À Soissons, la Digitale académie passe la seconde
Enseignement. Ouvert à la rentrée dernière, le mini-campus pluridisciplinaire porté par Alméa Formations entend doubler ses effectifs en septembre, encouragé par des résultats convaincants.
C’était une volonté forte des élus de la ville de Soissons et de ceux de la communauté d’agglomération d’étoffer l’offre d’enseignement supérieur sur le territoire, avec l’objectif de doubler le nombre d’étudiants d’ici à 2030. En rejoignant le Réseau international des tiers-lieux d’enseignement supérieur (Ritles), la cité du Vase s’est tournée vers une proposition alternative, la Digitale académie, et un partenaire d’expérience, Alméa Formations Interpro. Née en 2016 de la fusion des quatre structures gestionnaires des centres de formations des apprentis (CFA) de Champagne-Ardenne, l’association dirige trois structures similaires à Châlons-en-Champagne (Marne), à Charleville-Mézières (Ardennes) et à Romilly-sur-Seine (Aube).
Un taux de réussite de 91%
Installé dans le Parc Gouraud, le mini-campus pluridisciplinaire axonais a donc accueilli sa première promotion en septembre, encadrée par une « campus manager », Frédérique Kuziew, et une coach, Mélissa Lizimond. Verdict : 11 des 12 participants ont « validé » leur année. « Parmi eux, certains seront inscrits en licence (lettres, psychologie, droit et urbanisme), d’autres en BTS (SAM, MCO, communication, diététique et informatique) ou encore en CAP Petite Enfance », souligne la ville. En affichant un taux de réussite de 91 %, la Digitale académie de Soissons espère, à présent, voir doubler ses effectifs à la rentrée prochaine en convainquant une dizaine d’étudiants supplémentaires.
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« La Digitale Académie donne l’opportunité à des jeunes de faire des études supérieures sans les barrières d’éloignement, le coût du logement, des transports ou du nombre de places disponibles. Les taux de réussite des étudiants dans les Digitales académies sont bien supérieurs à celui des formations à distance classiques grâce à l’accompagnement et à l’organisation que nous proposons », expliquait Frédérique Kuziew lors de l’inauguration. En moyenne, le coût par étudiant se situe à 1 300 € par an et ce sont plus de 1 000 formations qui sont disponibles, notamment via le Centre national d’enseignement à distance (Cned). Avec un temps de présence obligatoire flexible, oscillant autour de 25 heures par semaine, les futurs diplômés peuvent, de plus, suivre un cursus universitaire tout en cumulant avec un emploi « alimentaire »