Une nouvelle clinique vétérinaire à Gueux (51)
Santé. C’est en lieu et place de l’ancien garage du circuit, avenue de Reims à Gueux, vide depuis plus de deux ans, que vient de s’installer Marine Vinçot, vétérinaire.
Un nouveau service dans cette ville de 1796 habitants qui se développe de plus en plus, avec de nouveaux commerces, entreprises et services. Diplômée en 2018 de l’école vétérinaire de Maisons-Alfort, l’une des cinq de France, la jeune femme spécialisée dans les chats, chiens et nouveaux animaux de compagnie (NAC) a monté sa clinique vétérinaire de toutes pièces. « Le projet a commencé à naître en 2021 et en regardant autour de Reims, mon attention a été attirée par cette commune où il fait bon vivre. »
Le bâtiment du garage du circuit est totalement vide, et possède de nombreuses potentialités, qui ont permis d’agencer les lieux comme elle le voulait. « Le seul impératif était de respecter le PLU pour la façade, en gardant l’esprit ‘‘circuit’’ », explique Marine Vinçot. De larges baies vitrées redonnent ainsi vie au bâtiment qui a été aussi entièrement nettoyé et restauré.
Monter en puissance d’ici 5 ans
Fort de ses 170 m2 et après des travaux entamés en mars dernier, c’est donc une clinique qui a vu le jour, c’est-à-dire un véritable équipement de pointe en ce qui concerne le matériel : deux blocs de chirurgie, une salle d’hospitalisation, un laboratoire, un équipement d’échographie et de radiographie. Pour l’instant seule avec deux assistantes, la jeune vétérinaire compte monter en puissance d’ici cinq ans et accueillir d’autres collègues, deux autres salles de consultations en plus de la sienne étant disponibles. Avec une forte amplitude horaire (8h30 / 19 heures du lundi au vendredi et 8h30 / 12h30 le samedi), la jeune femme qui porte son projet à bout de bras ne compte pas ses heures, avec des semaines « d’environ 60 heures ». Au niveau des urgences, Marine Vinçot est en contact avec la clinique Pommery de Reims. Sur certains créneaux, elle prendra aussi des astreintes.
Ouverte le 5 septembre dernier, elle commence à se faire connaître de la population : « Les gens avec des animaux sont venus se présenter spontanément, me rencontrer, voir les lieux, lors de la promenade du chien par exemple ! Le maire, les gendarmes, les commerçants sont aussi venus à ma rencontre. C’est cet esprit de communauté que je suis venu chercher ici », livre celle qui emmène son propre chien au travail certains jours. « On constate au niveau national une très forte hausse de la population à avoir des animaux de compagnie mais aussi, à les soigner et en prendre soin. C’est pourquoi les cliniques de proximité, avec tout le matériel adéquat sont nécessaires. »