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Latitude, pré-sélectionné pour intégrer le Centre Spatial Guyanais

Spatial. Latitude (ex-Venture Orbital System) start-up française spécialisée dans les nanosatellites, vient d’être sélectionnée par le Centre National d’Études Spatiales (CNES) pour intégrer le Centre Spatial Guyanais (CSG).

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Latitude, pré-sélectionné pour intégrer le CSG
Zéphyr représente le premier nanolanceur français depuis un demi-siècle (Crédit : Latitude)

En effet, en fin d’année 2021, le CNES a lancé un appel à candidatures pour l’accueil de micro et mini-lanceurs au Centre Spatial Guyanais, exprimant ainsi, en lien étroit avec l’ESA, sa volonté d’ouvrir le port spatial de l’Europe à de nouveaux opérateurs. Parmi les candidatures reçues, sept lauréats ont été pré-sélectionnés dans toute l’Europe, dont deux Français : AVIO SPA (Italie), HyImpulse Technologies GmbH (Allemagne), ISAR Aerospace (Allemagne), MAIA Space (France), Payload Aerospace (Espagne), Rocket Factory (Allemagne), Latitude (France).

D’autres opérateurs pourront être pré-sélectionnés lors d’un appel à candidature complémentaire ultérieur, notamment en fonction des capacités d’accueil identifiées au CSG. « Le CNES se réjouit particulièrement de la présence, parmi les présélectionnés, des entreprises françaises MAIA et Latitude, illustration du dynamisme du tissu industriel national que le CNES stimule depuis longtemps », exprime la direction du Centre d’études spatiales.

Kourou, une situation géographique favorable

Le CSG, situé à Kourou, en Guyane française, bénéficie d’une situation géographique particulièrement favorable à la réalisation de certains lancements et d’une expérience longue de plus de 50 ans en la matière. Un décollage depuis cette zone permet, en effet, d’atteindre des orbites à plus basses inclinaisons, ce qui signifie plus de versatilité pour les futurs clients de Latitude. « Cette pré-sélection est une véritable illustration du dynamisme au sein du New Space européen. Nous remercions le CNES de confirmer l’avancement, la crédibilité et le sérieux de notre offre. Il nous tarde de continuer les discussions et la coopération avec le CNES pour aller vers un accord final qui permettra officiellement à Zéphyr de décoller depuis le CSG », indique Stanislas Maximin, CEO et co-fondateur de Latitude.


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En effet, suite à la pré-sélection des opérateurs, le CNES va progressivement entrer en discussion avec chacun d’eux, en fonction de l’avancement respectif de leur projet sur le plan technique et financier, pour la signature d’un accord préliminaire définissant les principes et conditions de leur accueil au CSG. Cette signature formalisera ainsi leur sélection, avant la signature de contrats pour la mise en place des moyens.