Collectivités

Petites Villes de Demain : Blancs Coteaux se lance

Territoire. La commune nouvelle marnaise a signé la convention-cadre PVD afin de revitaliser son territoire.

Lecture 4 min
La signature de la convention Petites Villes de Demain par la commune de Blancs Coteaux
La commune de Blancs Coteaux a signé la convention Petites Villes de Demain avec ses nombreux partenaires. (Crédit : DR)

Le programme Petites Villes de Demain est un des dispositifs lancés par l’Etat pour redynamiser et revitaliser les villes de moins de 20 000 habitants. En y adhérant, la commune nouvelle de Blancs-Coteaux (qui regroupe Vertus, Oger, Gionges et Voipreux) a bénéficié d’une étude destinée à faire un audit sur le patrimoine existant et les possibilités d’aménagement qui s’offrent à la collectivité. « Cette étude nous a aussi permis de redécouvrir notre commune », sourit le maire, Pascal Perrot.

« Cela nous a permis de porter à nouveau attention à certains éléments de notre environnement journalier. Certains points nous ont semblé tellement évidents et plus importants au titre de la mise en valeur de notre collectivité », souligne l’élu qui a souhaité associer les habitants et notamment l’association de commerçants à cette démarche.

Avec un double objectif : redynamiser la commune en optimisant l’utilisation du bâti existant pour y réaliser des projets structurants.

Le travail réalisé par les étudiants en urbanisme de l’Institut d’Aménagement des Territoires, d’Environnement et d’Urbanisme de l’Université de Reims (IATEUR) a permis d’identifier des lieux et des éléments du patrimoine qui pourrait, s’ils n’étaient pas suivis de près « devenir des points noirs », explique Pascal Perrot.

« Le plus rapidement possible »

Plusieurs fiches action ont alors été créées pour définir les priorités des 6 ou 7 prochaines années. Une feuille de route qui inclut quatre projets déjà identifiés sur le territoire de Vertus. Le premier concerne l’îlot de l’école du Vieux Moulin, un bâtiment spacieux qui s’élève sur quatre niveaux et dans lequel la collectivité prévoit d’installer plusieurs associations. Un projet que le maire envisage « le plus rapidement possible », avec un début des travaux début 2024.


>LIRE AUSSI :La sobriété foncière s’invite dans l’urbanisation


Cette année 2024 pourrait également voir la commune procéder, outre la requalification de l’îlot de la Marbrerie et de l’îlot Saint-Charles, à la reconversion de l’îlot du silo. Un projet que suit particulièrement Pascal Perrot, tant par son ampleur que par son emplacement stratégique en plein cœur de Vertus.

« Actuellement, Vivescia possède un ensemble immobilier de 20 000 m2 tout près de la ligne de chemin de fer. La coopérative envisage de stopper l’utilisation de ce site qui présente aujourd’hui pas mal de contraintes et il pourrait être disponible d’ici deux à trois ans », explique le maire qui pourrait alors récupérer cet immense ensemble immobilier bâti en 1953.

Structure multisports, jardins partagés… les possibilités sont nombreuses à condition bien entendu de pouvoir négocier les terrains avec leur propriétaire et de réaliser une étude des sols et de faisabilité des travaux.

« Les étudiants de l’IATEUR nous ont ouvert l’esprit en proposant des solutions d’urbanisme et de végétalisation sans aucun a priori », note le maire qui va poursuivre la voie de la revitalisation de sa commune grâce à plusieurs opérations portées par Epernay Agglo par exemple, comme l’OPAH intercommunale qui accompagne les ravalements de façade et les travaux d’embellissement.