
Publié le

La BPALC a récompensé six dirigeants d’exploitations agricoles et viticoles du Grand Est. Ces trophées de la Dynamique Agricole et Viticole sont plus qu’un révélateur de talents, ils récompensent l’excellence du monde agricole et viticole depuis 34 ans.

Marc THIRION, Directeur d’Exploitation Entreprises et Marchés Spécialisés et Patrice CONRAUD, Directeur des Centres d’affaires Agri-Viti de la Banque Populaire Alsace Lorraine Champagne ont eu le plaisir de mettre à l’honneur ces six agriculteurs lors de la soirée de remise des « Prix régionaux de la Dynamique Agricole et Viticole 2024 » de la BPALC qui s’est déroulée au siège de la banque à Metz.

Ces « Prix régionaux de la Dynamique Agricole et Viticole » de la BPALC font référence dans le monde agricole et viticole. Ils valorisent ainsi les acteurs de ces secteurs indispensables à l’économie française d’aujourd’hui et plus encore de demain. Ils distinguent des exploitants agricoles et viticoles, performants et innovants, à travers cinq catégories : création d’entreprise, performance technique, valorisation et innovation, viticulture et enfin performance entrepreneuriale.

Six Lauréats Récompensés Dont Un Prix Coup De Coeur Du Jury

Après délibération, six exploitations agricoles et viticoles parmi les 17 dossiers finalistes ont été élues par trois jurys régionaux composés au total de 40 membres, représentants de la profession agricole (organisations professionnelles agricoles, ministère de l’Agriculture…) et de la BPALC.

Les lauréats :

Valorisation et Innovation : SCEA ZFARM à Romain (51) : En 2019, Pierre Harlaut crée la SCEA ZFARM, une pépinière hybride avec une partie de la production en aquaponie et l’autre en pleine terre. Le principe est simple : les trois protagonistes sont des poissons, des plantes et des bactéries. Les poissons sont nourris ; ils font des déjections qui sont transformées par les bactéries en nutriments ; les plantes se nourrissent de ces nutriments et redonnent de l’eau propre aux poissons. Avec ce circuit fermé, cette technique économise 90 à 95 % d’eau par rapport à l’agriculture classique. Avec trois employés, Pierre Harlaut exploite 12 ha en bio labellisé. Son objectif annuel est de produire 100 000 plans destinés aux agriculteurs.

Performance technique : GAEC DU HAUT DE LA VIGNE à Mirecourt (88)

Viticulture : SAS Bernard HAAS, à Kaysersberg Vignoble (68)

Performance entrepreneuriale : LES JARDINS LORRAINS, à Cons-la-Grandville (54)

Création d’entreprise : EARL Domaine de MAUSSEMONT, à Creue (55)

Coup de coeur : EARL DE L’ETOILE, à Vaudeville-le-Haut (55)

L’Adie Ocitanie se mobilise pour aider les personnes issues des quartiers à créer leur boîte

Les Petites Affiches Matot Braine
Publié le

Reconnue d’utilité publique, l’Association pour le droit à l’initiative économique (Adie) a pour vocation de promouvoir la création d’entreprise comme vecteur d’émancipation et d’insertion professionnelle durable. Elle accompagne les porteurs de projet qui n’ont pas accès aux financements bancaires traditionnels via des micro-crédits dont le montant peut aller jusqu’à 12 000 €. Elle s’appuie pour ce faire sur un réseau d’établissements bancaires partenaires.

En 2023, l’Adie Occitanie - forte de 39 salariés et de 72 bénévoles - a accompagné financièrement 2 019 personnes (+12 %) dont 1 439 entrepreneurs (+11 %). Un volume d’activité historique. Dans les faits, cela représente 2 845 opérations de financement, pour un montant total de plus de 9,9 M€ (+29 %). Parmi ces aides, on dénombre 1 571 micro-crédits professionnels (+ 8 %) attribués pour le démarrage ou le développement d’une activité. 560 prêts d’honneur ont également été attribués.

Mais alors que dans les quartiers prioritaires relevant de la politique de la ville les créateurs d’entreprise sont aussi ambitieux qu’ailleurs, il y a sept fois moins d’entrepreneurs que dans le reste de l’Hexagone. Difficultés d’accès au financement, manque d’information sur les aides existantes, barrières mentales, faible intégration au réseau d’acteurs locaux... les freins sont multiples et tenaces.

C’est justement pour inverser la dynamique et ainsi combler le fossé de l’accès à l’initiative économique que l’Adie lance une nouvelle campagne d’information nationale gratuite. Du 3 au 7 février 2025, en Occitanie, une vingtaine d’événements (ateliers, réunions d’information, etc.) sont programmés en présentiel et en ligne, pour partager conseils, services et faire passer le message que l’entrepreneuriat est ouvert à toutes et tous, y compris dans les quartiers.

Une initiative salutaire alors que le territoire occitan compte 108 quartiers prioritaires labellisés. Actuellement, l’Adie Occitanie accompagne chaque année plus de 240 entrepreneurs issus de ces territoires. D’ici 2027, l’association ambitionne d’en soutenir 400. « Les entrepreneurs des quartiers démarrent avec plus de freins que ceux des autres territoires. Près de 6 sur 10 vivent sous le seuil de pauvreté. Ils ont souvent plus de difficultés à accéder au crédit bancaire et ils manquent de modèles d’entrepreneurs autour d’eux auxquels s’identifier et demander des conseils. Pourtant, des solutions comme celles du microcrédit accompagné de l’Adie existent », insiste Christophe Nicaud, directeur régional.

Rien qu’à Toulouse et son agglomération, ce ne sont pas moins de huit temps forts qui sont proposés. Mardi 4 février, de 14 heures à 16 heures, l’agence Adie située 2 rue Raymond Lizop ouvre ses portes pour faire découvrir les missions de l’association et donner les premiers et précieux conseils pour ceux et celles qui souhaitent créer leur boîte. À Muret, toujours le 4 février, rendez-vous à l’Espace emploi entreprise Jean Jaurès pour participer à l’atelier : « Je construis mon projet ».

Pour s’inscrire et découvrir l’ensemble des évènements imaginés par les équipes en région, dont des échanges inspirants avec des entrepreneurs ayant déjà franchi le pas, rendez-vous directement sur le site de l’association en cliquant ici.

Aide financière à l’apprentissage

Informations Juridiques
Publié le

L’aide exceptionnelle pour l’embauche d’un apprenti est prolongée en 2025 mais son montant est réduit.

  • Pour les entreprises de moins de 250 salariés, le montant de l’aide versée pour la première année d’exécution du contrat d’apprentissage est de 5 000 euros, contre 6 000 euros antérieurement. Ce montant s’applique aux contrats signés à compter du 1er janvier 2025. L’aide concerne l’embauche d’apprentis préparant un titre ou diplôme jusqu’au niveau 7 (bac + 5).

Signalons que l’aide attribuée pour les apprentis préparant un diplôme au plus équivalant au baccalauréat (niveau 4) est un dispositif pérenne depuis 2023. Dans l’attente d’un futur décret, cette aide resterait donc fixée à 6 000 euros pour les contrats conclus entre le 1er janvier 2025 et la date de publication du décret.

L’aide est attribuée à compter de la signature du contrat d’apprentissage. Le contrat doit être enregistré auprès de l’Opérateur de Compétences (OPCO). L’apprenti doit être déclaré sur la déclaration sociale nominative (DSN) et ses états de présence doivent être mentionnés sur la plateforme SYLAé. L’aide est versée mois par mois avant paiement du salaire.

  • Dans les entreprises de 250 salariés et plus, le montant de l’aide est réduit à 2 000 euros sous condition du respect d’un quota d’apprentis.
  • Rappelons que depuis mai 2024, l’aide exceptionnelle ne concerne que les apprentis et non les autres salariés en alternance (contrats de professionnalisation).

Communiqué de presse du ministère du Travail, 30 décembre 2024

Carrières de Noyant : 13 millions d’euros investis pour augmenter la production

Entreprises
Publié le

À Septmonts, au sud de Soissons dans l’Aisne, les Carrières de Noyant, spécialisées dans l’exploitation de la pierre calcaire, ont investi 13 millions d’euros pour doubler leurs capacités de production et répondre à la demande croissante dans le secteur de la construction. Ces carrières, qui s’étendent sur une cinquantaine de kilomètres de galeries souterraines, ont longtemps été en concurrence avec le béton, mais la pierre calcaire connaît aujourd’hui un regain d’intérêt grâce à ses caractéristiques écologiques et locales, nécessitant peu d’énergie pour sa transformation.

L’entreprise, fondée dans les années 1980, emploie environ quarante personnes qui assurent l’extraction et le sciage de la pierre sur place. Après extraction, la pierre est façonnée sur mesure pour être utilisée dans des bâtiments modernes, tels que des bureaux ou des logements, principalement situés en région parisienne.

Le défi actuel pour les acteurs nationaux de la pierre réside dans sa compétitivité, car près de la moitié des pierres utilisées en France proviennent de l’étranger. L’objectif des Carrières de Noyant est de valoriser une ressource naturelle à faible empreinte carbone pour rendre la pierre plus accessible. Ainsi, dans une démarche de durabilité, l’entreprise a mis en place un système innovant pour réduire son impact environnemental. Elle utilise des disques à eau dans sa nouvelle usine pour découper la pierre, remplaçant ainsi les disques à sec qui généraient une quantité importante de poussière. Ce système permet de recycler l’eau via un circuit fermé. L’entreprise bénéficie en effet d’un bassin de 500 m³ situé près de l’usine pour assurer son autonomie en matière d’approvisionnement en eau. En 2024, les Carrières de Noyant ont réalisé un chiffre d’affaires de 4,3 millions d’euros. Elles visent les 6 millions d’euros pour 2025.

Cibox a déjà embauché 30 personnes à Revin (Ardennes)

Entreprises
Publié le

Le fabricant de vélos et trottinettes électriques monte en puissance dans la Vallée de la Meuse. Après avoir fini l’exercice 2024 en réalisant un chiffre d’affaires de 9,8 millions d’euros (+10,4 % par rapport à 2023), Cibox, grâce à la dynamique portée par ses premières productions sur le site de Revin, a aussi accéléré ses ventes au cours de la même année.

Les vélos électriques représentent, aujourd’hui, 50 % de son chiffre d’affaires, les trottinettes 40 %, les accessoires et services 10 %. Ce qui est plutôt rassurant pour le nouveau venu dans les Ardennes qui a, par ailleurs, commercialisé environ 25 000 produits de micro-mobilité électriques (moins de 10 000 en 2023) et vu ses ventes à l’international progresser de 40%. Georges Lebre, son dirigeant, se dit « satisfait du démarrage de la production dans la Vallée de la Meuse sur le site provisoire aménagé par Ardennes Rives de Meuse où 30 personnes réalisent sur place l’assemblage complet, le montage de roues ainsi que la configuration de la partie électronique de vélos et trottinettes ».

Selon son dirigeant, Cibox qui a commencé le 13 janvier l’installation d’équipements et de matériels sur le site définitif de l’ex-zone Porcher va continuer cette transition durant le premier trimestre 2025. Cette année, la stratégie de Cibox va s’organiser autour de trois axes : le développement de l’activité industrielle de production de vélos à assistance électrique, la montée en puissance des vélos à sa marque YEEP.ME, actuellement assemblés à Revin et le développement de nouveaux produits intégrant les dernières innovations de la société en matière de connectivité, performance et durabilité.

ACI Groupe rachète les Fonderies de Sougland (Aisne) de Saint-Michel

Entreprises
Publié le

Implantées à Saint-Michel depuis près de cinq siècles, les Fonderies de Sougland, sont un symbole du patrimoine industriel de la Thiérache. Spécialisées dans la fonderie d’acier et de fonte, l’entreprise produit des pièces allant de quelques grammes à plusieurs tonnes. En fin d’année, ce savoir-faire a été mis à l’honneur au Palais de l’Élysée lors de l’exposition « Fabriqué en France ». Aujourd’hui, l’entreprise emploie une cinquantaine de salariés et gère un chiffre d’affaires de 6 millions d’euros. Le site est certifié ISO 9001, 14001, et 50001 pour son engagement dans la maîtrise de l’énergie. Ce positionnement stratégique a convaincu le groupe industriel ACI de racheter les Fonderies de Sougland.

« Les Fonderies de Sougland sont un acteur majeur de l’histoire de la fonderie en France. Nous sommes fiers d’accueillir au sein d’ACI Groupe une entreprise au savoir-faire reconnu et labellisé », a expliqué Philippe Rivière, président d’ACI Groupe, dans un communiqué. Ce rachat permet à ACI Groupe d’enrichir son offre industrielle en ajoutant la fonderie à ses activités de forge, une complémentarité recherchée par ses clients. « L’expertise des Fonderies de Sougland et leur capacité d’investissement en innovation vont renforcer notre position sur les marchés stratégiques », a ajouté le dirigeant.

Structuré autour de six grands bassins industriels en France, ACI Groupe est un fournisseur de rang 1 pour les secteurs de la défense, de l’aéronautique, de l’énergie et du ferroviaire. Avec 1 500 collaborateurs et un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros, le groupe accompagne plus de 5 000 clients à travers le monde.

209 diplômés par l’UIMM dans les Ardennes

Entreprises
Publié le

Après avoir mis à l’honneur les récipiendaires du domaine technique deux mois plus tôt, l’UIMM Champagne Ardenne vient de récompenser, au Campus Sup Ardenne, les apprenants en management (gestion commerce) et en Digital. 209 diplômés dont 85 ayant obtenu une Certification de qualification paritaire professionnelle de la métallurgie ont ainsi été félicités.

« Mes félicitations sont doubles car vous avez réalisé votre parcours en alternance qui est la meilleure formation pour apprendre. Vous avez donc à la fois un diplôme et une expérience professionnelle en plus. Les uns vont se diriger vers d’autres compétences en essayant d’obtenir des diplômes complémentaires, les autres en débutant une carrière professionnelle », s’est exprimée Mathilde Benoît-Girgenti, directrice des opérations Ardennes et Marne du pôle formation. Aujourd’hui, le pôle formation ardennais de l’UIMM qui emploie 60 collaborateurs recense près de 1 000 apprentis de niveau CAP à Bac +5 sur trois sites : deux à Charleville-Mézières et un à Donchery. 2 000 apprenants sont stagiaires de la formation continue.

Agenda juridique : janvier 2025

Informations Juridiques
Publié le

Vendredi 31

• Changement de régime fiscal à compter de 2025 (passage du régime micro-entreprises au régime simplifié ou du régime simplifié au réel normal) : option à formuler auprès du service des impôts.

• Employeurs : déclaration d’emploi des seniors sur la DSN pour les employeurs d’au moins un salarié de 55 ans et plus, placé en 2024 en préretraite, cessation anticipée d’activité, mise à la retraite d’office, licenciement ou rupture conventionnelle homologuée.

Dates variables

• Télérèglement de la TVA de décembre 2024 ou du quatrième trimestre 2024 (TVA annuelle inférieure à 4 000 euros).

• TVA (régime réel normal) : demande de remboursement annuel du crédit de TVA de 2024, si ce crédit est au moins égal à 150 euros, ou du crédit du quatrième trimestre 2024 (déclaration CA3).

• Taxes sur les véhicules de tourisme affectés à des fins économiques et taxe annuelle sur les véhicules lourds de transport de marchandises (ancienne taxe à l’essieu) : déclaration et paiement des taxes avec la déclaration de TVA CA3 (annexe 3310 A-SD).

Loi sur les influenceurs

Informations Juridiques
Publié le
  • La loi du 9 juin 2023 (n° 2023-451) encadrant l’activité des influenceurs vient d’être retouchée par une ordonnance, entrée en vigueur le 8 novembre 2024, afin de mieux se conformer au droit européen.
  • Les influenceurs y sont définis comme des « personnes physiques ou morales qui, à titre onéreux, mobilisent leur notoriété auprès de leur audience pour communiquer au public, par voie électronique, des contenus visant à faire la promotion, directement ou indirectement, de biens, de services ou d’une cause quelconque ».
  • La réglementation interdit la promotion de certaines activités ou produits (chirurgie esthétique, médecines alternatives, certains produits financiers, pronostics sportifs, paris, jeux d’argent…).
  • Les influenceurs sont soumis à des obligations d’information sur le caractère promotionnel de leurs contenus qu’ils diffusent. Si leur intention commerciale « ne ressort pas déjà du contexte », les contenus doivent porter la mention « publicité », « collaboration commerciale » ou une mention équivalente. Les photos ou vidéos retouchées ou réalisées par intelligence artificielle doivent porter la mention « images retouchées » ou « images virtuelles ».
  • Les influenceurs sont responsables vis-à-vis des acheteurs en cas de vente de produits défectueux, de contrefaçons, d’absence de livraison.
  • Les infractions commises en ligne en matière de pratiques promotionnelles sont punies de cinq ans d’emprisonnement et de 750 000 euros d’amende (Code de la consommation, article L 132-2).

Ordonnance 2024-978 du 6 novembre 2024

Patrick Manil, nouveau bâtonnier du barreau des Ardennes

Hommes et chiffres
Publié le

Agé de 65 ans, originaire de Charleville-Mézières, l’avocat Patrick Manil vient d’être désigné officiellement bâtonnier du barreau des Ardennes. L’intéressé a préparé pendant un an son entrée dans une fonction qu’il assume depuis le 1er janvier 2025. Il prend la succession de Maître Ahmed Harir, lequel a assuré sa dernière année de bâtonnat en 2024. Patrick Manil a prêté serment le 3 janvier 1989 et exerce depuis cette date au barreau des Ardennes. Il a été membre du conseil de l’ordre de façon régulière (neuf ans au total en trois mandats) et avait encore été réélu l’an dernier. Quand il ne plaide pas, il aime à aller à la chasse ou se promener dans les forêts ardennaises.

Plurial Novilia dévoile un nouveau projet modulaire à très haute performance énergétique

Entreprises
Publié le
(crédits : DR)

Filiale du Groupe Action Logement, gestionnaire de près de 39 000 logements sur le territoire de Champagne-Ardenne et Île-de-France (Seine-et-Marne et Essonne), Plurial Novilia a dévoilé un nouveau projet de construction modulaire biosourcé à Bétheny (Marne) le 15 janvier 2025. Réalisé en partenariat avec la société Inergeen, le projet vise à réaliser deux maisons en ossature bois en construction hors-site, dans le cadre du projet d’aménagement Les Promenades des Damoiselles. Le programme se veut exemplaire sur le plan énergétique et environnemental, avec un niveau de haute performance énergétique RE2020 palier 2031 - une première dans la Marne.

« Après plusieurs projets menés avec succès en nous appuyant sur l’impression 3D béton, nous souhaitons expérimenter en situation réelle le potentiel du concept Woodea, avec toujours dans l’idée de consolider de nouveaux modèles économiques qui pourraient permettre de produire des logements sociaux ou intermédiaires rapidement et à un coût maîtrisé, à une période où la demande n’a jamais été aussi haute et la production aussi faible », souligne Johnny Huat, Directeur Général Plurial Novilia. Woodea est le concept développé par Inergeen pour répondre à l’enjeu d’une construction écoresponsable et économique.

Le concept repose sur 3 piliers : une construction en mur à ossature bois et isolants biosourcés préfabriqués en usine, un très haut niveau de performance thermique et énergétique des bâtiments et l’autoproduction énergétique par panneaux photovoltaïques.

« Notre démarche est de proposer à nos clients des projets d’habitats écologiques et économiques clés en main, de la conception architecturale à la livraison. L’enjeu est de gagner en qualité énergétique et environnementale tout en restant cohérents avec les prix du marché », explique Olivier Kerrec, fondateur et directeur général d’Inergeen. « Nous utilisons un procédé de construction hors-site avec des matériaux biosourcés comme le bois, ce qui permet de limiter au maximum l’impact environnemental et les émissions de carbone. L’emploi de matériaux biosourcés procurent également un confort accru, notamment en période de forte chaleur. C’est d’ailleurs pour cela que nous avons travaillé sur une déclinaison du concept Woodea pour l’habitat sénior auquel il est parfaitement adapté ».

Côté performances, les maisons intégreront un système de pompe à chaleur réversible pour le chauffage et la climatisation, combinée à l’autoproduction d’électricité par des panneaux photovoltaïques installés en toiture.

Ce choix permettra d’atteindre des performances énergétiques inédites, puisqu’il s’agira des premières maisons aux normes du seuil 2031 de la RE 2020 à voir le jour dans la Marne.