Usine CPF Nestlé à Itancourt : 4 repreneurs toujours en course
La fin du mois de mars était la date limite pour faire le point. Quatre mois après avoir annoncé une « revue industrielle » pour analyser les différentes options permettant de faire face à la baisse des volumes de production et de restaurer la compétitivité, la direction de Cereal Partners Worldwide (CPW) a organisé une réunion avec les salariés de l’usine d’Itancourt, qui produit notamment les céréales Fitness de Nestlé. Trois scénarios avaient été envisagés, mais deux ont été abandonnés. Les premières idées incluaient la réduction du nombre d’employés pour s’adapter à un volume de production de 22 000 tonnes par an, contre 60 000 tonnes en 2009, ou encore le rapatriement de certaines productions d’autres sites du groupe Nestlé. La troisième option, qui reste la seule envisageable à ce jour, consiste à trouver un repreneur pour l’usine.
À cet effet, 70 entreprises ont été contactées, en priorité celles ayant des capacités technologiques proches et susceptibles de s’intéresser à une partie du processus de fabrication en place. Parmi ces 70 sociétés, quatre ont exprimé leur intérêt en demandant à visiter les installations. Bien qu’aucune proposition ferme n’ait encore été reçue, des discussions sérieuses sont en cours avec plusieurs d’entre elles. Il est prévu que ces négociations se poursuivent sur une période de deux à trois mois. Si aucune issue favorable n’est trouvée, la fermeture de l’usine deviendra inévitable. En attendant, la direction a assuré qu’elle maintiendrait le soutien psychologique mis en place pour accompagner les salariés face à cette situation incertaine.