Noël Bourgeois défend les Ardennes
Territoire. Le Président du Conseil départemental des Ardennes Noël Bourgeois a représenté les Ardennes aux assises nationales 2022 des Départements de France qui ont eu lieu cette semaine à Agen.
Cette assemblée organisée par l’ADF a pour objectif de porter la voix des Départements, dans un dialogue constant, notamment auprès de l’État. Elles sont « une occasion renouvelée chaque année de démontrer que les départements incarnent la diversité, la proximité et la capacité d’agir », précise le président de l’ADF, François Sauvadet. Dans un contexte post-élections présidentielles et législatives, ces Assises sont notamment l’occasion de rappeler combien le Département, « avec sa connaissance fine des réalités locales, peut contribuer à recoudre les fractures de notre pays, pour peu que l’État lui fasse confiance et permette la souplesse nécessaire à l’action », poursuit-il.
Quid des compensations de l’État ?
Le Président du Département des Ardennes, Noël Bourgeois s’y est rendu pour représenter et défendre la cause du territoire ardennais. « Les récentes mesures prises par le Gouvernement de revalorisation des dispositifs sociaux et des salaires (hausse du RSA versé par le Département, augmentation de la rémunération des services d’aide à domicile, prime pour les agents des filières médico-sociales, augmentation du salaire des assistants familiaux, revalorisation du point d’indice des fonctionnaires) vont avoir un impact considérable sur le budget du Conseil départemental. L’incidence de ces mesures représentera pour notre département près de 14 millions € en 2023. Et l’absence de compensations financières suffisantes par l’État rendra l’équilibre du prochain budget très compliqué, voire impossible à atteindre », estime le responsable de l’exécutif ardennais. « Certains Départements vivent de réelles difficultés. Dans ce contexte, ce projet de loi de finances laisse une impression mitigée. Nous avons été écoutés sur la trajectoire mais nous avons à travailler sur les perspectives », précise pour sa part François Sauvadet.