L’Aube continue d’appuyer sa candidature à deux EPR
Énergie. Après une rencontre avec le PDG d’EDF, un comité d’appui a été mis en place pour renforcer le dossier de Nogent-sur-Seine.
L’Aube veut absolument accueillir deux EPR nouvelle génération à la centrale de Nogent-sur-Seine et le clame haut et fort. En février dernier déjà, François Baroin, Valérie Pécresse et Franck Leroy étaient les principaux signataires du « Serment de Nogent » (Pamb 8007).
En ligne de mire, un chantier du siècle avec 10 000 emplois pendant la construction et 3 000 avec l’exploitation. Nogent-sur-Seine n’est pas l’unique centrale en course pour le programme national de relance du nucléaire et la construction de six EPR suscite bien des envies. L’arbitrage étant prévu, en principe, pour 2025, les élus et responsables aubois continuent de maintenir la pression.
C’est ainsi qu’en juin dernier, une délégation auboise a rencontré le PDG du groupe EDF, Luc Rémont, pour signifier la volonté des acteurs locaux d’accueillir ce chantier. Le travail autour de la candidature auboise va s’intensifier avec la création d’un comité d’appui.
La réunion d’installation a eu lieu le 25 août à la sous-préfecture de Nogent-sur-Seine en présence de nombreux responsables locaux dont Cécile Dindar, préfète de l’Aube, François Baroin, président de l’AMF de l’Aube, Philippe Pichery, président du conseil départemental de l’Aube, Jean-François Parigi, président du conseil départemental de Seine-et-Marne, Philippe Borde, conseiller régional Grand Est, Olivier Blond, conseiller régional d’Île-de-France, Jean-Michel Viart, vice-président de l’EPTB Seine Grands Lacs, Estelle Bromberger-Rivot, maire de Nogent-sur-Seine. Les présidents des chambres consulaires auboises étaient également présents.
Trois axes retenus
EDF étant représentée par Estelle Obert, directrice de la centrale de Nogent-sur-Seine, Ludovic des Robert, représentant la direction action régionale Grand Est et Thierry Blanc pour la direction ingénierie et projet nouveau nucléaire du groupe. Ce comité d’appui à la candidature du site de la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine va permettre d’entrer dans le concret du dossier.
Trois axes de mobilisation territoriale ont été retenus, avec l’identification du foncier pour anticiper le besoin de terrains nécessaires à la construction, la formation et le recrutement pour faire face aux besoins en compétences et enfin la planification territoriale pour évaluer ce qui sera nécessaire en matière de logements et infrastructures. Les trois groupes de travail définis devront élaborer un diagnostic et proposer des actions à mettre en œuvre dans chacune de ces thématiques.