Amis de droite, bonjour !
Eh oui, vous qui nous lisez, vous vous intéressez sans aucun doute à l’économie régionale. Une activité intimement liée au travail, sans qui ni les entreprises ni les collectivités ne pourraient produire (première grossièreté de cet édito) ni créer de la richesse (deuxième grossièreté…).
Ainsi donc, en vous intéressant à cette « valeur travail », vous voici estampillés, chers amis lecteurs, « de droite ». Non pas qu’être de droite soit un défaut, mais dans le raisonnement estampillé par l’une des figures de proue du mouvement écologiste, cela sonne comme une drôle de ritournelle : car à l’entendre, le travail est une « valeur de droite », quasiment assimilée à une aliénation du travailleur, là où la gauche défendrait un « droit à la paresse ». On en oublierait presque que l’ensemble du système social français est largement financé par les cotisations et contributions assises sur les rémunérations des travailleurs ! Ce que n’est pourtant pas censée ignorer l’élue en question, économiste de formation....
Habituée à multiplier ce genre de provocations - volontaires ou non - sur tous les plateaux, elle bénéficie pourtant du silence assourdissant de ses opposants qui s’empressent de ne pas réagir, symbole de l’absence totale et de plus en plus flagrante de leadership notamment « à droite » et au centre. Au passage, il serait d’ailleurs grand temps que les responsables politiques dignes de ce nom, tous bords confondus sortent de la torpeur de l’été pour prendre la parole et dénoncer ces aberrations teintées de mépris qui empoisonnent le débat public.