Y Schools inaugure un nouveau campus à Reims

C’est un peu plus d’un an après son implantation, en septembre 2021, que le nouveau campus de Y Schools Reims a été inauguré. 87 étudiants y sont accueillis au sein de six formations différentes, allant du BTS eu BAC +5 dans des domaines aussi variés que la gestion des PME et des ressources humaines, la négociation et la digitalisation de la relation client ou encore le développement commercial ou le management d’affaires avec comme ambition d’atteindre 350 étudiants.

« Nous sommes installés dans une quinzaine de villes et nous nous installons toujours dans le cadre d’une politique cohérente », indique Francis Bécard le directeur général du groupe, précisant : « Nous ne venons pas en concurrence d’une offre existante mais bien en complément. »

16 sites en France

Implanté sur 16 sites en France et à l’international, Y Schools est un écosystème réunissant six écoles de pré-bac à bac+5, trois Écoles de la 2e Chance et un Pôle de formation et évolution professionnelle (PFEP).

Avec sept implantations dans le Grand Est (Reims, Troyes, Metz, Saint-Dizier, Chaumont, Romilly-sur-Seine et Charleville-Mézières), le PFEP propose des formations axées autour d’un spectre très large d’expertise. « Depuis trois ans, nous avons gagné 200 étudiants pour en compter aujourd’hui, un total 2 100 », annonce Francis Bécard.

À Reims, c’est l’école Pigier, qui est une des filiales du groupe Y Schools qui y a été implantée. Après l’intégration de Pigier à Troyes en 2016 et à Metz en 2017, Y Schools a donc ouvert l’école Pigier à Reims, en septembre 2021.

« Les étudiants alternent entre les cours suivis à l’école et la pratique en entreprise, avec comme finalité du projet pédagogique le fait de favoriser une insertion professionnelle dynamique et en lien avec les demandes des entreprises locales », réagit Francis Boudin, directeur de la formation professionnelle. L’école s’adapte ainsi au bassin d’emploi dans lequel elle vient d’implanter.

À Reims, la demande était plutôt sur des compétences de RH et de comptabilité / gestion. « Nous avons comme projet immédiat d’ouvrir une formation bac +2, bac +3 en comptabilité gestion en septembre 2023 », poursuit-il.

70 à 80% des intervenants sont d’ailleurs des professionnels, exerçant en entreprise. Y Schools ne compte pas s’arrêter en si bon chemin puisque le groupe enrichit régulièrement ses formations.

À Charleville-Mézières, c’est par exemple un diplôme en management sportif qui devrait voir le jour, en partenariat avec l’équipe féminine de basket, les Flammes carolo. En effet, le choix de l’école d’être présente dans des villes de taille moyenne est aussi guidé par la volonté d’apporter un service à des étudiants qui ne peuvent pas forcément bouger.

>LIRE AUSSI : Campus Eductive, la voie royale de l’alternance

« Nous ne sommes pas une école privée, mais un groupe associatif, à but non lucratif. Nous sommes donc une école qui appartient au territoire », relève pour sa part Didier Papaz, Président de Y Schools.

« Nous avons aussi pour mission d’apporter aux entreprises locales les compétences dont elles ont besoin. C’est pourquoi, selon les territoires nous ne proposons pas les mêmes formations car les entreprises ne nous expriment pas les mêmes besoins. »

Former quel que soit l’âge et accompagner en compétences les jeunes du territoire font partie de l’ADN de Y Schools.

« Nous axons nos missions sur la transversalité et sur un spectre très large de métiers », avance celui qui connaît, en outre, très bien le monde de l’entreprise puisqu’il a été DG d’Optic 2000 pendant 14 ans. Le groupe bénéficie aussi d’un conseil stratégique d’experts, puisque Delphine Manceau, DG de Neoma en fait partie.

Se positionnant comme une école internationale, Y Schools a aussi implanté un campus au Cameroun, à Yaoundé, « car il manquait une école française pour former à la gestion. 250 étudiants y prennent des cours en alternance. L’École internationale du management et de l’entrepreneuriat offre un Bachelor en trois ans aux étudiants. Un autre campus va également ouvrir à Douala. »

Du côté des élus du territoire, on se félicite de cette nouvelle implantation. Le maire, Arnaud Robinet, n’a pas manqué d’insister combien une ville comme Reims, qui compte déjà plus de 30 000 étudiants, avant d’être « Légend’R », en référence à la nouvelle marque portée par la collectivité, était aussi très « Universit’R ».

« Cela démontre la dynamique que nous pouvons impulser. Aux offres de diplômes et de formations correspond aussi un bassin de recrutement. C’est en renforçant cette offre de qualité et en la structurant que nous démontrerons encore plus notre attractivité économique », souligne l’élu.