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Reims : Les travaux de la passerelle autorisés à se poursuivre

Aménagement. Le juge des référés du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a annulé le référé-suspension qui visait le projet de passerelle cyclo-piétonne sur les Berges de Reims.

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(Crédits : Freepik)

Reims, 29 août 2025

Le juge des référés du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a annulé le référé-suspension qui visait le projet de passerelle cyclo-piétonne sur les Berges de Reims.

Nous nous félicitons de la décision rendue ce jour par le juge des référés du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, annulant le référé-suspension qui visait le projet de passerelle cyclo-piétonne sur les Berges de Reims.

Comme nous l’avions indiqué à la lecture de la décision du 25 juillet dernier, le motif environnemental n’a pas été retenu par le juge des référés et seule l’absence d’un accord formel de la Sanef – alors même qu’une convention a été signée – avait motivé sa décision de suspendre temporairement les travaux.

Cette pièce a depuis été jointe au dossier et, un mois seulement après la suspension de l’exécution du permis d’aménager, l’autorisation de poursuivre les travaux a donc été validée par simple régularisation de cette formalité administrative. La construction de la passerelle pourra donc débuter selon le calendrier initialement prévu et sans aucun retard venant impacter le démarrage de cette opération d’aménagement.

« Il s’agit d’une victoire pour l’intérêt général, les mobilités douces, l’environnement et la qualité de vie à Reims. »

« Il s’agit d’une décision logique et attendue car tous les motifs avancés par l’association avaient été écartés par le juge des référés dès le 25 juillet dernier, hormis la demande d’une autorisation formelle de la Sanef. Cette association a même été qualifiée par le juge comme « non fondée à soutenir que le projet aurait dû faire l’objet d’une étude d’impact dans le cadre de l’évaluation environnementale ». Comme je l’avais annoncé alors, nous avons rapidement régularisé la situation en fournissant la pièce administrative demandée.

Pour ce qui est des instigateurs de cette procédure, il est totalement incompréhensible que des acteurs qui se réclament soi-disant de la cause écologique s’emploient à bloquer un projet aussi vertueux sur le plan environnemental. Cet aménagement vise précisément à favoriser les mobilités douces à l’échelle de la ville, avec un impact carbone neutre (puisque situé sur l’emprise d’un ancien pont en béton sur lequel circulaient voitures et camions) – un objectif que nous partageons tous, du moins en apparence. Il est plus que regrettable que des personnes aux motivations essentiellement politiques s’efforcent de faire obstacle à un projet d’intérêt général, conçu uniquement pour améliorer le cadre de vie des Rémois et répondre concrètement aux enjeux de transition écologique locale.

Comment être crédible en matière de gestion public quand on s’évertue seulement à faire perdre du temps et de l’argent à la collectivité, donc au contribuable rémois ? Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une victoire pour l’intérêt général, les mobilités douces, l’environnement et la qualité de vie à Reims.

Les Berges de Reims seront bientôt un nouveau lieu incontournable de détente, de fraîcheur et d’activités dans la Cité des Sacres. N’en déplaise à ceux qui avaient pour projet ubuesque de rebâtir un pont en béton, ne tenant compte d’aucunes réalités, qu’elles soient financières ou écologiques. »