La Fondation du Crédit Agricole du Nord Est mobilisée pour l’inclusion numérique
Comme l’illettrisme, l’illectronisme est devenu discriminant voire un facteur d’exclusion (selon l’Insee 15 % de la population française serait concernée). Au-delà de l’univers professionnel, le digital ouvre l’accès aux services essentiels, notamment à l’administration. Les démarches deviennent inaccessibles pour ceux qui n’ont pas franchi le pas du numérique. Une double peine qui isole davantage, 62% des plus de 75 ans et 2% des jeunes de15-24 ans.
30 300 € pour agir contre l’illectronisme
L’appel à projets lancé en début d’année par la Fondation du Crédit Agricole du Nord Est a remporté un vif succès puisque 21 associations ont été identifiées dans l’Aisne, les Ardennes et la Marne. « Nous avons choisi de donner un coup de pouce à chacune des associations pour les encourager dans leur action d’inclusion numérique au plus près des publics concernés », indique Paul Poquet, président de la Fondation, également vice-président du Crédit Agricole du Nord Est. « Être une banque accessible au plus grand nombre, c’est être aussi une banque accessible en ligne. En tant que banque mutualiste, nous portons une responsabilité sociétale pour animer notre territoire, faire grandir, encourager ses habitants, en agissant pour l’inclusion du plus grand nombre. »
Une deuxième édition en 2025
La Fondation du Crédit Agricole du Nord Est encourage depuis plus de 13 ans des projets associatifs locaux d’intérêt général à but non lucratif, en cohérence avec son identité de banque du territoire. Plus de 1 100 projets ont été soutenus pour 13 millions d’euros. Une action qui s’ajoute à celle des caisses locales qui soutiennent des projets en proximité (plus de 700 projets associatifs l’année dernière). Des coups de pouce, le plus souvent, de quelques centaines d’euros, mais sans lesquels ces initiatives n’auraient peut-être pas vu le jour. Une illustration de la raison d’être du Crédit Agricole du Nord Est « Agir chaque jour dans l’intérêt de ses clients et de la société », conclut Paul Poquet.