Sitôt élu, sitôt à la tâche ! Comme annoncé, Donald Trump n’a pas perdu une minute pour signer les décrets promis lors de sa campagne et dans les jours qui ont précédé sa deuxième investiture. Les images fortes du président américain, feutre en main et signant les parapheurs un à un, ont fait le tour du monde. Au-delà de la personnalité de ce dernier, et de ses prises de position tantôt clivantes tantôt provocatrices - et souvent les deux à la fois - , c’est le symbole envoyé à la planète qui doit être retenu de son grand retour à la Maison Blanche. Car dans un premier temps, les Américains ont largement réélu en toute conscience un Président qu’ils connaissent bien. Et c’est sans doute en grande partie pour son discours offensif, volontariste et protectionnistes qu’ils l’ont renvoyé dans le Bureau ovale.
Et quoi qu’on puisse penser des 26 décrets signés dès son premier jour, ces images de Donald Trump envoient le message d’un chef d’Etat qui tient ses promesses et qui le prouve à la face du monde. Une opération de communication d’une efficacité redoutable qui fait trembler la planète. Si les milieux économiques savent qu’ils devraient bénéficier du pragmatisme libéral trumpiste, ceux qui en revanche se situeront dans sa ligne de mire s’apprêtent à vivre quatre années compliquées à l’intérieur comme à l’extérieur des frontières américaines.
C’est une évidence, les pays qui partiront en ordre dispersé ou sans stratégie claire et ordonnée face à la nouvelle donne mondiale imposée par le président américain auront du souci à se faire. Un message clairement reçu de ce côté de l’Atlantique, puisque le Ministre de l’économie, Eric Lombard, qui a déjà demandé le report de la directive européenne sur le devoir de vigilance pour ne pas freiner la compétitivité des entreprises françaises. Un premier effet domino, qui souligne aussi que quand on veut...