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Pap Ndiaye et Sylvie Retailleau venus soutenir le dispositif AILES

Enseignement. Un job pour les étudiants, des informations indispensables pour les lycéens en fin de parcours secondaire, le dispositif AILES piloté par l’URCA, l’UTT et les rectorats de Nancy-Metz et Reims, s’installe comme un passeport pour réussir l’entrée à l’université.

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Présentation du dispositif AILES
Deux ministres, Sylvie Retailleau et Pap Ndiaye, à l’écoute des acteurs du dispositif AILES, pour une meilleure insertion des lycéens à l’université. (Crédit : DL)

On trouve en amont du dispositif AILES (Accompagnement à l’Intégration des Lycéens dans l’Enseignement Supérieur), une opération soutenue par l’Etat en 2019 dans le cadre de l’action Territoire d’Innovation Pédagogique, l’une des phases du PIA, Programme d’Investissement d’Avenir, financé par la Caisse des Dépôts et Consignations.

AILES est l’un des huit premiers projets lauréats, aux côtés de ceux portés par l’Ile-de-France et la Réunion (Lily) , Lille (Avant le Sup), Strasbourg (Noria), Toulouse (Accorda), Rennes (Brio), Bordeaux (Accès) et Angers (Etoile). AILES regroupe les universités Reims Champagne-Ardenne, de Lorraine et l’Université Technologiques de Troyes, ainsi que les rectorats de Nancy-Metz et Reims.

Il s’agit d’une expérimentation sur dix ans (2020-2030), disposant pour cette première tranche de huit dispositifs d’une enveloppe de 35 M€ et répondant à plusieurs objectifs : faciliter l’entrée des lycéens dans les études supérieurs, mieux les préparer et les accompagner dans leurs informations et démarches futures, leur donner confiance dans une nouvelle étape de leur formation initiale.


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Deux grands défis accompagnent cette expérimentation : amener les professeurs des lycées à informer et accompagner les élèves dans leurs choix d’orientation et permettre aux deux systèmes, scolaire et supérieur, de mieux se connaître et de mieux se comprendre. Au total, ce sont 228 lycées de Lorraine et de Champagne-Ardenne qui sont concernés par le dispositif.

Mis en place, à l’époque, par Jean-Michel Blanquer et Frédérique Vidal et quelque peu bousculé par les conséquences des confinements Covid, le dispositif vient de recevoir à Epernay et Reims, la visite de Pap Ndiaye, Ministre de l’Education Nationale, et Sylvie Retailleau, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Faciliter un véritable changement de statut

« Quand on passe d’élève à étudiant, note Pap Ndiaye, c’est un vrai changement de statut que l’on peut et que l’on doit accompagner ». « Ce passage du lycée à l’Université est un moment d’interrogation susceptible de faire émerger des fragilités chez les néo universitaires », poursuit Sylvie Retailleau. Les deux Ministres s’adressant aux animateurs du dispositif et une dizaine d’étudiants ambassadeurs de l’URCA auprès des lycées.

Le Ministre de l’Education Nationale estime trois axes de travail pour mener à bien cette opération : « Les enseignants ont intérêt à échanger, qu’ils soient du secondaire ou du supérieur, il faut favoriser la transition par des immersions et enfin prêter attention autant au bien-être matériel que psychique des futurs étudiants ».

Faire essaimer cette politique d’accueil des universités est un objectif que souligne Pap Ndiaye : « Nous avons besoin de généraliser tout ce qui peut favoriser le passage du secondaire au supérieur. J’insiste sur le travail à faire dans les lycées au cours du troisième trimestre pour préparer cette entrée à l’université ».

Jusqu’ici, 600 étudiants de l’URCA et 1 200 élèves de l’Académie ont participé aux échanges. Un début prometteur pour le Ministre de l’Education Nationale : « C’est un chiffre qui indique une montée en puissance. Il est clair que nous allons dans la bonne direction. »