Une formation pour la transformation industrielle
Formation. La transformation industrielle est au centre des préoccupations de plus en plus d’entreprises, quelle que soit leur taille.
« Intégrer les dimensions extra-financières, redonner du sens aux organisations, répondre à la demande sociale est devenu vital pour les entreprises », analyse José Gramdi, enseignant chercheur à l’UTT et responsable du mastère spécialisé MPTI (Manager de la performance et de la transformation industrielle).
Un programme de niveau bac + 6, développé conjointement par l’Université de Technologie de Troyes et SCBS, l’école de management du groupe Y Schools. Accessible aux diplômés de niveau bac +5, il vise à former de futurs directeurs de la performance, de la transformation industrielle, des managers de projets transverses.
En résumé, ces 350 heures d’enseignement suivies d’un stage en entreprise vont permettre aux étudiants de s’inscrire dans une vision globale et mobilisatrice de la performance, en cohérence avec l’écosystème économique, écologique et sociétal. « Produire oui, mais dans quelles conditions et pour quelle planète, il faut se préparer à y répondre », fait remarquer Matar Mbaye, directeur des programmes de SCBS. Pour cela, les compétences doivent être multiples.
« Dans nos promotions, nous avons beaucoup d’ingénieurs qui viennent chercher des compétences de management, mais nous avons aussi l’inverse avec de très bons résultats », observe José Gramdi. Parmi eux, certains qui étaient déjà dans la vie active, ont préféré revenir se former pour combler des manques tout en répondant aux besoins actuels des entreprises industrielles.
Si les étudiants viennent de toute la France et au-delà, le mastère MPTI profite au territoire, sous la forme des stages effectués dans les entreprises et la réponse aux besoins de recrutements. Michelin, à la Chapelle-Saint-Luc, est ainsi un soutien de premier plan de cette formation.
Les PME auboises sont tout aussi intéressées. Nicolas Thille, ingénieur, a suivi le mastère MPTI pour élargir le champ de ses compétences. Une formation effectuée en alternance dans une PME auboise pour la partie stage en entreprise.
« L’entreprise devait évoluer pour s’adapter aux demandes de ses clients, et nous avons aujourd’hui des machines de fabrication additive en grandes dimensions », rappelle Nicolas Thille, qui est devenu aujourd’hui responsable méthodes et RSE chez Festilight, un leader dans le domaine des décorations lumineuses.