Vite lu

Appel à projets de la Maison Perrier-Jouët en faveur de la biodiversité

Entreprises
Publié le

La Maison Perrier-Jouët, en partenariat avec la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, propose une opportunité de financement aux acteurs de la région dans le cadre du projet de valorisation du terroir « Actions locales pour la biodiversité ». En cohérence avec les actions environnementales déjà menées par la Maison, cet appel à projet a pour ambition de créer une mosaïque d’habitats pour la biodiversité, englobant l’ensemble des territoires : le vignoble, la plaine agricole, le plateau forestier et les zones bâties.

Pour accompagner ces démarches, des financements seront dédiés aux projets de restauration et d’aménagements.

Plusieurs terroirs sont concernés par cet appel à projet : les Agusons, la Côte des Blancs, et pour cette nouvelle édition, la Vallée du Petit Morin.

La Maison Perrier-Jouët souhaite participer à l’embellissement de l’écosystème champenois en accompagnant la création de réservoirs et corridors de biodiversité, permettant de relier la forêt, les coteaux, la ripisylve, les zones agricoles et bâties.

L’appel à projet est ouvert aux entreprises, associations, communes et particuliers présentant un projet qui sera évalué selon certains critères par un comité de sélection composé de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, du Comité Champagne et de la Maison Perrier-Jouët.

Date limite : 31 octobre 2025 - Adresse de dépôt de projet : contact@champagne-patrimoinemondial.org

Les coopératives Tereos et Capdéa annoncent leur rapprochement

Entreprises
Publié le

Les coopératives Tereos et Capdéa annoncent leur rapprochement en vue de consolider leurs activités de déshydratation de productions végétales « au service des coopérateurs et des territoires de la Marne et de l’Aube ». Centré sur les activités de déshydratation de luzerne, de pulpes de betteraves et d’autres productions végétales, et dans un contexte marqué par des défis agronomiques, opérationnels et commerciaux, ce projet de regroupement coopératif vise à mieux soutenir et promouvoir les productions végétales régionales en consolidant la production et la valorisation de la luzerne grâce à l’élargissement du portefeuille produits ; en diversifiant les productions à déshydrater, réduisant ainsi l’exposition au risque des coopérateurs et en renforçant l’ancrage des deux coopératives dans leur territoire.

Les Conseils d’administration de Tereos et de Capdéa se sont accordés à créer, autour de 1 500 agriculteurs, un acteur coopératif majeur et efficient de la déshydratation de luzerne (env. 210 000 tonnes en pellets, en balles et en extraits concentrés de luzerne), de pulpes de betteraves (env. 100 000 tonnes) et d’autres productions végétales (environ 20 000 tonnes).

Ce regroupement coopératif, dénommé « Tereos CapDéshy », est doté d’une taille significative et de ressources combinées qui lui permettront de relever l’enjeu crucial de valorisation du travail et des productions végétales de ses coopérateurs. En lien avec les nombreux partenariats conclus précédemment par les deux coopératives avec notamment France Luzerne et ses membres, la coopérative Sainfolia (sainfoin), la société Francopia (oeillette) ou la Distillerie Jean Goyard (marc de raisin), les Conseils d’administration souhaitent :

-  accompagner et renforcer les services apportés à leurs coopérateurs dans le développement d’une agriculture durable et génératrice de rémunérations attractives ;

-  mener des actions pour le développement des énergies renouvelables ;

-  promouvoir et valoriser les filières ancrées dans leurs territoires à travers des productions répondant aux attentes des clients ;

-  mettre en commun les moyens humains, économiques et industriels pour renforcer la performance collective et dégager de nouvelles capacités d’investissement.

Ce projet tient compte des savoir-faire complémentaires des deux coopératives et est mené selon un principe d’égalité. Ainsi, l’administration de cette activité sera assurée au travers d’une Commission dédiée et intégrée à la Gouvernance de Tereos avec une représentation équilibrée des deux coopératives. La Présidence de cette Commission serait assurée par Thierry Tissut, actuel Président de Capdéa et la direction des opérations serait confiée à Florent Feige, actuel Directeur des opérations Luzerne de Tereos.

La réalisation de ce projet est conditionnée à l’information et à la consultation des représentants du personnel et l’approbation finale par les assemblées générales des deux coopératives.

Disparition de Frédéric Panaïotis, chef de caves de la Maison Ruinart

Entreprises
Publié le
Photo de Frédéric Panaïotis
Frédéric Panaïotis (Crédits : DR)

Lundi 16 avril, la Maison Ruinart a annoncé le « décès brutal » de son chef de caves, Frédéric Panaïotis, survenu dimanche 15 juin 2025, à l’âge de 60 ans. « Frédéric Panaïotis était une personnalité unique, à la fois extrèmement rationnelle et profondément sensible. Passionné, curieux, engagé, homme de science et de savoir, et porté d’une grande humilité, il était le symbole des valeurs portées par Ruinart. Sa vision unique continuera de laisser sa marque sur notre Maison pour les prochaines décennies. Il va profondément nous manquer », a réagi Frédéric Dufour, le Président de la Maison Ruinart.

Figure incontournable de la Champagne, et plus généralement du vin, Frédéric Panaïotis laisse derrière lui l’image d’un collègue apprécié de tous dont la passion, l’exigence, la vision et l’engagement au service de l’excellence ont marqué de leur empreinte la Maison Ruinart. « Œnologue brillant, homme de cœur et d’écoute, il savait faire rayonner avec élégance et humilité l’esprit de la Champagne à travers le monde. En ces moments difficiles, nos pensées vont à sa famille, à ses proches et à ses plus proches collaborateurs », souligne la Maison de champagne dans son communiqué.

Hermès va créer un atelier de réparation de sacs à Bogny-sur-Meuse

Entreprises
Publié le

Venu dans les Ardennes pour la pose de la première pierre de la future manufacture de Charleville-Mézières, Maxence Baseden, le directeur général du pôle artisanal maroquinerie-sellerie d’Hermès, a annoncé qu’un atelier de réparation de sacs sera créé d’ici la fin de l’année à Bogny-sur-Meuse à proximité de la maroquinerie historique du pôle ardennais.

« Cette nouveauté se concrétisera dans un petit bâtiment situé sur une parcelle attenante. Elle pourrait à terme concerner 25 à 30 artisans supplémentaires qui assureront les réparations du quotidien sur des sacs âgés ou ayant subi des accidents de la vie nécessitant un entretien. Nous leur redonnerons vie dans cet atelier qui sera le cinquième de ce type à exister au sein du groupe Hermès sur le territoire français. Il faut savoir qu’en maroquinerie, nous réparons 50 000 articles par an. Les futurs artisans appelés à travailler dans ce service après-vente et d’y exceller doivent savoir qu’ils pourront par la suite avoir la possibilité d’être expatriés s’ils le désirent pour vivre une expérience professionnelle à l’international à Tokyo, ShangaÏ ou New-York ».

Budget participatif 2025

Collectivités
Publié le

Jusqu’au 15 juin 2025, la Ville d’Epernay donne la possibilité aux habitants de proposer des projets d’aménagement de l’espace public, dans le cadre du Budget participatif. Une enveloppe de 100 000 € sera consacrée à la réalisation de projets citoyens.

Conditions principales de participation :
* Avoir plus de 14 ans
* Déposer un projet d’investissement (ex : la création d’un jardin public est de l’investissement alors que son entretien (taille, tonte...) relève des dépenses de fonctionnement)
* Coût maximal du projet : 50 000 €
* Les propositions doivent répondre à plusieurs critères : concerner le territoire d’Epernay, relever des domaines de compétence de la Ville, avoir une utilité publique, présenter un intérêt collectif, s’inscrire dans le cadre de vie et respecter la notion de développement durable

Comment déposer un projet ?
* par voie numérique, via un formulaire en ligne disponible sur epernay.fr (ouvert du 1er mai au 15 juin)
* par voie papier, au 1er étage de l’Hôtel de Ville au 7 bis, avenue de Champagne (ouvert du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h).

Les principales étapes du Budget participatif :

Du 1er mai au 15 juin 2025 : Les Sparnaciens soumettent leurs projets.

Du 15 juin à fin septembre 2025 : Les services municipaux recueillent et évaluent la faisabilité des projets, d’un point de vue technique, juridique et financier.

Du 1er au 30 novembre 2025 : Les Sparnaciens, âgés de plus de 14 ans uniquement, sont invités à désigner les lauréats, par voie numérique ou papier. Ils peuvent sélectionner trois projets par ordre de préférence.

Décembre : Proclamation des résultats.

Patrick Molinoz : « Des signaux forts d’envie d’avancer ».

Europe
Publié le
(Crédits : DR)

En juin 2025, sera soumis au vote de l’assemblée régionale un accord de coopération avec l’Oblast et la ville ukrainienne de Vinnytsia, il sera soumis au vote de l’assemblée en juin 2025. Interrogé à ce sujet par nos confrères de TotalEU production en marge des travaux du Comité européen des régions à Bruxelles, Molinoz a souligné les perspectives fortes d’un partenariat à trois entre la Bourgogne-Franche-Comté, l’oblast de Vinnycja (Ukraine) et le land de Rhénanie-Palatinat (avec lequel la région est jumelée depuis plus de 60 ans). « Le Comité européen des régions, c’est aussi l’occasion d’échanger avec nos collègues élus des autres régions villes d’Europe et même ceux que l’on côtoie habituellement. La Bourgogne Franche-Comté est jumelée avec la Rhénanie-Palatinat depuis plus de 60 ans. J’ai pu aujourd’hui échanger avec un élu de Rhénanie-Palatinat sur une perspective de partenariat croisé avec l’Oblast de Vinnytsia (Ukraine, Ndlr). Le nouveau ministre président de Rhénanie-Palatinat a donné des signaux forts d’envie d’avancer sur un partenariat structuré avec ceux de l’Oblast de Vinnytsia. Et comme la région Bourgogne Franche-Comté va voter ce partenariat le 27 juin prochain, et bien nous avons pu débuter ces discussions et peut-être avec comme objectif à la fin d’avoir un accord à trois. La Rhénanie-Palatinat, l’Allemagne, la France, la Bourgogne Franche-Comté et l’Ukraine, l’Oblast de Vinnytsia. Tout ça dans cette perspective de soutien, d’appui à l’Ukraine en général vers le chemin d’entrée dans l’Union européenne que nous appelons de nos voeux ».

Source : TotalEU production

Thierry Bussy, réélu président de la Safer Grand Est

Hommes et chiffres
Publié le
photo de Thierry Bussy
Thierry Bussy (Crédits : DR)

Le 5 juin 2025, Thierry Bussy a été élu Président de la Safer Grand Est pour un second mandat, lors du conseil d’administration et de l’assemblée générale de la Safer.

Devenu éleveur par passion, Thierry Bussy est à la tête d’une exploitation de polyculture-élevage située à Maffrécourt, petite commune de la Marne dont il est maire. Président de la Safer Grand Est depuis juin 2021, Il y avait assuré différents mandats depuis dix ans ; de la présidence du comité technique Marne à la vice-présidence de la Safer. Le 5 juin dernier, il a été réélu, pour une durée de quatre ans, à la présidence de l’opérateur foncier. « Le renouvellement des générations, la possibilité d’orienter le foncier et d’attribuer des terres à ceux qui n’y accèderaient pas, c’est pour cela que je me suis engagé à la Safer » explique Thierry Bussy.

Concernant sa feuille de route, le président précise : « Nous devons accentuer nos efforts en faveur de la transmission des exploitations agricoles et viticoles. Parallèlement, ma volonté est de soutenir les projets d’installation, y compris hors cadre familial, grâce notamment aux outils de portage foncier à notre disposition ».

Cobalt, c’est fini

Collectivités
Publié le

Créée en octobre 2023 et incubée à Rimbaud Tech, la start-up carolomacérienne Cobalt a fermé ses portes suite à une cessation de paiements et sa mise en liquidation judiciaire prononcée le 24 avril par le Tribunal de commerce de Sedan. Comprenant trois salariés dont son dirigeant, Julien Guillaume, cette entreprise concevait et fabriquait des bougies et parfums d’intérieur qu’elle écoulait en France et en Europe sous la marque Lumen. Entreprise innovante, Cobalt était accompagnée par Bpifrance et avait été lauréate du Réseau Entrependre en décembre 2023 et retenue au palmarès des derniers Trophées de l’Entreprise organisés par Ardenne Métropole.

Les recommandations efficaces en speed meeting des BNIstes Troyes Champagne

Collectivités
Publié le

Soixante-dix chefs d’entreprise ont partagé leur carte de visite lors du speed meeting du BNI Troyes Champagne. Organisé par sa présidente, Myriam Solor, avec la participation de Stéphane Rouyer, directeur du BNI Champagne Ardenne Yonne, le Groupe a innové et optimisé la création de lien avec des séquences de présentations chronométrées et tournantes.

Dans l’Aube, cinq groupes BNI réunissent chaque semaine leurs 130 membres. En 2024, les BNI aubois ont généré 16 millions d’euros de chiffres d’affaires par leurs recommandations. Le retour sur investissement des BNIstes est de 50 /1, soit 1000 € investis rapportent 50 000 €. « Les groupes aubois sont les premiers de France en fidélisation de leurs membres », souligne Lucien Bonenfant, fondateur du club dans la région et consultant au BNI qui précise que le groupe Troyes Champagne à 16 ans.

Parmi les innovations, un groupe, qui agit à l’échelle du Grand Est, vient d’être créé pour les professions à la dimension régionale, avec des rencontres en visio et une réunion en présentiel par mois. En France, 17 000 membres se rassemblent toutes les semaines dans 745 groupes. Le BNI a généré un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros pour les entreprises en 2024.

Château-Thierry : cap sur 2040 pour des bâtiments municipaux plus verts et plus performants

Entreprises
Publié le

La Ville de Château-Thierry amorce une transformation ambitieuse de ses bâtiments publics dans le cadre de son plan « Château-Thierry 2040 ». Cette démarche vise à améliorer durablement l’efficacité énergétique des infrastructures communales, avec une attention particulière portée au confort des usagers et notamment des élèves dans les écoles.

La stratégie municipale repose sur la conviction que les collectivités locales ont un rôle moteur à jouer dans la transition écologique, en donnant l’exemple à travers leurs équipements. D’ici à 2040, l’ensemble du patrimoine bâti communal fera l’objet d’une rénovation thermique en profondeur, selon un calendrier d’intervention progressif et coordonné.

Trois grands axes structurent cette action : l’amélioration de l’isolation thermique, en privilégiant l’isolation par l’extérieur pour ne pas impacter les espaces intérieurs, ou par l’intérieur dans les bâtiments à caractère patrimonial ; le remplacement des menuiseries (portes et fenêtres) par des modèles plus performants ; et enfin, la modernisation des systèmes de chauffage, avec des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement.

Les écoles seront les premiers bâtiments à bénéficier de ces travaux. Dès 2025, un budget de 165 000 euros sera engagé pour entamer les premières rénovations. Parmi les chantiers prioritaires figurent l’amélioration de l’isolation intérieure et l’installation d’un éclairage LED à l’école de la Madeleine, la mise à niveau du système de ventilation dans l’ancien bâtiment du groupe scolaire Juge-Magnaud, ainsi que la fin de la réfection de la toiture de l’école Louise-Michel.

Château-Thierry : une campagne d’affichage dévoile le vrai prix des services publics

Collectivités
Publié le

À première vue, un billet de bus à 1,50 € ou une heure de crèche à tarif réduit semblent anodins. Pourtant, derrière ces montants accessibles, se cachent des coûts bien plus élevés pour les collectivités. Pour éclairer les citoyens sur cette réalité souvent méconnue, la Ville de Château-Thierry, dans l’Aisne, a lancé une opération de sensibilisation inédite. Depuis avril, des panneaux installés dans les lieux publics affichent le tarif payé par les usagers… et le coût réel pour la collectivité. L’objectif est simple : rendre visible ce qui ne l’est pas toujours. En mettant en lumière le financement des services publics, cette initiative pédagogique cherche à faire comprendre aux habitants l’usage concret de leurs impôts locaux. Par exemple, une heure de garde en crèche, facturée en moyenne 1,50 €, coûte en réalité 13,53 € à la collectivité. Quant au transport public, chaque ticket vendu à 1,50 € représente une dépense réelle de 11,79 € pour la communauté d’agglomération.

Nathalie Broyart, nommée sous-préfète de Nogent-sur-Seine

Hommes et chiffres
Publié le
Photo de Nathalie Broyart
Nathalie Broyart (Crédits : DR)

L’arrondissement de Nogent-sur-Seine accueille sa nouvelle sous-préfète, Nathalie Broyart. À 53 ans, formée à l’Institut régional d’administration de Lille, elle arrive de la Drôme où elle était directrice adjointe du cabinet du préfet. « Il y a déjà des dossiers structurants sur mon arrondissement, comme la candidature du CNPE du Nogent-sur-Seine pour les deux EPR. Nous devons maintenir la dynamique du groupe de travail et pour que nous puissions vraiment anticiper et ne pas être surpris quand la candidature aura, je l’espère, une réponse favorable ! » La nouvelle sous-préfète connaît bien le sujet. S’il s’agit de sa première nomination en qualité de sous-préfète, Nathalie Broyart arrive d’une région où est implantée la centrale nucléaire du Tricastin. Un atout pour accompagner le Serment de Nogent pour la construction de deux nouveaux EPR. Après avoir principalement exercé dans le Calvados et l’Ardèche, la sous-préfète a notamment été chargée du pilotage de situation de crise et de mission liée à la lutte contre la fraude en matière de protection des données. Elle a commencé sa carrière au service informatique de la préfecture de Charentes et a été analyste à la direction des systèmes d’information et de communications du ministère de l’Intérieur.

Travaux du locataire et enrichissement injustifié du bailleur

Informations Juridiques
Publié le

En principe, le locataire a droit à une indemnité de la part du propriétaire lorsqu’il a apporté, avec l’autorisation du bailleur, des améliorations aux locaux (hors réparations locatives) et que le bailleur souhaite conserver.

Le principe est à nuancer.

• Dans cette affaire, le locataire avait fait poser des panneaux photovoltaïques sur le toit de la maison avec l’autorisation du bailleur.

Le bailleur ayant donné congé pour habiter, le locataire réclame une indemnité correspondant au coût de l’installation (16 160 euros). Il assigne le bailleur en se fondant sur l’enrichissement injustifié. L’enrichissement injustifié (anciennement enrichissement sans cause) est un principe jurisprudentiel selon lequel « nul ne peut s’enrichir injustement aux dépens d’autrui ». L’article 1303 du Code civil dispose ainsi que « celui qui bénéficie d’un enrichissement injustifié au détriment d’autrui doit, à celui qui s’en trouve appauvri, une indemnité... »

• La cour d’appel condamne le bailleur en jugeant qu’il profite de l’installation sans en avoir supporté le coût, ce qui constitue un enrichissement injustifié.

• La Cour de cassation censure cependant l’arrêt en rappelant que « il n’y a pas lieu à indemnisation si l’appauvrissement procède d’un acte accompli par l’appauvri en vue d’un profit personnel » (Code civil, article 1303-2).

Or, la cour d’appel n’a pas recherché si la pose de panneaux voltaïques n’avait été été réalisée pour le profit personnel du locataire.

Cass. 1e ch. civ. 8 janvier 2025, n° 23-19.

COVAMA : des résultats solides et des ambitions fortes pour l’avenir

Entreprises
Publié le
Photo de Stéphane Fauvet
Stéphane Fauvet. (Crédits : DR)

Plus de 400 sociétaires coopérateurs de la COVAMA se sont réunis à Château-Thierry le 30 avril pour faire le point sur une année 2024 riche en résultats, en projets et en engagements. L’exercice 2024 a été marqué par des résultats solides avec un chiffre d’affaires consolidé à 68,1 millions d’euros en progression de + 0,3 M€ par rapport à l’exercice 2023. Le résultat net consolidé est lui aussi positif à plus de 2,9 millions d’euros. « Des chiffres parfaitement en ligne avec les prévisions, confirmant la robustesse économique de la Coopérative », souligne-t-on du côté de cette dernière. La COVAMA poursuit le développement de son sociétariat avec un record historique de 757 hectares d’AOC Champagne collectés, soit + 38 hectares en un an. Un chiffre qui témoigne de l’attractivité croissante de la Coopérative pour les vignerons. Un attractivité qui se reretrouve aussi du côté des consommateurs puisque les ventes cumulées des marques de la COVAMA et du groupe Alliance Champagne (Champagne Pannier, Champagne Montaudon et Champagne Jacquart) ont atteint 3,9 millions de bouteilles. Des volumes en léger repli mais avec une progression de la valeur générée.

Engagement environnemental

En 2024, la COVAMA a réalisé des investissements stratégiques affirmés en injectant 3,2 millions d’euros dans l’amélioration des chaînes de production, dans les outils de vinification de pointe et dans le développement de l’autoconsommation photovoltaïque. D’ailleurs, aujourd’hui, plus de 8 % de l’électricité annuelle du site est produite en interne, grâce à l’énergie solaire. Avec 72 % des surfaces livrées certifiées HVE, Viticulture Durable en Champagne ou Bio, la COVAMA établit un nouveau record historique de surfaces certifiées. Pour 2025, la coopérative s’est fixée les objectifs de certification ISO 14001 (management environnemental) et de certification RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), dont les audits sont programmés d’ici la fin de l’année 2025. « Notre coopérative poursuit le travail de ses fondateurs depuis 1963 avec un cap clair : la valorisation durable des apports de nos associés coopérateurs, la performance économique, et la responsabilité sociétale de nos pratiques. Nous sommes prêts pour l’avenir », affirme Stéphane Fauvet, le Président du Conseil d’administration.

Pas de repreneur pour CAP SAM BP : 104 salariés licenciés

Entreprises
Publié le

Mise en liquidation judiciaire et n’ayant intéressée aucun repreneur dans le délai qui lui était accordé, l’entreprise carolomacérienne CAP SAM BP va fermer ses portes le 9 juin. La fin de demande de poursuite d’activités a été actée le 5 mai en raison d’un carnet de commande réduit à son strict minimum et à la perte de la quasi-totalité de la clientèle. Les 104 salariés de cette PME, en majorité des opérateurs menuisiers et des poseurs spécialisée ont été avisés de leur licenciement. Reprise en 2019 par CAP Groupe et revendue en 2022 par Hervé Coutelas à Oxxo Evolution, filiale du groupe Cévital, cette société emblématique était spécialisée dans la fabrication et la pose de fenêtres et coulissants en PVC, aluminium et en bois mais aussi de portes d’entrée, de volets roulants et de portails pour les professionnels de la promotion immobilière.

L’entreprise souffrait à la fois d’un manque de travail mais aussi de compétitivité vis-à-vis de la concurrence. De plus, sur ses marchés habituels en Ile-de-France CAP SAM BP a enregistré une baisse importante de ses sorties de menuiseries, notamment à cause du déclin des opérations immobilières. « Alors que l’on sortait il y a quelques mois entre 35 et 40 menuiseries en bois et 40 à 50 en PVC par jour, nous sommes tombés à 50 par semaine... Aujourd’hui, notre structure est devenue surdimensionnée par rapport à son chiffre d’affaires », déplorait, en mars, dans nos colonnes, Romain Dubal, directeur du site de production depuis un an et demi.