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L’Association des méthaniseurs des Hauts-deFrance signe une convention de partenariat avec 3 Caisses régionales du Crédit Agricole

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Alors que les premières unités en cogénération datent du début des années 2000 et la première en injection de 2011, la France en compte aujourd’hui plus de 1 400 dont 800 en injection. Ces chiffres montrent qu’en 25 ans et même en moins de 15 ans pour l’injection, cette nouvelle source de production d’énergie renouvelable a réussi à trouver sa place au sein des exploitations. Le biogaz fait partie des solutions qui vont permettre à la France d’atteindre son objectif de ne plus recourir au gaz naturel fossile en 2050. En produisant une énergie décarbonée au plus près du consommateur, l’exploitant valorise ses résidus de culture et ses effluents d’élevages tout en générant des revenus additionnels et en contribuant à la souveraineté énergétique.

Depuis 140 ans le Crédit Agricole accompagne les agriculteurs dans toutes les grandes transitions et notamment dans leur nouveau métier d’énergiculteur. Dans la région Hauts-de-France, les 3 Caisses régionales du Crédit Agricole de Brie-Picardie, Nord de France et du Nord Est sont les financeurs de plus de 130 unités de méthanisation. Une expertise qui a amené l’association des Méthaniseurs de la région Hauts-de-France à proposer aux 3 Caisses régionales du Crédit Agricole la signature d’une convention de partenariat pour travailler ensemble au développement de la filière. Convention qui vient d’être signée lors de la 1re édition du salon Innov-Agri Hauts-de-France le 4 juin à Essigny-le-Grand (Aisne).

En parallèle un partenariat avec le réseau Cerfrance apporte une complémentarité entre les approches comptables et bancaires. Le souhait de l’association des Méthaniseurs de Hauts-de-France est d’associer les expertises pour faciliter la concrétisation de projets dans une période de regain d’attractivité.

En effet, depuis un an, la filière connaît une nouvelle dynamique liée à une diversification des mécanismes de soutien, qu’il s’agisse :
* des tarifs de rachats qui redonnent de la perspective ;
* des certificats de production de biogaz (CPB) pour les plus grosses unités, ou celles qui veulent passer de la cogénération à l’injection ;
* de l’incitation des fournisseurs d’énergie à fournir une part de gaz vert dans leur offre commercialisée pour le chauffage.

D’ici 2030, un agriculteur sur deux pourrait devenir énergiculteur.

Mélanie Villiers nommée directrice régionale Grand Est de la Banque des Territoires

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Mélanie Villiers est diplômée de l’IEP de Strasbourg et ancienne élève de l’École nationale d’administration (ENA, promotion « Simone Veil », 2004-2006). Après trois années à la direction générale des collectivités territoriales (DGCL), elle effectue sa mobilité à la Cour des Comptes (4e chambre – secteur justice), puis rejoint la préfecture de Paris et d’Île de France, en tant que cheffe de cabinet du préfet de région (2010-2012). Elle exerce ensuite les fonctions d’experte nationale détachée à la Commission européenne au sein de la direction générale REGIO. De retour en France, elle est nommée directrice de cabinet du préfet des Hauts-de-Seine en janvier 2016. En mai 2017, elle rejoint le cabinet du Premier Ministre Édouard Philippe, en qualité de conseillère technique Collectivités territoriales et aménagement du territoire. Elle intègre le Conseil d’État en juillet 2019. Rapporteure à la 7e chambre de la section du contentieux (marchés publics, personnels militaires…), puis à la section de l’intérieur, elle a exercé, ces dernières années, les fonctions de rapporteure générale adjointe à la section des études, de la prospective et de coopération. Cette nomination prend effet le 1er juillet 2025.

Philippe Pichery, entre valeurs et méthode ingénieur

Collectivités
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Photo de Philippe Pichery
Philippe Pichery (Crédits : DR)

Le président du Conseil départemental de l’Aube reçoit l’insigne de chevalier dans l’ordre national du Mérite. « La vie nous offre des opportunités, notamment, notamment celle de se trouver au bon endroit et au bon moment il ne tient qu’à nous de la saisir ». Lors de la cérémonie qui l’élève au rang de chevalier d’honneur dans l’ordre national du Mérite, Philippe Pichery, président du Conseil départemental de l’Aube, reste humble et associe ses collaborateurs et partenaires à cette distinction qui reconnait 48 ans en faveur du service public. Se laissant submerger par l’émotion quand Philippe Adnot, sénateur honoraire, ancien président du Conseil général de l’Aube et chevalier de la Légion d’honneur, souligne une vie dévouée à l’intérêt général, l’ingénieur du bâtiment et des travaux publics évoque « la reconnaissance d’une action dans la vie publique et d’actions collectives » avec une ligne de conduite basées sur des valeurs. « Je crois fondamentalement que les valeurs que nous donnent nos parents sont essentielles pour construire notre vie. Celles que mes parents m’ont inculquées sont toujours ma référence aujourd’hui ».

Nommé par le Ministères des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et des hommes, Philippe Pichery pense ainsi aux nouvelles générations et notamment celles privées de repères et de parentalité. Il se dit contrarié par le nombre d’enfants en danger, 1 000 dans l’Aube, soustraits de leur famille et confiés aux services du Département. Pourtant, il reste pourtant en « cette jeunesse qui appréhende les questions qui se posent à nous de façon différente et qui est toujours recherche de sens dans ce qu’elle fait. Je suis confiant et j’espère que cela fera émerger des vocations. J’en parle souvent en famille avec mes enfants et petits-enfants, chacune et chacun doit prendre ses responsabilités dans la société ».

Après le sauvetage de l’ADMR de l’Aube qu’il a dupliqué dans trois autres départements, Philippe Pichery est, entre autres, membre de l’Union nationale de l’ADMR et vice-président de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie. « Je n’ai eu que des années de bonheur à travailler avec lui », poursuit Philippe Adnot à qui Philippe Pichery a succédé au département, saluant l’efficacité de l’homme à la méthode ingénieur et sa capacité à réaliser.

Appel à projets de la Maison Perrier-Jouët en faveur de la biodiversité

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La Maison Perrier-Jouët, en partenariat avec la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, propose une opportunité de financement aux acteurs de la région dans le cadre du projet de valorisation du terroir « Actions locales pour la biodiversité ». En cohérence avec les actions environnementales déjà menées par la Maison, cet appel à projet a pour ambition de créer une mosaïque d’habitats pour la biodiversité, englobant l’ensemble des territoires : le vignoble, la plaine agricole, le plateau forestier et les zones bâties.

Pour accompagner ces démarches, des financements seront dédiés aux projets de restauration et d’aménagements.

Plusieurs terroirs sont concernés par cet appel à projet : les Agusons, la Côte des Blancs, et pour cette nouvelle édition, la Vallée du Petit Morin.

La Maison Perrier-Jouët souhaite participer à l’embellissement de l’écosystème champenois en accompagnant la création de réservoirs et corridors de biodiversité, permettant de relier la forêt, les coteaux, la ripisylve, les zones agricoles et bâties.

L’appel à projet est ouvert aux entreprises, associations, communes et particuliers présentant un projet qui sera évalué selon certains critères par un comité de sélection composé de la Mission Coteaux, Maisons et Caves de Champagne, du Comité Champagne et de la Maison Perrier-Jouët.

Date limite : 31 octobre 2025 - Adresse de dépôt de projet : contact@champagne-patrimoinemondial.org

Les coopératives Tereos et Capdéa annoncent leur rapprochement

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Les coopératives Tereos et Capdéa annoncent leur rapprochement en vue de consolider leurs activités de déshydratation de productions végétales « au service des coopérateurs et des territoires de la Marne et de l’Aube ». Centré sur les activités de déshydratation de luzerne, de pulpes de betteraves et d’autres productions végétales, et dans un contexte marqué par des défis agronomiques, opérationnels et commerciaux, ce projet de regroupement coopératif vise à mieux soutenir et promouvoir les productions végétales régionales en consolidant la production et la valorisation de la luzerne grâce à l’élargissement du portefeuille produits ; en diversifiant les productions à déshydrater, réduisant ainsi l’exposition au risque des coopérateurs et en renforçant l’ancrage des deux coopératives dans leur territoire.

Les Conseils d’administration de Tereos et de Capdéa se sont accordés à créer, autour de 1 500 agriculteurs, un acteur coopératif majeur et efficient de la déshydratation de luzerne (env. 210 000 tonnes en pellets, en balles et en extraits concentrés de luzerne), de pulpes de betteraves (env. 100 000 tonnes) et d’autres productions végétales (environ 20 000 tonnes).

Ce regroupement coopératif, dénommé « Tereos CapDéshy », est doté d’une taille significative et de ressources combinées qui lui permettront de relever l’enjeu crucial de valorisation du travail et des productions végétales de ses coopérateurs. En lien avec les nombreux partenariats conclus précédemment par les deux coopératives avec notamment France Luzerne et ses membres, la coopérative Sainfolia (sainfoin), la société Francopia (oeillette) ou la Distillerie Jean Goyard (marc de raisin), les Conseils d’administration souhaitent :

-  accompagner et renforcer les services apportés à leurs coopérateurs dans le développement d’une agriculture durable et génératrice de rémunérations attractives ;

-  mener des actions pour le développement des énergies renouvelables ;

-  promouvoir et valoriser les filières ancrées dans leurs territoires à travers des productions répondant aux attentes des clients ;

-  mettre en commun les moyens humains, économiques et industriels pour renforcer la performance collective et dégager de nouvelles capacités d’investissement.

Ce projet tient compte des savoir-faire complémentaires des deux coopératives et est mené selon un principe d’égalité. Ainsi, l’administration de cette activité sera assurée au travers d’une Commission dédiée et intégrée à la Gouvernance de Tereos avec une représentation équilibrée des deux coopératives. La Présidence de cette Commission serait assurée par Thierry Tissut, actuel Président de Capdéa et la direction des opérations serait confiée à Florent Feige, actuel Directeur des opérations Luzerne de Tereos.

La réalisation de ce projet est conditionnée à l’information et à la consultation des représentants du personnel et l’approbation finale par les assemblées générales des deux coopératives.

Disparition de Frédéric Panaïotis, chef de caves de la Maison Ruinart

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Photo de Frédéric Panaïotis
Frédéric Panaïotis (Crédits : DR)

Lundi 16 avril, la Maison Ruinart a annoncé le « décès brutal » de son chef de caves, Frédéric Panaïotis, survenu dimanche 15 juin 2025, à l’âge de 60 ans. « Frédéric Panaïotis était une personnalité unique, à la fois extrèmement rationnelle et profondément sensible. Passionné, curieux, engagé, homme de science et de savoir, et porté d’une grande humilité, il était le symbole des valeurs portées par Ruinart. Sa vision unique continuera de laisser sa marque sur notre Maison pour les prochaines décennies. Il va profondément nous manquer », a réagi Frédéric Dufour, le Président de la Maison Ruinart.

Figure incontournable de la Champagne, et plus généralement du vin, Frédéric Panaïotis laisse derrière lui l’image d’un collègue apprécié de tous dont la passion, l’exigence, la vision et l’engagement au service de l’excellence ont marqué de leur empreinte la Maison Ruinart. « Œnologue brillant, homme de cœur et d’écoute, il savait faire rayonner avec élégance et humilité l’esprit de la Champagne à travers le monde. En ces moments difficiles, nos pensées vont à sa famille, à ses proches et à ses plus proches collaborateurs », souligne la Maison de champagne dans son communiqué.

Hermès va créer un atelier de réparation de sacs à Bogny-sur-Meuse

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Venu dans les Ardennes pour la pose de la première pierre de la future manufacture de Charleville-Mézières, Maxence Baseden, le directeur général du pôle artisanal maroquinerie-sellerie d’Hermès, a annoncé qu’un atelier de réparation de sacs sera créé d’ici la fin de l’année à Bogny-sur-Meuse à proximité de la maroquinerie historique du pôle ardennais.

« Cette nouveauté se concrétisera dans un petit bâtiment situé sur une parcelle attenante. Elle pourrait à terme concerner 25 à 30 artisans supplémentaires qui assureront les réparations du quotidien sur des sacs âgés ou ayant subi des accidents de la vie nécessitant un entretien. Nous leur redonnerons vie dans cet atelier qui sera le cinquième de ce type à exister au sein du groupe Hermès sur le territoire français. Il faut savoir qu’en maroquinerie, nous réparons 50 000 articles par an. Les futurs artisans appelés à travailler dans ce service après-vente et d’y exceller doivent savoir qu’ils pourront par la suite avoir la possibilité d’être expatriés s’ils le désirent pour vivre une expérience professionnelle à l’international à Tokyo, ShangaÏ ou New-York ».

Budget participatif 2025

Collectivités
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Jusqu’au 15 juin 2025, la Ville d’Epernay donne la possibilité aux habitants de proposer des projets d’aménagement de l’espace public, dans le cadre du Budget participatif. Une enveloppe de 100 000 € sera consacrée à la réalisation de projets citoyens.

Conditions principales de participation :
* Avoir plus de 14 ans
* Déposer un projet d’investissement (ex : la création d’un jardin public est de l’investissement alors que son entretien (taille, tonte...) relève des dépenses de fonctionnement)
* Coût maximal du projet : 50 000 €
* Les propositions doivent répondre à plusieurs critères : concerner le territoire d’Epernay, relever des domaines de compétence de la Ville, avoir une utilité publique, présenter un intérêt collectif, s’inscrire dans le cadre de vie et respecter la notion de développement durable

Comment déposer un projet ?
* par voie numérique, via un formulaire en ligne disponible sur epernay.fr (ouvert du 1er mai au 15 juin)
* par voie papier, au 1er étage de l’Hôtel de Ville au 7 bis, avenue de Champagne (ouvert du lundi au vendredi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 18h).

Les principales étapes du Budget participatif :

Du 1er mai au 15 juin 2025 : Les Sparnaciens soumettent leurs projets.

Du 15 juin à fin septembre 2025 : Les services municipaux recueillent et évaluent la faisabilité des projets, d’un point de vue technique, juridique et financier.

Du 1er au 30 novembre 2025 : Les Sparnaciens, âgés de plus de 14 ans uniquement, sont invités à désigner les lauréats, par voie numérique ou papier. Ils peuvent sélectionner trois projets par ordre de préférence.

Décembre : Proclamation des résultats.

Patrick Molinoz : « Des signaux forts d’envie d’avancer ».

Europe
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(Crédits : DR)

En juin 2025, sera soumis au vote de l’assemblée régionale un accord de coopération avec l’Oblast et la ville ukrainienne de Vinnytsia, il sera soumis au vote de l’assemblée en juin 2025. Interrogé à ce sujet par nos confrères de TotalEU production en marge des travaux du Comité européen des régions à Bruxelles, Molinoz a souligné les perspectives fortes d’un partenariat à trois entre la Bourgogne-Franche-Comté, l’oblast de Vinnycja (Ukraine) et le land de Rhénanie-Palatinat (avec lequel la région est jumelée depuis plus de 60 ans). « Le Comité européen des régions, c’est aussi l’occasion d’échanger avec nos collègues élus des autres régions villes d’Europe et même ceux que l’on côtoie habituellement. La Bourgogne Franche-Comté est jumelée avec la Rhénanie-Palatinat depuis plus de 60 ans. J’ai pu aujourd’hui échanger avec un élu de Rhénanie-Palatinat sur une perspective de partenariat croisé avec l’Oblast de Vinnytsia (Ukraine, Ndlr). Le nouveau ministre président de Rhénanie-Palatinat a donné des signaux forts d’envie d’avancer sur un partenariat structuré avec ceux de l’Oblast de Vinnytsia. Et comme la région Bourgogne Franche-Comté va voter ce partenariat le 27 juin prochain, et bien nous avons pu débuter ces discussions et peut-être avec comme objectif à la fin d’avoir un accord à trois. La Rhénanie-Palatinat, l’Allemagne, la France, la Bourgogne Franche-Comté et l’Ukraine, l’Oblast de Vinnytsia. Tout ça dans cette perspective de soutien, d’appui à l’Ukraine en général vers le chemin d’entrée dans l’Union européenne que nous appelons de nos voeux ».

Source : TotalEU production

Thierry Bussy, réélu président de la Safer Grand Est

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photo de Thierry Bussy
Thierry Bussy (Crédits : DR)

Le 5 juin 2025, Thierry Bussy a été élu Président de la Safer Grand Est pour un second mandat, lors du conseil d’administration et de l’assemblée générale de la Safer.

Devenu éleveur par passion, Thierry Bussy est à la tête d’une exploitation de polyculture-élevage située à Maffrécourt, petite commune de la Marne dont il est maire. Président de la Safer Grand Est depuis juin 2021, Il y avait assuré différents mandats depuis dix ans ; de la présidence du comité technique Marne à la vice-présidence de la Safer. Le 5 juin dernier, il a été réélu, pour une durée de quatre ans, à la présidence de l’opérateur foncier. « Le renouvellement des générations, la possibilité d’orienter le foncier et d’attribuer des terres à ceux qui n’y accèderaient pas, c’est pour cela que je me suis engagé à la Safer » explique Thierry Bussy.

Concernant sa feuille de route, le président précise : « Nous devons accentuer nos efforts en faveur de la transmission des exploitations agricoles et viticoles. Parallèlement, ma volonté est de soutenir les projets d’installation, y compris hors cadre familial, grâce notamment aux outils de portage foncier à notre disposition ».

Cobalt, c’est fini

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Créée en octobre 2023 et incubée à Rimbaud Tech, la start-up carolomacérienne Cobalt a fermé ses portes suite à une cessation de paiements et sa mise en liquidation judiciaire prononcée le 24 avril par le Tribunal de commerce de Sedan. Comprenant trois salariés dont son dirigeant, Julien Guillaume, cette entreprise concevait et fabriquait des bougies et parfums d’intérieur qu’elle écoulait en France et en Europe sous la marque Lumen. Entreprise innovante, Cobalt était accompagnée par Bpifrance et avait été lauréate du Réseau Entrependre en décembre 2023 et retenue au palmarès des derniers Trophées de l’Entreprise organisés par Ardenne Métropole.

Les recommandations efficaces en speed meeting des BNIstes Troyes Champagne

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Soixante-dix chefs d’entreprise ont partagé leur carte de visite lors du speed meeting du BNI Troyes Champagne. Organisé par sa présidente, Myriam Solor, avec la participation de Stéphane Rouyer, directeur du BNI Champagne Ardenne Yonne, le Groupe a innové et optimisé la création de lien avec des séquences de présentations chronométrées et tournantes.

Dans l’Aube, cinq groupes BNI réunissent chaque semaine leurs 130 membres. En 2024, les BNI aubois ont généré 16 millions d’euros de chiffres d’affaires par leurs recommandations. Le retour sur investissement des BNIstes est de 50 /1, soit 1000 € investis rapportent 50 000 €. « Les groupes aubois sont les premiers de France en fidélisation de leurs membres », souligne Lucien Bonenfant, fondateur du club dans la région et consultant au BNI qui précise que le groupe Troyes Champagne à 16 ans.

Parmi les innovations, un groupe, qui agit à l’échelle du Grand Est, vient d’être créé pour les professions à la dimension régionale, avec des rencontres en visio et une réunion en présentiel par mois. En France, 17 000 membres se rassemblent toutes les semaines dans 745 groupes. Le BNI a généré un chiffre d’affaires d’un milliard d’euros pour les entreprises en 2024.

Château-Thierry : cap sur 2040 pour des bâtiments municipaux plus verts et plus performants

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La Ville de Château-Thierry amorce une transformation ambitieuse de ses bâtiments publics dans le cadre de son plan « Château-Thierry 2040 ». Cette démarche vise à améliorer durablement l’efficacité énergétique des infrastructures communales, avec une attention particulière portée au confort des usagers et notamment des élèves dans les écoles.

La stratégie municipale repose sur la conviction que les collectivités locales ont un rôle moteur à jouer dans la transition écologique, en donnant l’exemple à travers leurs équipements. D’ici à 2040, l’ensemble du patrimoine bâti communal fera l’objet d’une rénovation thermique en profondeur, selon un calendrier d’intervention progressif et coordonné.

Trois grands axes structurent cette action : l’amélioration de l’isolation thermique, en privilégiant l’isolation par l’extérieur pour ne pas impacter les espaces intérieurs, ou par l’intérieur dans les bâtiments à caractère patrimonial ; le remplacement des menuiseries (portes et fenêtres) par des modèles plus performants ; et enfin, la modernisation des systèmes de chauffage, avec des solutions plus sobres en énergie et plus respectueuses de l’environnement.

Les écoles seront les premiers bâtiments à bénéficier de ces travaux. Dès 2025, un budget de 165 000 euros sera engagé pour entamer les premières rénovations. Parmi les chantiers prioritaires figurent l’amélioration de l’isolation intérieure et l’installation d’un éclairage LED à l’école de la Madeleine, la mise à niveau du système de ventilation dans l’ancien bâtiment du groupe scolaire Juge-Magnaud, ainsi que la fin de la réfection de la toiture de l’école Louise-Michel.

Château-Thierry : une campagne d’affichage dévoile le vrai prix des services publics

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À première vue, un billet de bus à 1,50 € ou une heure de crèche à tarif réduit semblent anodins. Pourtant, derrière ces montants accessibles, se cachent des coûts bien plus élevés pour les collectivités. Pour éclairer les citoyens sur cette réalité souvent méconnue, la Ville de Château-Thierry, dans l’Aisne, a lancé une opération de sensibilisation inédite. Depuis avril, des panneaux installés dans les lieux publics affichent le tarif payé par les usagers… et le coût réel pour la collectivité. L’objectif est simple : rendre visible ce qui ne l’est pas toujours. En mettant en lumière le financement des services publics, cette initiative pédagogique cherche à faire comprendre aux habitants l’usage concret de leurs impôts locaux. Par exemple, une heure de garde en crèche, facturée en moyenne 1,50 €, coûte en réalité 13,53 € à la collectivité. Quant au transport public, chaque ticket vendu à 1,50 € représente une dépense réelle de 11,79 € pour la communauté d’agglomération.

Nathalie Broyart, nommée sous-préfète de Nogent-sur-Seine

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Photo de Nathalie Broyart
Nathalie Broyart (Crédits : DR)

L’arrondissement de Nogent-sur-Seine accueille sa nouvelle sous-préfète, Nathalie Broyart. À 53 ans, formée à l’Institut régional d’administration de Lille, elle arrive de la Drôme où elle était directrice adjointe du cabinet du préfet. « Il y a déjà des dossiers structurants sur mon arrondissement, comme la candidature du CNPE du Nogent-sur-Seine pour les deux EPR. Nous devons maintenir la dynamique du groupe de travail et pour que nous puissions vraiment anticiper et ne pas être surpris quand la candidature aura, je l’espère, une réponse favorable ! » La nouvelle sous-préfète connaît bien le sujet. S’il s’agit de sa première nomination en qualité de sous-préfète, Nathalie Broyart arrive d’une région où est implantée la centrale nucléaire du Tricastin. Un atout pour accompagner le Serment de Nogent pour la construction de deux nouveaux EPR. Après avoir principalement exercé dans le Calvados et l’Ardèche, la sous-préfète a notamment été chargée du pilotage de situation de crise et de mission liée à la lutte contre la fraude en matière de protection des données. Elle a commencé sa carrière au service informatique de la préfecture de Charentes et a été analyste à la direction des systèmes d’information et de communications du ministère de l’Intérieur.