Hommes et chiffres

UIMM et France Travail main dans la main

Industrie. L’UIMM et France Travail renouvellent une convention de partenariat permettant d’ajuster les besoins des entreprises du territoire avec une offre de formation ciblée pour les demandeurs d’emplois.

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Photo des Partenaires de France Travail et de l'UIMM
Partenaires de France Travail et de l’UIMM ont signé ce renouvellement de convention de partenariat. (Crédits : ND)

L’UIMMet France Travail renouvellent une convention de partenariat permettant d’ajuster les besoins des entreprises du territoire avec une offre de formation ciblée pour les demandeurs d’emplois. « Cette initiative permet de faciliter l’accès à l’emploi dans l’industrie en mettant en relation directe les entreprises qui recrutent et les demandeurs d’emploi », indique Nicolas Grosdidier, Président de l’UIMM Champagne-Ardenne qui précise : « On estime à 4 000 postes le besoin en recrutement en Champagne-Ardenne dans le secteur de l’industrie. » Face à ces besoins, l’UIMM déploie tout un arsenal d’outils : visite d’entreprise, présentation de postes, le Magical Industry Tour (bus sillonnant la région)… « L’UIMM permet à ceux qui le souhaitent de se réorienter en suivant des formations adéquates, en fonction des besoins de recrutements. »

Exemple en Haute-Marne, où une formation en chaudronnerie a été proposée avec un organisme de formation ou encore dans les Ardennes pour des formations de soudeurs. « Nous proposons des formations mais aussi des adaptations aux postes, au plus proche du marché de l’emploi », souligne Raphaël Tremel, chargé de missions France Travail Haute-Marne. Sébastien Guenet, Délégué général UIMM Champagne-Ardenne insiste quant à lui sur la transformation des métiers : « Aujourd’hui, les métiers de l’industrie sont de plus en plus tournés vers les objets connectés et l’IA. »

Et si les entreprises peuvent se charger de former à leurs propres machines, France Travail déploie de son côté, de nouvelles méthodes de recrutement comme le recrutement par simulation qui « sort des critères habituels de recrutement que sont l’expérience et le diplôme mais permet plutôt d’élargir la recherche de candidats en privilégiant le repérage des habiletés nécessaires au poste de travail proposé », développe Richard Colardelle, directeur départemental France Travail Marne. Lors de la signature de convention, un café job dating était organisé avec la présence d’organismes de formations et d’entreprises comme Vitibot, ASI Aviation, Latitude ou encore ACI Élévation. « Il y a de plus en plus d’anticipation de la part des entreprises industrielles sur leurs futurs besoins », relève Sébastien Guenet. Ainsi, Kevin Monvoisin, co-fondateur de Latitude, prévoit l’embauche « à horizon 2026-2028, d’une centaine d’opérateurs industriels, usineurs, soudeurs, techniciens de montage, pour assembler les futurs lanceurs. »

Matthieu Cabau, Directeur d’ACI Élévation était là pour sa part, pour embaucher afin de suivre « la croissance régulière et le développement de l’entreprise basée à Isles-sur-Suippe. » Ses recherches ? Soudeurs, électromécaniciens et dessinateur industriel… Une variété de postes qui démontre le dynamisme du secteur industriel qui, à l’échelle nationale, aurait besoin de 200 000 recrutements par an, jusqu’à 2035.