Les Français font moins d’enfants qu’avant. C’est le résultat de la dernière étude de l’INSEE à ce sujet. Les naissances ont baissé de 7% par rapport à 2022, soit 35 000 naissances en moins à date. Le blues des générations « en âge de procréer » envers la parentalité semble avoir plusieurs explications.
Car si le nombre de femmes en âge d’avoir des enfants est stable, le nombre d’enfants par femme est lui en baisse et l’âge moyen du premier enfant plus tardif. Car oui, les femmes d’aujourd’hui pensent souvent d’abord à s’installer dans une carrière - qui au fil des ans arrive aussi plus tard avec l’allongement des études - avant de se tourner vers la maternité. D’ailleurs, la seule tranche d’âge pour laquelle les naissances sont plus nombreuses qu’en 2022 est celle des 40 ans ou plus. Mais cette explication n’est pas la seule.
Diverses études pointent par exemple l’importance de la conciliation entre la vie familiale et professionnelle avec la difficulté de garde des enfants mais aussi les coûts en résultant, surtout dans les grandes villes. Les inquiétudes liées au contexte économique, social, politique mais aussi climatique entrent également en ligne de compte.
Or la baisse de la natalité entraine irrémédiablement des conséquences économiques : fermeture de classes, baisse des transactions immobilières et, à terme, un impact puissant sur les régimes de retraite. En effet, le système « par répartition » dépend entièrement des naissances. Car s’il y a moins d’actifs par rapport aux retraités, l’insuffisance du nombre de cotisants oblige à augmenter le taux des cotisations vieillesse au détriment de la rémunération des actifs.
L’âge de départ à la retraite s’en trouve quant à lui encore allongé. Alors chers lecteurs et lectrices, si vous ne voulez pas travailler jusqu’à 70 ans, vous savez ce qu’il vous reste à faire...