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La ville de demain se rêve verte, sans bruit ni pollution

Urbanisme. L’association Cobaty organisait un concours en partenariat avec la Ville de Reims et le Grand Reims pour distinguer des projets originaux de construction, portés par des lycéens et étudiants.

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La ville de demain se rêve verte, sans bruit ni pollution
Les participants du concours Cobaty (Crédit : N. Desanti)

Comment imaginez-vous la ville rêvée de demain ? C’est en répondant à cette question que sept équipes de lycéens et étudiants (IUT Reims, Lycée Arago, URCA EiSine, UFR STAPS et CFA Bâtiment) devaient imaginer un projet aussi bien sur l’habitat, l’urbanisme que le cadre de vie de demain. Ce qui ressortait de tous les projets est que les jeunes souhaitent une ville « plus apaisée, plus verte, avec moins de bruit, de pollution et des îlots de fraîcheurs », explique Michel Poidevin, Président de Cobaty Reims et créateur du concours. « Je voulais redonner de la motivation aux jeunes avec ce concours, après deux années compliquées en termes d’enseignements et surtout de stages à cause du Covid. » L’organisme Cobaty représente tous les professionnels de « l’acte de construire », soit aussi bien les professionnels du bâtiment que les architectes, les notaires ou les bureaux d’études.

La mobilité, l’énergie et l’habitat comme axes de réflexion

120 associations existent en France et 135 au niveau international. Les questions de mobilité, d’énergie, d’habitat, ont donc été prises à bras le corps par les étudiants, encadrés par des professeurs et un référent Cobaty. Les vainqueurs du concours, lycéens au lycée Arago, ont ainsi développé ces axes : Comment rendre la ville plus agréable en période de forte chaleur ? ; Comment limiter les épisodes d’inondations ? ; Comment réduire les émissions de CO2 à l’origine du réchauffement climatique et de la pollution ? Comment lutter contre le bruit en centre-ville ? « Nous souhaitions mettre en place une « réserve urbaine », zone de confort concernant un centre-ville élargi », expliquent les vainqueurs. Interdiction du centre-ville aux véhicules, sauf aux électriques et mode de déplacements doux, voie verte, étendue des jardins, installation de bassins et miroirs d’eau, végétalisation des façades sont autant de pistes explorées par les lycéens.


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« Nous sommes toujours intéressés par ce type de démarche », souligne Arnaud Robinet, maire de Reims. « Les pistes cyclables, le partage des espaces, la végétalisation, sont des sujets sur lesquels nous travaillons, notamment avec Reims nature, projet de ville. » Catherine Vautrin, présidente du Grand Reims, affirme quant à elle trouver dans les propositions des lycéens et étudiants « des axes très intéressants et pertinents de travail ». Des idées comme du béton qui s’éclaire lors de la course à pied ou des leds le long des pistes cyclables ont fortement attiré l’attention. Le lycée Arago a ainsi gagné le 1er prix avec un chèque de 1 500 euros, puis l’UFR STAPS un chèque de 1 000 euros et enfin le CFA Bâtiment, un chèque de 500 euros.