Hommes et chiffres

Le réseau Pollen s’ouvre à la franchise

Réseau. Patrick Sepieter a fondé le réseau Pollen en 2017 avec un objectif : créer du lien entre les entrepreneurs. « Pollen a été pensé comme une réponse concrète à la solitude de l’entrepreneur », souligne le Rémois

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Photo de Patrick Sepieter
Patrick Sepieter (Crédits : BB)

Patrick Sepieter a fondé le réseau Pollen en 2017 avec un objectif : créer du lien entre les entrepreneurs. « Pollen a été pensé comme une réponse concrète à la solitude de l’entrepreneur », souligne le Rémois qui a imaginé son réseau comme une ruche dans laquelle les dirigeants locaux peuvent se rencontrer, se former, ouvrir les portes de leurs entreprises aux autres et créer des synergies, le tout dans une ambiance bienveillante et stimulante. Avec un objectif commun : échanger, s’inspirer mutuellement et monter en compétences.

Une philosophie qui séduit une trentaine d’entreprises locales au sein de la ruche rémoise qui enregistre 36 participants par réunion en moyenne, puisque le réseau accueille régulièrement des invités. « Nous organisons 30 événements par an, avec une plénière toutes les trois semaines et une thématique est abordée lors de chaque réunion ».

Un concept facilement duplicable

Un concept que Patrick Sepieter souhaite aujourd’hui développer dans d’autres territoires en ouvrant son réseau à la franchise. « Cela fait plus d’un an que je travaille sur cette idée avec un spécialiste et nous en avons déduit que le format le plus adapté au concept de Pollen est la franchise et qu’il est duplicable ! », explique l’entrepreneur qui a déjà rédigé les manuels opératoires, les supports de formation des franchisés et finalisé les aspects juridiques de la franchise. « Tout est opérationnel », assure Patrick Sepieter. Ce dernier a d’ailleurs été approché par trois contacts déjà intéressés par le concept de Pollen.

S’il imagine de développer les premières franchises de son réseau dans les villes proches de Reims (Charleville, Laon, Soissons, Troyes) et du Grand Est (Nancy, Metz), le dirigeant s’est fixé une priorité : « Le modèle proposé est rentable, avec une autonomie assurée d’entrepreneur pour le franchisé. L’essentiel, c’est que cela soit du gagnant-gagnant. L’idée est avant tout que chaque franchisé soit situé sur une zone suffisamment dense pour faire vivre son réseau. Quoi qu’il en soit, chez Pollen, je priorise la qualité sur la quantité, donc il en sera de même avec les franchises ».