Le Coq Sportif à la conquête des États-Unis
Textile. Le Coq Sportif retravaille son jeu pour mieux préparer ses victoires.

Le Coq Sportif retravaille son jeu pour mieux préparer ses victoires. « Nous réorganisons l’entreprise dans ses détails et la tâche est considérable. Nous avons vingt ans de retard sur les outils, l’organisation, les process… Nous engageons cette année une enveloppe de 50 millions d’euros dont 5 millions pour l’outil de production », explique Dan Mamane, repreneur du Coq Sportif qui préserve les emplois. « Nous devons investir en France, c’est une marque française qui doit mieux rayonner à l’international, nous sommes sûrs de ce succès ».
Le destin à court terme du fleuron de l’équipement sportif textile, né en 1882 à Romilly-sur-Seine, se tourne Outre-Atlantique. Le Coq Sportif se remet dans les starting-blocks, tirant les leçons des lacunes commerciales et de distribution qui l’ont conduit au tribunal de Commerce. « Le Coq Sportif fait 15 % de son chiffre à l’international, cela devrait être l’inverse : 15 % en France et 85 % à l’étranger », annonce Alexandre Fauvet, le directeur du site de Romilly/Seine.
Une stratégie à deux niveaux

Alexandre Fauvet connaît bien les enjeux de la filière et de ses sous-traitants. Il a dirigé Lacoste, lancé et dirigé la marque Fusalp. « Nous travaillons dans un écosystème industriel avec les meilleurs partenaires possible. Notre outil est à l’échelle humaine et nous devons être agiles. Nous allons développer l’international avec des volumes plus importants, portés par d’autres sites industriels ».
Les États-Unis connaissaient la marque, le tennisman Arthur Ashe a une sculpture à Richmond en Virginie avec le logo du Coq gravé. C’était alors le second marché de la marque qui doit rapidement prendre la première place du podium pour confirmer la stratégie du Coq Sportif : devenir la marque française championne internationale dans le domaine du sport.
Pour plus d’informations, consultez l’article Trois ministres pour retricoter la filière textile