La Licorne enfin inaugurée à Troyes
Hôtellerie. Son inauguration, début mai, était très attendue d’autant qu’il a fallu plus de quatre années de travaux pour mener à bien le chantier.
Transformer l’ancienne gendarmerie du quai Dampierre en un complexe hôtelier de luxe cinq étoiles – le seul de l’agglomération troyenne – n’a pas été simple, d’autant que la crise sanitaire est passée par là et qu’il a fallu aussi composer avec les fouilles archéologiques.
Mais la récompense est au bout de l’effort car l’Hôtel Spa la Licorne vient d’être inauguré officiellement.
« La clientèle est déjà là puisque c’est pratiquement complet chaque week-end et en semaine ça monte en puissance progressivement », souligne le porteur du projet, Maxence Gublin.
Des clients près à débourser entre 270 et 330 euros pour une chambre et 430 euros pour un duplex. Une suite présidentielle de 90 m² est aussi en cours d’aménagement.
Des tarifs à mettre en regard du classement cinq étoiles et des services haut-de-gamme proposés. Il faut noter que la mise en service de l’hôtel s’est aussi traduite par la création de plus d’une quarantaine d’emplois.
Troyes se dote ainsi d’un établissement de luxe avec 54 chambres et suites, un spa, une salle de sport, un bar et des terrasses. Sans oublier le parking privé souterrain de 24 places créé spécialement pour les clients de l’hôtel.
Le restaurant pour 2024
Côté investissements, ce n’est pas fini puisque le nouvel objectif est de doter la Licorne d’un restaurant de haut niveau. « Ce sera un restaurant haut de gamme en partenariat avec un chef dont le recrutement est en cours et dont l’ouverture est programmée pour le second semestre 2024 », indique Maxence Gublin.
Le lieu est déjà trouvé, dans les anciens locaux de la Maison de la couture, situés à proximité. Présent aux côtés de Philippe Pichery, le président du conseil départemental de l’Aube, François Baroin s’est félicité de cette ouverture « au service du développement économique et touristique de notre territoire et qui permet aussi de mettre en lumière notre patrimoine historique, la requalification des quais et plus largement du centre-ville de Troyes ».
Le maire de Troyes en a profité pour préciser que la requalification du secteur se poursuivait, la fermeture de la maison d’arrêt de la rue Hennequin, cette année, étant une opportunité qu’il fallait étudier dans cet objectif.