CMMA : assurer pour réduire les risques
Cybersécurité. Face à la multiplication des attaques cyber, les assureurs s’adaptent et mettent en place des solutions spécialement dédiées à cette problématique.

Face à la multiplication des attaques cyber, les assureurs s’adaptent et mettent en place des solutions spécialement dédiées à cette problématique. Il faut dire qu’aujourd’hui, la notion de risque d’attaque est omniprésente. « Les cyberattaques sont considérées comme le risque numéro 1 pour les entreprises, petites, moyennes ou grandes (40% des entreprises attaquées sont des TPE, source ANSSI) et pour les collectivités aussi », note Stéphane Vilain, Directeur général de la Caisse Mutuelle Marnaise d’Assurance (CMMA), qui sensibilise les entreprises à cette réalité. Ransomware (rançongiciel), fraude au président, phishing, le spectre d’attaques est extrêmement large.
Aujourd’hui, une entreprise a dix fois plus de risques de subir une cyberattaque qu’un incendie.
Leur source est aussi souvent imputable à des erreurs humaines ou à un manque d’attention. « Une entreprise a actuellement dix fois plus de risque de subir une cyberattaque qu’un incendie » 385 000 cyberattaques ont ainsi été recensées en France en 2022 contre 30 000 incendies. « Le coût médian d’une cyberattaque pour une PME est estimé à 50 000 € » poursuit Stéphane Vilain. « Mais il faut avoir à l’esprit que certaines cyberattaques peuvent coûter plusieurs millions d’euros pour les grandes entreprises » Un coût financier conséquent auquel il faut ajouter le risque pur et simple de fermeture qui pèse sur 60% des TPE/PME qui subissent une attaque d’ampleur.
Trois Fois Moins De Risques Pour Une Entreprise Assurée
Pour les entreprises, la question n’est donc plus de savoir si son entreprise va être attaquée ou pas, c’est plutôt « quand ? » et « comment ? » « Etant donné que tout le monde est potentiellement concerné, l’assurance est le meilleur moyen pour réduire les risques », insiste le Directeur général de CMMA, qui propose d’accompagner l’entreprise attaquée avec des prestataires informatiques pour sortir au plus vite de cette crise (gestion curative de l’événement) et de l’indemniser des préjudices subis.

« Nous faisons aussi de plus en plus de préventif en mettant en place des tests d’intrusion, des audits et des actions en amont. Une entreprise assurée présente ainsi trois fois moins de risque de subir une cyberattaque car la majorité des vulnérabilités a été identifiée », note Stéphane Vilain.
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