Les ventes de Cygnes s’envolent avant une nouvelle étape
Entrepreneurs. Ils avaient lancé un appel sur les réseaux sociaux il y a plusieurs mois pour participer à l’émission « Qui veut être mon associé ? » sur M6.

Ils avaient lancé un appel sur les réseaux sociaux il y a plusieurs mois pour participer à l’émission « Qui veut être mon associé ? » sur M6. Sélectionnés, ils avaient gardé l’information confidentielle jusqu’à la diffusion de l’émission. Or, l’histoire ne s’est pas déroulée comme prévue car ils ont été déprogrammés à la dernière minute… Mais Axel Delannoy et Inès Saadallah ne sont pas du genre à baisser les bras, bien au contraire !
Forts d’une communication redoutable et d’une résilience à en faire pâlir plus d’un, ils ont lancé leur propre opération : « Qui Veut Encourager le Made In France ? » « Il y a 3 semaines nous vivions le pire moment de l’histoire de Cygnes et jamais nous n’aurions imaginé nous relever aussi vite », confie ainsi Axel Delannoy. Car pour préparer l’émission, les deux associés ont emprunté 400 000 euros (300 000 € dans le stock « car produire en France ça prend du temps » ; 50 000 € dans le recrutement (logistique, SAV, communication) et 50 000 € dans différents investissements (bureau, site, e-mail, contenus, papeterie, enveloppe…) afin de se préparer aux répercussions de l’émission et produire ainsi assez de collants en amont pour la demande après un passage télévisuel devant en moyenne plus de 2 millions de téléspectateurs. « Nous étions déjà passés à la télévision sur M6 dans l’émission 66 minutes, en novembre 2023, et nous avons appris de cette expérience en ayant eu près de 5 000 commandes en une semaine ! »
Le passage annulé, Cygnes se retrouve donc avec un stock conséquent sur les bras. « C’est pour cette raison que le 14 février, nous avons lancé notre opération : Qui Veut Encourager le Made in France ? (QVEMIF) pour montrer que le Made in France a de beaux jours devant lui et que nos collants méritent d’être connus de tous ! Le principe est simple : pendant 10 jours, on veut écouler toute la papeterie commandée pour l’émission, soit environ 5 000 coffrets ! » poursuit Axel Delannoy.
Prochaine étape : l’usine de production
Le pari est payant : « En quelques jours, nous avons enregistré plus de 1 500 commandes, avec plusieurs milliers de collants vendus, mais ce sont aussi plusieurs millions de vues sur nos différents réseaux, des milliers de messages, de repost, de likes, et également des dizaines d’investisseurs et fonds qui nous écrivent ! » L’opération s’est terminée avec 2 500 commandes effectuées et 5 100 coffrets vendus ! L’impact a ainsi été au-delà des espérances de la jeune start-up qui regarde avec encore plus de confiance vers l’avenir : investir dans sa propre usine de fabrication, dans la région rémoise.