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Villers-Cotterêts accueillera la francophonie en octobre

Sommet. En octobre 2024, la Cité internationale de la Langue française ouvrira ses portes aux 88 pays participant au sommet de la francophonie.

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Photo de Villers-Cotterêts
33 ans après, le sommet de la francophonie aura lieu de nouveau en France, à Villers-Cotterêts. (Crédit : BB)

Emmanuel Macron le voulait. Lui, le picard, ne cache pas son intérêt personnel pour la Cité internationale de la Langue française, dont il a couvé la création au château de Villers-Cotterêts. Il a dû insister pour que le prochain sommet de la francophonie, organisé par la France et l’OIF (Organisation internationale de la francophonie) s’y tienne, cet automne. En effet, les capacités d’accueil de la ville sont trop limitées pour un évènement de cette dimension, qui se déroule sur plusieurs jours, et il a été un moment question de l’organiser ailleurs. Finalement, on a coupé la poire en deux.

Le 4 octobre prochain, l’ouverture de ce sommet, se fera bien à Villers-Cotterêts. Mais le lendemain, c’est à Paris qu’il se poursuivra, avec notamment l’installation du Village de la francophonie. Celui-ci, formé des pavillons des différents pays, accueillera les évènements artistiques et culturels qui accompagnent la rencontre et lui donnent une dimension plus ouverte et populaire.

Une rencontre bisannuelle

Ledit sommet ou « Conférence des chefs d’état et de gouvernement des pays membres de l’OIF » se réunit pratiquement tous les deux ans depuis 1986. Il a naturellement déjà eu lieu dans de nombreux pays à travers le monde. L’OIF compte 88 membres, dont 54 à part entière, 7 membres associés et 27 pays observateurs. La dernière fois qu’il s’est tenu en France remonte à 33 ans (1991).

Celui-ci sera donc doublement symbolique. Non seulement, il retrouve la terre de France, mais de plus, le lieu où la langue française fut officialisée à la place du latin. En 1539, François 1er y apposa son sceau sur l’ordonnance qui faisait du « langage maternel français » la seule langue admise pour rédiger les actes officiels. Il était bien naturel que la Cité internationale fasse le choix de Villers-Cotterêts et y reçoive le sommet de la francophonie.