Le Domaine Château du Faucon cherche un acquéreur
Rachat. « À vendre château du XVIIe siècle de 34 chambres à Donchery ». Cette annonce mise en ligne dès septembre 2023 et diffusée depuis sur plusieurs sites spécialisés après la fermeture, fin 2022 et quasiment dans l’anonymat de cet hôtel-restaurant quatre étoiles, n’a pas encore donné de résultats.
Situé à mi-distance entre Charleville-Mézières et Sedan, le Domaine du Château du Faucon qui a employé un moment une vingtaine de personnes est bien en vente pour la coquette somme de 7,42 millions d’euros HT.
Une information confirmée par son propriétaire, Jean-François Robin, qui avait acquis, en 2007 cet écrin constitué d’un magnifique château du XVIIe siècle d’une superficie de 7 300 m2 abritant 60 pièces dont 34 chambres. La propriété compte également une coterie et un vaste parc de 28 hectares constitué de jardins d’hiver, de prairies et pelouses verdoyantes, d’étangs, de forêts, de courts de tennis, d’un parcours de golf cross, d’écuries et installations équestres. Le tout traversés par une rivière, la Vrigne.
Hôtellerie de charme
« Nous voulions en faire un haut-lieu ardennais du tourisme, de la gastronomie et du bien-être en relançant la partie hôtellerie-restauration vers le haut de gamme et en créant aussi des chambres d’hôtes », explique le propriétaire qui a réalisé un investissement de plusieurs millions d’euros dès 2010 sans connaître le développement espéré et attendu.
Jean-François Robin, âgé de 80 ans, précise d’ailleurs qu’il continue de louer l’endroit pour des évènements tels que des mariages et séminaires en attendant de trouver des investisseurs. Concernant les négociations en cours sur la vente de ce joyau, le propriétaire actuel précise que « les acheteurs potentiels qui se sont manifestés ne veulent pas tous maintenir une activité d’hébergement touristique ». Transformé en chambres, suites et hôtel étoilés, labellisé aussi « Château et Hôtel Collection » et considéré comme une référence internationale dans l’hôtellerie de charme, ce lieu majeur du pays sedanais avait, à l’origine, été acheté en 1827 par le dernier grand maître de forge de la sidérurgie ardennaise, Jean-Nicolas Gendarme.