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Éric Girardin soutient l’agriculture française

Agriculture. Depuis 6 ans et demi, Éric Girardin s’est engagé pour répondre aux problématiques du monde agricole et a souvent échangé avec des agriculteurs et des agricultrices.

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Photo d'un agriculteur dans un champs
(Crédit : Freepik)

Nos agriculteurs font face à de nombreuses mutations d’ordre démographiques, climatiques, environnementales, économiques, sociales et sociétales.

Dès son élection, Éric Girardin a très souvent échangé avec des agriculteurs et des agricultrices, dans les exploitations mais également avec les représentants du monde agricole dans leur diversité. En effet, si sa circonscription est marquée par la présence importante de la viticulture, elle se compose également d’exploitations de grandes cultures, d’élevages et de nombreux exemples de la richesse de l’agriculture de notre pays.

L’agriculture française est confrontée à de nombreux défis et notamment à des distorsions de concurrence à l’international induites par des accords multilatéraux ou des distorsions intra-européennes liées à des surtranspositions de normes. Surtransposer nuit à l’économie agricole et induit souvent l’importation de produits moins disant en terme, de traçabilité et de qualité.

Parallèlement, l’évolution des maladies qui affectent les plants se conjugue à des interdictions croissantes de molécules utilisées pour réaliser les traitements phytosanitaires permettant de protéger les cultures. Ces interdictions, si elles ont du sens au regard de la santé publique, portent atteinte au caractère pérenne des cultures et par conséquent à notre souveraineté alimentaire ainsi qu’à notre indépendance stratégique : pas d’interdiction sans solution de remplacement !

La réalité c’est que notre agriculture est en danger. Alors que 45% des agriculteurs français cesseront leur activité d’ici 2026, il est urgent d’apaiser la situation pour assurer le renouvellement des générations en facilitant l’installation de nouveaux agriculteurs porteurs de projets innovants, générateurs de création de richesse, d’investissement et de création d’emploi.

Pour défendre nos agriculteurs, Éric Girardin s’était déjà rendu à Bruxelles pour s’opposer au projet de règlementation SUR visant à réduire de moitié l’utilisation et les risques liés aux pesticides d’ici 2030. Derrière un objectif tout à fait louable, le texte en question prévoyait des mesures qui allaient à l’encontre des intérêts de l’Agriculture et de la viticulture française

Le projet de règlement prévoyait notamment l’instauration de zones sensibles qui auraient notamment eu pour conséquence d’interdire l’exploitation en agriculture conventionnelle de 10 000 hectares de vignes sur 34 000 hectares du total de l’aire d’appellation. De plus, elle proposait l’interdiction de l’usage du cuivre, principal intrant utilisé pour les traitements en agriculture biologique. Ces mesures nous auraient conduit vers une stratégie de décroissance de la production agricole à laquelle le Député s’oppose farouchement.

Avec ce texte, il est clair que la Commission européenne, n’avait pas mesuré pleinement les effets à court et long termes sur notre agriculture. C’est pourquoi, avec d’autres parlementaires de la majorité présidentielle Éric Girardin avait alerté ses homologues européens sur les risques que représentait ce projet pour nos agriculteurs et viticulteurs. Cette action a contribué au rejet du texte par le Parlement européen.

Face à l’urgence de la situation et pour répondre à la colère légitime des agriculteurs, Éric Girardin a formulé plusieurs recommandations :

  • Mettre fin aux surtranspositions de normes européennes qui créent des situations de distorsions de concurrence. Il a d’ailleurs cosigné puis voté une proposition de résolution dans ce sens ;
  • Mettre en place un moratoire sur les interdictions croissantes de produits phytosanitaires ;
  • Harmoniser la fiscalité applicable aux agriculteurs pour faciliter la transmission des exploitations et faciliter l’installation pour assurer le renouvellement des générations ;
  • Créer un guichet unique de la transmission qui permettra de mieux accompagner cédant et repreneur ;
  • Augmenter les pensions de retraite des agriculteurs comme cela a été voté ;
  • Créer un groupement foncier agricole d’investissement pour faciliter le portage foncier et l’installation de nouveaux agriculteurs. Il a d’ailleurs déposé une proposition de loi à cet effet ;
  • Remettre en avant la croissance et l’installation de nouveaux agriculteurs pour produire plus et mieux.

Éric Girardin continuera de travailler pour défendre notre agriculture, nos agriculteurs, notre souveraineté alimentaire et notre indépendance stratégique.