La loi pour l’économie circulaire impose aux fabricants et importateurs de certains produits d’assurer la disponibilité des pièces détachées pendant au moins cinq ans après la mise sur le marché de la dernière unité produite.
Dans un premier temps l’obligation a concerné l’électroménager, l’informatique et les télécommunications.
La loi « Climat » a étendu cette obligation à compter de janvier 2023 aux outils de bricolage et de jardinage motorisés, articles de sport et de loisirs, bicyclettes, bicyclettes électriques et engins de déplacement personnel motorisés (Code de la consommation, article L 111-4-1). Plusieurs décrets viennent de préciser les modalités d’application de cette obligation à ces derniers secteurs. Ces décrets entrent en vigueur le 23 avril 2023 et s’appliquent aux produits mis sur le marché national depuis cette date.
Le décret 2023-293 détaille les produits et l’ensemble de pièces détachées concernés. Les pièces détachées doivent être mise à disposition dans des délais variant selon les pièces concernées : dès la mise sur le marché ou au plus tard deux ans après. Les pièces détachées doivent demeurer disponibles pendant une période de cinq à dix ans selon les produits.
Par ailleurs, pour les mêmes produits, les entreprises d’entretien et de réparation doivent offrir des pièces de rechange issues de l’économie circulaire à la place de pièces de rechange neuves.
Décrets du 19 avril 2023, 2023-293, 2023-294 et 2023-295
Le cabinet de conseil en stratégie durable rémois AMALTHEE, spécialisé dans l’accompagnement stratégique des entreprises vers un modèle d’entreprise durable, lance un grand appel à projets à destination des associations. Créé en 2021, l’entreprise AMALTHEE, société à mission, lance un appel à projets à l’occasion du début de la semaine du développement durable (Début le 18 septembre 2023) afin de soutenir et valoriser les initiatives porteuses d’impact positif sur son territoire.
Objectif de l’appel à projets : notre objectif est de soutenir des projets ambitieux et innovants menés par des associations locales qui œuvrent dans les domaines suivants :
Culture : Projets visant à promouvoir l’accès à la culture pour tous, à encourager la diversité artistique et culturelle ou à développer des initiatives culturelles porteuses de sens.
Numérique Responsable : Initiatives visant à utiliser les technologies numériques de manière responsable, éthique et durable, en favorisant notamment la réduction de l’empreinte carbone du numérique, la promotion d’une utilisation responsable des outils numériques et la sensibilisation des populations les plus jeunes aux cyber risques.
Environnement : Projets ayant un impact positif sur l’environnement, qu’il s’agisse de la préservation de la biodiversité, de la lutte contre le changement climatique, de l’éducation à l’environnement, ou de la promotion de pratiques écologiques et durables.
Une première à Reims ! Un forum dédié aux métiers de la défense et de la sécurité est organisé le jeudi 21 septembre, de 13h à 18h au stade Auguste Delaune (33, Chaussée Bocquaine – Reims). Il sera GRATUIT et OUVERT A TOUS : dès 16 ans, de tous niveaux de diplôme et de tous profils, salarié, scolarisé, public en reconversion, en recherche d’emploi ou de formation…
L’objectif est de :
Promouvoir les différents métiers de l’uniforme (Gendarmerie, Police, Armées) ainsi que les métiers liés à la sécurisation de :
• Evènements sportifs : JO 2024, matchs, compétitions diverses
• Entreprises ou structures
• Encadrement privé, sécurisation numérique…
Apporter des réponses de formation
Proposer des offres d’emploi
Cet événement réunira plus de 70 exposants : structures de la sécurité, de la défense et des Armées, entreprises, centres de formation.
Ils proposeront des découvertes métiers, des stages, des formations et des offres d’emploi. Avec un large choix de métiers ouverts à tous les niveaux de formation et de qualification. Ils répondront ainsi tout l’après-midi aux questions du public pour l’aider à concrétiser un projet professionnel et/ou susciter des vocations avec possibilité de participer à des mises en situation concrètes.
Au programme :
Des tables rondes pour échanger autour des métiers et de leurs évolutions
De nombreuses démonstrations métiers
Un « bar à offres » avec notamment des postes à pourvoir dans des secteurs émergents ou en croissance
Des ateliers et animations (casque de réalité virtuelle, formation aux gestes de premiers secours, …)
La Communauté des Offreurs de Solutions du Grand Est lance son premier meetup de l’industrie 4.0 en Champagne sous la forme d’échanges et de rencontres autour des transformations de l’industrie. Coorganisé par l’UIMM, Nogentech et la COS-GE, cet évènement est un moment unique de rencontre entre un écosystème d’offreurs et des industriels et partenaires académiques des réseaux locaux.
Au programme, deux jours de rencontres, d’échanges, de tables de travail et de partages d’expériences entre entreprises régionales. Lors de ces 2 jours, les offreurs de solutions et industriels pourront échanger avec les acteurs locaux de Troyes et Nogent en Haute-Marne.
C’est ainsi que L’UTT ouvrira ses portes pour y présenter leur Chaire de Recherche “Connected innovation”, ayant pour objectif d’accompagner les entreprises dans leurs transformations (organisation, modèle d’affaires, mode de production…) au travers d’innovations technologiques et organisationnelles. Les offreurs et industriels seront également accueillis par l’UIMM pour y découvrir l’IoT Academy, un site accueillant une plateforme spécialisée dans les objets connectés.
L’IoT Academy accompagne les entreprises industrielles tout en formant les futurs techniciens des objets connectés. En Haute-Marne, les offreurs et industriels seront accueillis par Nogentech et visiteront le site ultra moderne des Forges de Courcelles. Fort d’un réseau de plus de 57 entreprises industrielles de Haute-Marne, intégrant les métiers de la forge, l’usinage des métaux, le traitement thermique, le traitement de surface et le polissage, la mise en forme des matières plastiques, l’assemblage, le contrôle qualité et la maintenance, Nogentech facilite la réalisation des projets industriels. Echanges et partages d’expériences sur les enjeux de l’industrie de demain Des tables de travail seront proposées afin de couvrir les principaux enjeux de l’industrie 4.0.
Animées par les offreurs de solutions, les industriels pourront échanger et partager leurs expériences autour de 4 thématiques de transformation auxquelles ils sont confrontés comme les enjeux et impacts de la numérisation, l’humain au coeur de la transformation industrielle (QVT, compétences, formation…), la décarbonation et enjeux énergétiques et enfin l’usine connectée.
François BRUNET, nommé directeur régional de l’INSEE Grand Est
François Brunet, diplômé de l’École polytechnique et de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique (Ensae), commence sa carrière à l’Insee en 1994 en tant qu’expert en comptabilité nationale, puis en 1997, il est chargé des statistiques sur le marché du travail. Il rejoint la direction de l’animation de la recherche, des études et des statistiques (Dares) du ministère du Travail en 2000, où il est nommé chef du département de l’emploi. François Brunet arrive à la direction régionale de l’Insee en Rhône-Alpes en 2004 comme directeur adjoint et chef du service études et diffusion.
En 2008, il prend la direction du département Insee Info Service, en charge de la communication et des produits de diffusion de l’Insee. En 2015, il rejoint la Banque de France comme adjoint au directeur chargé des statistiques d’entreprises puis retourne à l’Insee en 2019 au sein de l’inspection générale. Il succède à ce poste à Yves Calderini.
Les journées européennes du patrimoine : un 40e anniversaire
Pour leur 40e édition, les Journées européennes du patrimoine se dérouleront ce week-end, les samedi 16 et dimanche 17 septembre. Cette année, l’évènement tournera autour des thèmes du « Patrimoine vivant » et du « Patrimoine du sport » explique le Ministère de la Culture.
Dans la Région, les collectivités et les lieux culturels comme les Maisons de Champagne, ont organisé de multiples visites, expositions et spectacles afin de faire redécouvrir la culture régionale gratuitement.
Un programme culturel riche dans la Marne
À Reims, de nombreux rendez-vous originaux ont été organisés, une manière pour la ville de faire découvrir le patrimoine de la cité des Sacres. Vous pourrez ainsi explorer la Cathédrale dans son intégralité, découvrir plusieurs Maisons de Champagne comme Mumm, Taittinger ou encore Vranken Pommery, visiter la Comédie ou l’Opéra, parcourir les musées municipaux et l’hôtel de ville ou encore arpenter les locaux de France 3. La Ville propose également « une visite insolite de la Champagne à bord d’un autorail historique à partir de la gare centrale, l’occasion de mêler Histoire et Authenticité le temps d’un moment privilégié. »
Du côté de Châlons-en-Champagne, vous pourrez participer à plusieurs visites dans des lieux culturels incontournables comme les caves médiévales. Dans l’enceinte de la préfecture marnaise « un village des métiers d’art et de l’artisanat se tiendra tout le week-end au sein de la cour d’Honneur ».
De plus, ne manquez pas, le « Village rugby » ! En cette période de Coupe du Monde, la Ville a installé un « lieu convivial » où les Chalonnais peuvent visionner les matchs en direct. Dans le cadre de ces journées du patrimoine, le village accueillera dans un premier temps l’école du Rugby, avant de mettre à l’honneur le Japon l’après-midi pour enfin terminer par des concerts en soirée.
Enfin, la Ville d’Epernay donne rendez-vous aux visiteurs pour l’escape-game du « Musée du vin de Champagne et d’Archéologie régionale », les visites et expositions ludiques dans la mythique Avenue de Champagne et la visite du hall du musée « Pressoria » à Ay. De plus, le temps d’une conférence, les maisons de Champagne Moët & Chandon, de Castellane, Perrier-Jouët et les structures culturelles d’Épernay se sont associées pour « une conférence dévoilant les objets « coup de cœur » de chacun de leur établissement ».
Des Ardennes à l’Aube : une redécouverte culturelle des départements
Vous pourrez également visiter beaucoup des lieux culturels ardennais comme les musées traditionnels, le stade de Sedan ou encore son château fort qui possède « l’une des plus vaste forteresse médiévale » et est devenu cette semaine le Monument préféré des français 2023.
La préfecture des Ardennes ouvrira également ses portes. « Ces visites seront l’occasion, pour la population, de découvrir la préfecture et son fonctionnement en se plongeant au cœur de son patrimoine architectural remarquable. » Ce n’est pas tout ! Pour les passionnés d’Histoire, les archives de Charleville Mézières proposent une activité inédite autour du métier de généalogiste professionnel.
Les journées européennes du patrimoine passeront également par le département de l’Aube où vous pourrez visiter la Cité du Vitrail, visiter le château de Ricey Bas ou visiter le musée Camille Claudel. Vous pourrez notamment participer à la visite du Champagne Drappier à Urville par son propriétaire « qui présentera le patrimoine historique de la Maison au cœur du Barrois viticole inscrit au Patrimoine mondial ».
Dès le mois de novembre 2023, le Bus France services sillonnera la Marne afin d’aller à la rencontre des habitants, notamment les plus isolés et les plus fragiles, pour leur proposer un large panel de services publics et les accompagner dans leurs démarches administratives du quotidien. Pour un budget de 250 000 euros, ce dispositif sera déployé sur le territoire par le Département de la Marne en lien avec l’État.
Le Bus France services viendra compléter l’offre du réseau France services initié par le gouvernement en 2019 afin de faciliter l’accès sur les territoires aux démarches administratives du quotidien. Ce réseau s’est déployé à partir des Maisons de services aux publics (MSAP) déjà existantes et par la création de nouvelles structures.
Les services proposés au public vont de l’initiation au numérique à l’aide aux démarches en ligne. L’objectif principal étant de proposer une assistance, notamment à destination des usagers les moins familiarisés à l’outil numérique. Ce bus itinérant, véritable Maison France services mobile, sera équipé d’une connexion internet ainsi que du matériel informatique (ordinateurs, imprimantes-scanners, etc.).
Ses missions principales seront d’apporter : une information aux usagers, de l’aide pour la réalisation des démarches en ligne, de l’accompagnement au numérique pour en favoriser l’apprentissage et en développer les usages, etc.
Le dispositif pourra s’appuyer sur le même partenariat que le réseau France services avec neuf opérateurs publics privilégiés : Pôle emploi, Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), MSA, CAF, CARSAT, La Poste, Direction départementale des finances publiques (DDFIP), ministère de la Justice et ministère de l’Intérieur.
Lancement du fonds régional Side Invest spécialisé dans le divertissement et les loisirs
Une collaboration entre le public et le privé est à l’origine de ce nouveau fonds à dimension régionale. Côté public, on trouve la région Hauts-de-France. De l’autre, deux premiers partenaires se sont engagés : le groupe IRD, acteur du développement régional au service des PME et ETI ; et l’AFM, l’Association familiale Mulliez, les célèbres propriétaires d’Auchan, Décathlon, Leroy-Merlin, Saint-Maclou, etc.
Ils devraient être bientôt rejoints par d’autres investisseurs des Hauts-de-France. Side Invest a pour objectif de soutenir et développer le secteur de « l’entertainment », comme disent nos voisins d’outre-Manche, autrement dit du divertissement et des loisirs, en s’intéressant d’abord aux domaines de la culture, des sports et des médias.
Sur le modèle d’IRD, le nouveau fonds va combiner sa capacité à apporter des financements et ses compétences d’analyse et de conseil pour les mettre au service des entreprises et des structures de ce secteur. Son objectif est de pouvoir mobiliser à terme, avec ses partenaires, 50 millions d’euros.
Premier engagement avec « Racing Cœur de Lens »
Sans attendre, Side Invest a annoncé une première opération en liaison avec le Racing Club de Lens (RCL). Le club historique des mineurs du Nord-Pas-de-Calais est en pleine renaissance. Il a terminé le dernier championnat dauphin du PSG, qu’il a d’ailleurs battu au stade Bollaert, et va disputer cette saison la Ligue des Champions.
Voilà 18 mois, il a créé son propre fonds de dotation, baptisé « Racing Cœur de Lens ». Side Invest va l’appuyer afin de développer ses actions dans 4 directions, la protection et l’épanouissement des enfants, l’accessibilité du sport pour tous, la défense de l’environnement et l’insertion sociale et professionnelle. Le RCL est une marque très porteuse et identitaire dans la région. Le nouveau fonds indique ainsi clairement ses buts et sa façon d’opérer.
Un pharmacien dénonce ses voleurs sur internet vidéo à l’appui
À la mi-août, à Saint-Quentin, un trio de rapineurs a pris pour cible la pharmacie de la Basilique, toute proche de l’édifice religieux. Leur stratagème s’est avéré simple mais efficace : deux des individus occupent l’employé à la caisse, tout en lui bouchant la vue, tandis que le troisième remplit discrètement sa sacoche d’une demi-douzaine de produits onéreux de parapharmacie.
Le pharmacien, absent au moment des faits, découvre le larcin et ses auteurs grâce aux images des caméras de surveillance installées dans les lieux. Il a été échaudé par un vol commis au mois de mai par deux pillards audacieux, qui ont employé la même méthode pour vider un rayonnage entier. Son préjudice se montait alors à plus de 2 000 euros.
Cette fois-ci, il décide de réagir. Sur les vidéos, on reconnaît aisément les trois complices. Le propriétaire décide d’en faire un petit montage photos et de le diffuser sur les réseaux sociaux, assorti d’un commentaire ironique qui les stigmatise sans excès.
Après avoir décrit le rôle de chacun, il conclut : « Le monsieur à la casquette a malheureusement oublié de payer ses « achats ». Merci de revenir vers nous au plus vite afin de régulariser cet oubli. » Son intention est d’avertir ceux qui voudraient les imiter qu’ils courent le risque d’être identifiés et signalés désormais comme des voleurs.
L’exemple du restaurateur
Il y a un an, le patron du Golden Pub à Saint-Quentin avait déjà usé de cette méthode pour dissuader les mauvais payeurs. Une tablée de huit personnes avait décampé sans régler l’addition. Il avait mis sur Facebook une image où l’on voyait la bande en train de ripailler avant de s’éclipser.
Le tenancier avait pris soin de mettre sur chaque visage, sinon aisément reconnaissables, un émoticon d’étron et de leur adresser ce message : « Nous laissons à ces sympathiques individus (qui pensent qu’on travaille tous pour rien et qu’on peut se faire plaisir avec le labeur des autres) deux jours afin de venir régler leur grosse ardoise. » Avec à la clé, la menace de les rendre identifiables.
Un mal endémique dans les pharmacies
Comme celle de son concitoyen restaurateur, l’initiative du pharmacien a beaucoup fait parler. Des télévisions ont braqué leurs projecteurs sur les vols dans les officines et comment celles-ci cherchent à se prémunir.
Dans un reportage de TF1, on peut voir un employé plaquer un larron en train de s’enfuir. Le patron de la pharmacie de Saint-Quentin y montre en détail le pillage partiel qu’il a subi en mai. La vidéosurveillance semble assez peu dissuader les voleurs bien organisés. En revanche, la présence d’un vigile ou d’un simple surveillant paraît assez efficace.
La bioéconomie, un enjeu majeur pour le territoire, la Région Grand Est, l’agriculture et la planète
La bioéconomie est un modèle émergeant qui vise à produire et à valoriser de manière durable des ressources naturelles renouvelables pour produire une vaste gamme de produits et de services. Cette biomasse qui alimente la bioéconomie est issue de trois secteurs, le secteur agricole, sylvicole et marin. Cette approche holistique favorise la transition vers une économie plus verte, circulaire et respectueuse de l’environnement sans se détourner des enjeux de productivité.
Le Grand Reims affirme une ambition d’attractivité en bioéconomie
Parce que le tissu entrepreneurial agricole est important à l’échelle locale, le Grand Reims a défini la bioéconomie comme un axe stratégique majeur de son développement économique.
La bioraffinerie de Pomacle Bazancourt est l’un des exemples de cette spécialisation. Unique en son genre, elle est le fruit d’une collaboration entre des coopératives agricoles (Vivescia et Cristal Union), des laboratoires de recherche (CEBB), des instituts de pré-industrialisation (ARD), des partenaires académiques et d’autres acteurs industriels. Cette bioraffinerie offre aujourd’hui de nombreux atouts :
Accès à une source de biomasse agricole
Collaboration avec des acteurs clés et référents
Accès à des infrastructures à la pointe de l’innovation et des experts reconnus
Avantages économiques et soutien des autorités locales
Accès aux chaires de AgroParisTech, CentraleSupElec, l’URCA,Neoma BS et à un écosystème universitaire de recherches (EXEBIO)
La région Grand Est lance le « Mois de la Bioéconomie », une première européenne
La bioéconomie est un formidable atout pour une territoire. La région Grand Est l’a bien compris, c’est pourquoi elle lance cette année « Le mois de la Bioéconomie ».
L’objectif est de fédérer tous les acteurs bioéconomiques du territoire afin de créer des synergies mais aussi communiquer auprès du grand public sur cette nouvelle économie.
Le coup d’envoi de cette série d’évènements a eu lieu lors de la 77e édition de la Foire de Châlons et durera sur la totalité du mois de septembre avec des conférences, des tables rondes et des ateliers à ne pas rater aux quatre coins de la région. Retrouvez le programme du Mois de la Bioéconomie sur le site du Grand Est (www.grandest.fr/mois-bioeconomie)
INNOVACT accompagne l’innovation en bioéconomie
Pour dérisquer l’innovation, pour structurer des projets naissants et en faire de belles entreprises de demain et pour travailler sur l’ingénierie financière des projets, il y a l’incubateur INNOVACT. Grâce aux expertises de son équipe et aux outils et programmes développés pour répondre à leurs besoins spécifiques, l’incubateur structure son offre pour accompagner au mieux les projets innovants de bioéconomie.
La Thiérache bénéficie d’un tout nouvel équipement de radiologie mobile
Le centre hospitalier du Nouvion-en Thiérache s’est doté récemment d’un nouvel équipement de radiologie. Mais celui-ci a la particularité d’être mobile et de remplir d’autres missions, au plus près des patients.
Le CH du Nouvion ne disposait plus d’un service de radiologie. Ce nouvel appareil de pointe permettra aux malades dont l’état nécessite ce type d’examen d’y avoir recours sans devoir prendre la route.
Au contraire, cet appareil, conçu et dimensionné à cet effet, circulera dans le territoire pour se rapprocher autant que faire se peut des patients. Il rend exactement les mêmes services qu’un équipement fixe. Il permet de réaliser des radiographies, en qualité haute définition, des membres inférieurs et supérieurs, du bassin et des poumons. Et il sera plus utilisé qu’en restant au CH.
L’équipe mobile qui le met en œuvre est issue du service d’imagerie médicale du centre hospitalier Brisset à Hirson. Dans un premier temps, elle se rendra dans les Ehpad, épargnant aux résidents des déplacements fatigants et souvent compliqués. Son programme est défini en mien et à la demande des établissements hospitaliers partenaires et des structures médico-sociales associées, mais aussi des médecins généralistes du secteur.
L’impulsion de l’ARS Hauts-de-France
C’est le premier équipement de ce type dans la région. L’investissement se monte à 79 000 euros. Il a été financé grâce à l’Agence régionale de santé (ARS) des Hauts-de-France. Celle-ci inscrit cette action dans le projet de santé Hi-No-Ve. Sous son impulsion, ce dernier réunit les établissements publics de santé d’Hirson, du Nouvion-en-Thiérache et de Vervins afin de mettre en place une offre de santé de proximité, graduée et la mieux adpatée aux besoins de la population.
Le management, thème du prochain rendez-vous de la conjoncture économique à Troyes
« Management : comment les entreprises s’adaptent-elles à l’émergence des nouveaux comportements ? », telle est la question qui sera débattu à l’occasion du prochain rendez-vous de la conjoncture économique.
Dans le cadre de cette table ronde, Laure Clerget, directrice d’Artémise et PDG de Maat Data, ainsi que Lilian Noirot, directeur général de Sedis apporteront leur témoignages de dirigeant d’entreprise. Une animation théâtrale sera également proposée autour de cette thématique. Le jeudi 14 septembre à 18 heures, à la CCI de Troyes et de l’Aube (Espace Régley), ce « rendez-vous de la conjoncture économique » permettra également de faire le point sur la situation économique générale ainsi que dans l’Aube.
La Banque de France, l’Ordre des experts-comptables et la CCI de l’Aube via son observatoire économique feront part de leurs derniers indicateurs relatifs à la conjoncture et la situation des entreprises.
Jysk, géant danois de l’ameublement, débarque à Saint-Quentin
Une nouvelle enseigne s’est installée dans la zone commerciale Aushopping de Saint-Quentin, qui complète l’offre de l’hyper Auchan de Fayet. Il s’agit de la chaîne de magasins d’ameublement Jysk, qui a repris depuis un an une politique de développement accéléré avec l’ouverture de nombreuses succursales.
Elle prend la place de la boutique de décoration intérieure Kalico, implantée voici seulement 18 mois. Cette filiale du groupe Saint-Maclou a connu des déboires et procédé durant le printemps à la fermeture de plusieurs magasins, notamment dans les Hauts-de-France. Aushopping, qui gère 61 centres commerciaux, s’est démené pour leur trouver des remplaçants et a fait affaire avec Jysk, notamment à Leers (Nord) et donc à Saint-Quentin, où les nouvelles boutiques ont ouvert en même temps.
Pour limiter l’investissement, mais aussi le risque, tout en facilitant les créations de nouveaux magasins, Jysk France a opté pour le modèle de la franchise. L’enseigne est ainsi passée d’une cinquantaine de boutiques l’an dernier à plus de 70 aujourd’hui, en comptant les ouvertures annoncées. Et ceci à travers tout le pays, puisqu’on les trouve de Lille (Nord) à Hyères (Var) et de Dole (Jura) à Vannes (Morbihan).
Un concurrent d’Ikéa qui s’en démarque
Le groupe danois, qui a fêté ses 40 ans en 2019, est sur un marché très concurrentiel dominé par le groupe suédois Ikea. Il s’en démarque en misant sur des boutiques moins grandes et plus proches de leur clientèle, avec un sélection de produits de qualité et de prix attractifs. Il s’est rapidement installé dans les pays voisins, mais n’a cherché à s’étendre à travers le monde qu’à partir des années 2010. Jysk est désormais présent dans 48 pays et contrôle 3 200 magasins.
Céline Savoye, nouvelle directrice de l’ÉSAD de Reims
Céline Savoye a été est nommée directrice de L’École Supérieure d’Art et de Design (ÉSAD) de Reims en juillet 2023. Issue d’une double formation en design et sciences de l’art (ÉSAD et Faculté d’arts plastiques Université Jean Monnet, Saint-Étienne), Céline Savoye s’inscrit dans un parcours professionnel depuis les années 2000 au service de projets ambitieux, au cœur des Industries Culturelles et Créatives, de l’action culturelle et du développement économique (lille—design, Établissement public du château de Versailles x Musée des Beaux-Arts d’Arras, Ambassade de France à Tunis, Cité du design de Saint-Étienne, Éditions Jean-Michel Place).
Elle s’investit en parallèle dans des missions indépendantes en répondant à des missions d’expertises internationales dans les champs de la mode, du design et de l’artisanat et, plus récemment, dans le renouvellement urbain.
Son projet stratégique et pédagogique s’articule autour de la relocalisation de l’École et des deux options Art et Design au cœur d’un nouvel écosystème au Port Colbert, l’expérimentation échelle 1, les partenariats académiques, culturels et économiques.
Prodeva passe au 100% biomasse : -23 000 tonnes d’émissions de CO2 par an
Le site de déshydratation de luzernes et de pulpes de betteraves Prodeva, filiale du Groupe coopératif Cristal Union, annonce la mise en place de deux nouveaux foyers de biomasse bois qui vont permettre au site de s’affranchir de l’usage de la lignite. Les travaux ont duré 18 mois La première ligne est opérationnelle depuis fin juin 2023, la seconde sera mise en service à partir de la mi-août.
Le site de Vatry (Marne), qui déshydrate environ 50 000 tonnes de luzerne et de pulpes de betteraves par an à parts égales et qui affiche déjà d’excellents ratios énergétiques, va ainsi encore diminuer ses consommations énergétiques ainsi que ses émissions de gaz à effet de serre, avec 23 000 tonnes d’émissions de CO2 en moins chaque année.
Prodeva poursuit ainsi la stratégie volontariste d’optimisation énergétique et de décarbonation initiée depuis deux ans. De nouvelles techniques ont ainsi été mises en place pour diminuer les consommations énergétiques du site, avec notamment la pratique renforcée du préfanage qui consiste à faire sécher la luzerne au soleil au maximum avant de la transporter à l’usine pour une étape de séchage raccourcie dans le sécheur.
Prochaine étape pour Prodeva : poursuivre la réduction de la consommation d’eau du site avec un objectif fort : l’autonomie totale d’ici 3 ans.