Le groupe de transports Blondel prend le contrôle de Sobotram
Transports. Créé et enraciné à Saint-Quentin depuis plus d’un demi-siècle, le groupe Blondel est devenu, ces 20 dernières années, l’un des cadors du secteur transports et logistique. Il poursuit sa croissance en rachetant, après d’autres sociétés, le groupe Sobotram implanté dans la région lyonnaise.
Daniel Blondel, son fondateur en 1956, avait orienté sa société vers le transport. 40 ans plus tard, sous l’impulsion de son fils Grégoire, elle a développé un savoir-faire pointu dans le transport de composants aéronautiques, puis, chemin faisant, dans le domaine de la logistique aéronautique et en matière de logistique diversifiée.
Le groupe se présente aujourd’hui comme le « leader européen de la supply chain logistique tant auprès de clients régionaux que d’industriels de rayonnement international ». Il réunit pas moins de 12 sociétés, dont Blondel Transport, Blondel Logistique, Citra, etc.
Depuis le mois dernier, il faut donc ajouter le groupe régional Sobotram, implanté à Cressey (Saône-et-Loire) et actif au nord de la région lyonnaise.
Fort de 5 filiales, celui-ci dispose de 260 véhicules à moteur et de 82 000 m² d’entrepôts, emploie 470 personnes et réalise un chiffre d’affaires de 72 millions d’euros.
Croissance externe
Les deux groupes ont une histoire et des valeurs communes, celles d’entreprises familiales solides et dynamiques. Pour Grégoire Blondel, « la synergie avec le groupe Sobotram s’inscrit pleinement dans notre stratégie de croissance externe. »
Celle-ci s’est notamment traduite ces dernières années par le rachat successif de Citra en 2016, des Transports Gimonprez et de la société Vercaigne en 2018 et des Transports Régis Martelet en 2019.
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Aujourd’hui, suite à sa dernière acquisition, le groupe Blondel affiche un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros, grâce à plus de 3 000 collaborateurs et 1 800 véhicules à moteur.
Il s’est développé dans plusieurs pays, comme la Tunisie, le Maroc ou le Canada, où il s’est allié l’an dernier au québécois Transit Nord Plus dans lequel il a pris une participation.
L’atout de la spécialisation
L’autre axe de développement privilégié par Grégoire Blondel à partir de 2009 a été la spécialisation, en particulier dans le transport des composants pour l’industrie aéronautique.
Il développe des filiales dans ce secteur en Tunisie et au Maroc, mais aussi à Saint-Nazaire et dans le Sud-Ouest. Témoin de l’excellence des services fournis par le groupe, le partenariat privilégié noué avec Airbus.
Un des meilleurs exemples, c’est la plateforme installée à Rochefort à proximité d’une unité de production de l’avionneur. Elle en train d’être robotisée de façon à « augmenter la rapidité des pickings de pièces ».
Deux « stations de préparation » et « 6 robots Boby » sont mis en œuvre pour relever le défi de l’accélération des cadences de production en réponse à l’envolée des commandes. Un autre défi attend Blondel, comme tous les transporteurs, celui de la décarbonation de leur activité pour enrayer le réchauffement climatique.
Le groupe a déjà converti une partie de ses moteurs aux bio-carburants, comme le GNV (gaz naturel véhicule) ou le B 100 ou bioéthanol. Mais ce ne sont que les premiers tours de roue sur la voie de transports vraiment respectueux de l’environnement, de plus en plus prégnantes, dans le cadre d’activités économiquement durables.
En ce sens, l’UIMM est la seule branche à mettre en place une démarche innovante, pragmatique et pro-industrielle en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). À ce titre, l’UIMM Champagne-Ardenne engage une démarche inédite de la performance globale industrielle.
Concrètement, elle va proposer des évaluations sur site, réalisées par des conseillers référencés, afin de valoriser les engagements RSE des entreprises. Une charte d’engagement RSE viendra formaliser les résultats des évaluations.