Opinions

Vers une nouvelle méthode de travail pour un dialogue apaisé et exigeant

Commerce. Si l’objectif poursuivi par le ministère du « consommer mieux » est légitime et partagé par les acteurs du monde économique, la méthode, l’absence de concertation avec les professionnels concernés, l’attaque ad hominem de la figure du vendeur et les thèses décroissantes endossées par l’Etat ont suscité de vives critiques.

Lecture 2 min
Photo d'une poignée de main
(Crédit : Freepik)

À l’initiative du Mouvement des entreprises de France (MEDEF), une délégation de plus de 15 fédérations du commerce et de l’industrie, représentant 700 000 entreprises et 3,3 millions de salariés menée par Patrick Martin, a rencontré hier soir le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu. Ils lui ont fait part de leur incompréhension à l’égard de la campagne de l’ADEME « épargnons nos ressources ».

Dans un esprit de responsabilité, le MEDEF et des fédérations du commerce et de l’industrie, ont rappelé l’impact négatif de cette campagne sur chaque secteur d’activité concerné. Les discussions constructives ont débouché sur des propositions concrètes :

  • Consulter les entreprises avant tout projet de nouvelle campagne de communication concernant les acteurs économiques.
  • Faire siéger un représentant du MEDEF au conseil d’administration de l’ADEME, conformément au souhait ouvertement affiché de l’ADEME d’accroître la place des entreprises dans son organisation.

Ces propositions s’inscrivent dans un rapport de confiance entre l’Etat et les acteurs économiques pour trouver des compromis, lutter contre toute forme de stigmatisation et contribuer à l’amélioration de la communication gouvernementale. Cette nouvelle méthode de travail pour un dialogue apaisé et exigeant trace la voie vers un objectif commun : la croissance responsable. Une croissance responsable qui, à elle seule, permettra de conjuguer transition écologique et prospérité économique et sociale de notre pays.