Nos campagnes brûlent, mais demain, si rien n’est fait, ce seront nos villes !
Agriculture. Toujours plus de canadairs … Toujours plus de pompiers … MERCI à eux pour leur courage, leur engagement, et leur efficacité. Bravo !

Toujours plus de canadairs … Toujours plus de pompiers … MERCI à eux pour leur courage, leur engagement, et leur efficacité. Bravo ! Mais, au-delà des incendies d’origine criminelle ou non, n’est-il pas tout aussi criminel de DÉLAISSER l’entretien de nos paysages naturels - tel le maquis - qui, mal entretenus, deviennent des pièges inflammables ? Cela fait plus de 20 ans que l’APLI alerte … À chaque crue, inondation ou incendie de forêt, la même question revient : « Que peut-on faire ? »
Pourtant, autrefois, à l’époque où l’agriculture était encore familiale, les paysans, encore peu exterminés, savaient entretenir les bords de champs, les haies, les buissons… Le curage des fossés faisait partie du quotidien. Aujourd’hui, au nom de l’écologie, des réglementations strictes imposent des calendriers rigides. Et gare à ceux qui ne s’y conforment pas : la police de l’environnement veille…
« Ce n’est qu’en agissant collectivement que nous ferons bouger les lignes. »
L’entretien régulier de l’environnement est une mesure simple, efficace, peu coûteuse et pourtant oubliée. Il est temps de cesser de traiter les conséquences, et enfin agir sur les causes. Le réchauffement climatique a bon dos… Trop souvent, il sert d’excuse facile. Pourtant, l’abandon de l’entretien du territoire, l’inaction et des décisions politiques incohérentes y contribuent tout autant.
Alors, à quand :
- Le retour en masse des agriculteurs pouvant occuper tous les territoires de France même ceux difficiles à travailler comme la garrigue de Provence ou les montagnes ?
- Le retour du « Bon sens paysan » au service du vivant ?
- La fin de l’abattage systématique des troupeaux qui fait disparaitre nos plus belles vaches des plus beaux pâturages de France !
- La fin des décisions absurdes au nom d’une biodiversité qu’on prétend protéger en oubliant les réalités de terrain et qu’au final tout est détruit ?
Dans ce monde devenu fou, nous paysans de France avons créé la marque « Fairefrance » pour tous les citoyens afin que ceux-ci puissent continuer à avoir des produits de qualité mais aussi et surtout pour qu’ils assurent une bonne rémunération pour leurs producteurs pour qu’ils puissent continuer et s’installer ! Car ce sont les agriculteurs et eux seuls qui peuvent façonner et entretenir au quotidien notre environnement à tous. C’est la clef de la réussite pour arrêter ce massacre environnemental, humain et économique !
Nous savons que les pouvoirs publics et les journalistes ont un rôle crucial pour nous aider à développer ce concept national car ils en ont les moyens et nous pensons qu’ils en ont le devoir ! Ensemble, nous pouvons faire beaucoup. Ce n’est qu’en agissant collectivement que nous ferons bouger les lignes.
Aujourd’hui nos campagnes brûlent, mais demain, si rien n’est fait, ce seront nos villes !