Un nouveau Pdg pour Forgex-France
Industrie. Depuis le début du mois d’avril, l’entreprise de Monthermé est dirigée par Stéphane Lhote, un ancien cadre de PSA et Stellantis.
Après Dominique Lemaire (2014-2020) et Adrien Faitrop (2020-mars 2023), le groupe Forgex-France qui regroupe l’usine de forge et d’usinage de Monthermé (125 salariés) et le site haut-marnais de Nogent (95 employés) est désormais présidé par Stéphane Lhote.
Ingénieur de l’école des mines de Nancy, ce natif de Pont-à-Mousson, âgé de 49 ans, a pris son poste de Président-directeur général au début du mois d’avril après avoir fait plus ample connaissance avec son nouvel univers les jours précédents.
23 ans chez PSA et Stellantis
Jusqu’alors, Stéphane Lhote avait fait l’essentiel de sa carrière (23 ans au total) chez PSA Peugeot Citroën puis Stellantis. D’abord à la fonderie de ferreux de Sept-Fons (Allier) puis au centre technique de Vélizy-Villacoublay (Yvelines) et enfin à la fonderie de Charleville-Mézières.
Soit quinze ans dans la conception industrialisation des pièces de fonderies et lignes de production, six ans comme responsable d’atelier de production et deux ans en tant que chef de projet des nouveaux lancements industriels du site des Ayvelles après la fusion de PSA Peugeot Citroën et FCA Fiat Chrysler ayant donné naissance à Stellantis.
Stellantis favorisant les départs, Stéphane Lhote a choisi de profiter de cette opportunité pour changer de challenge professionnel en passant d’un mastodonte mondial à une PME faisant partie d’un groupe à taille humaine. Un important contraste.
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Il sera tout de même à la tête d’une entité de 230 personnes. « Je reste aussi dans la métallurgie en passant de la fonderie à la forge. Mais Forgex-France et son personnel développent d’autres compétences avec beaucoup d’agilité et de flexibilité. J’entame donc un projet sympa. »
Le Lorrain prend les commandes d’une entreprise en développement qui produit des pièces forgées de quelques grammes à une trentaine de kilos destinées à des secteurs comme le poids lourd, le ferroviaire, la maintenance et l’agriculture. Elle exporte 40 % de ses produits.
Après avoir investi plus de huit millions d’euros depuis 2017 dans la modernisation de son appareil industriel l’unité de production envisage d’ores et déjà d’installer ou moderniser de nouveaux pilons. Une enveloppe de deux millions d’euros devrait consacrer ce nouvel effort de renouvellement du parc machines.