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Toujust, le discounter français débarque à Saint-Quentin

Consommation. La capitale de Haute Picardie a été choisie pour accueillir l’un des dix premiers supermarchés de la nouvelle enseigne imaginée par Fabrice Gerber.

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Huitième point de vente du discounter Toujust
Annoncée au 31 mai, l’implantation du huitième point de vente du discounter Toujust va se faire dans la ville la plus peuplée du département de l’Aisne. (Crédit : Toujust)

Il est peu de dire que ce nouveau concept commercial est très attendu par les consommateurs. Beaucoup moins par les enseignes de la grande distribution. Le groupe Toujust vient, en effet, de dévoiler la liste de ses 10 premières implantations françaises, dans laquelle figure Saint-Quentin, dans l’Aisne.

Celui qui promet d’être « 5 à 10 % moins cher que les concurrents directs » - autrement dit que des discounters comme Lidl, Aldi ou encore Netto - a annoncé l’ouverture de son deuxième point de vente, le 31 mai prochain, rue Charles-Linné, à quelques centaines de mètres du géant allemand.

« Première chaîne de supermarchés collaborative, Toujust associe les fournisseurs au capital de l’entreprise à travers une prise de participation de 25 %, en contrepartie de leurs meilleurs prix », explique Fabrice Gerber, ancien cadre dirigeant chez E. Leclerc et fondateur du réseau.


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« Un modèle coopératif original qui permet d’une part aux fabricants coopérants de faire entendre leur voix en participant à un processus de développement dont ils sont les premiers bénéficiaires ; et d’autre part, de libérer les consommateurs trop souvent pris en étau entre pouvoir d’achat et exigence de justice vis-à-vis des producteurs. »

Un développement exponentiel

Afin de se démarquer d’une offre de grandes surfaces à bas prix toujours plus nombreuse, Toujust entend miser sur son positionnement original pour avoir voix au chapitre. Outre des produits au prix le plus juste basés sur le « commerce équitable », dont un « panier anti-inflation » bloqué tout au long de l’année, la nouvelle entité promet un assortiment de 7 000 références avec 80 % d’articles alimentaires, alors que les discounters « traditionnels » n’en proposent que 2 000 en moyenne. Autre particularité : 70 % des produits frais seront attestés d’origine française.

Avec Alès (Gard) - premier magasin du groupe dont l’inauguration est prévue le 1er mars - et Saint-Quentin, huit autres magasins devraient ouvrir leurs portes au cours du premier semestre, à Cambrai (Nord), à Montauban (Tarn-et-Garonne) et à Monéteau (Yonne), près d’Auxerre, notamment.

Au total, Toujust prévoit d’installer pas moins de 50 supermarchés en 2023. « D’ici quatre à cinq ans, le distributeur vise 310 points de vente sur l’ensemble du territoire, en périphérie de villes de 8 000 à 12 000 habitants. »