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Des œuvres du Musée Saint-Remi restaurées grâce au mécénat

Mécénat. La série de 10 tapisseries sur la vie de Saint Remi est inscrite « monument historique » depuis 1896.

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La Ville de Reims a placé la sauvegarde, la restauration et la valorisation du patrimoine rémois comme la priorité de sa politique de mécénat. En lançant une campagne de restauration de la série de 10 tapisseries sur la vie de saint Remi, la collectivité a suscité un engouement fort. Estimé à 250 000 € HT, le montant nécessaire à la campagne de restauration a déjà été collecté à hauteur de 63% du budget de sauvegarde et de restauration, soit 158 504 €. Une somme recueillie à la fois auprès de la Fondation du patrimoine à laquelle la Ville adhère (30 041 € via la plateforme de la Fondation du patrimoine pour recueillir les dons de particuliers) et auprès de plusieurs entreprises du territoire, dans le cadre du mécénat. Ainsi, la restauration de la tapisserie intitulée Le baptême de Clovis en 496, 4e de la série, est mécénée par le Club des Mécènes la Marne de la Fondation du Patrimoine.

Dans le cadre d’un appel d’offres, c’est la manufacture De Wit, située à Malines en Belgique, l’un des ateliers reconnus comme le plus à la pointe dans le domaine de la restauration de tapisseries de haute lisse de grand format, qui a été retenue. La tapisserie devrait revenir à Reims début 2023 et sera présentée dans son nouvel écrin, une salle des tapisseries totalement repensée.

La restauration de quatre autres œuvres est également totalement mécénée : La naissance de saint Remi (1re de la série, par la Fondation du Crédit Agricole Nord-Est), La consécration de saint Remi (2e, par des particuliers), L’incendie de Reims (3e, par la société CGPA), La présentation de la Vierge (10e, par la Fondation du Crédit Agricole Nord-Est). Les autres œuvres bénéficient actuellement d’un soutien financier partiel : Les épreuves de Saint Genebaud (5e, 1/5 du budget mécéné par des particuliers), et La mort de saint Remi (8e, mécénée au tiers par Baussart Consultants). Trois tapisseries sont ouvertes à mécénat : La résurrection d’un bourgeois (6e), Le miracle du concile (7e) et Les funérailles de saint Remi (9e).


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La campagne de restauration de la tenture rémoise sera conduite sur 5 ans. Chaque tapisserie nécessitera plusieurs mois d’intervention et la manufacture conduit plusieurs restaurations d’œuvres en parallèle.

Chaque année, deux tapisseries seront restaurées, sachant que d’ici 2023, les trois premières pourront revenir au musée, dans l’ancien dortoir des moines de l’abbaye du XVIIe siècle à la scénographie totalement repensée pour l’occasion.