L’Urssaf et Germinal unis pour les porteurs de projets
Entrepreneur. Parce que le nombre de travailleurs indépendants ne cesse d’augmenter, les besoins de ces créateurs d’entreprises sont eux aussi en croissance constante.
Interlocuteur privilégié des chefs d’entreprise, l’Urssaf multiplie les initiatives en direction de ces derniers afin de les accompagner au quotidien. « Ces sujets d’accompagnement sont un enjeu de plus en plus important, notamment en direction des travailleurs indépendants », souligne Franck Lamartine, directeur de l’Urssaf Champagne-Ardenne, qui précise que plus de 30 000 entreprises ont été créées sur son territoire en 2023, dont plus de 95% de micro-entreprises. Une typologie qui nécessite un accompagnement particulier notamment en raison de la structure de ces sociétés composées d’une seule personne physique et souvent peu informées des contraintes liées à la création, en matière administrative notamment, et potentiellement des droits qui y sont associés.
Accompagnement opérationnel
Pour répondre à ces enjeux, l’Urssaf se rapproche des organismes qui accompagnent ces entrepreneurs, à l’image de Germinal, association membre du groupe SOS, leader de l’entrepreneuriat social en Europe.
« Nous accompagnons de manière très opérationnelle des personnes qui sont dans des situations de vulnérabilité parfois passagère et qui souhaitent rebondir en créant une micro-entreprise », souligne Adil Lamrabet, directeur régional Germinal Grand Est. Un suivi au niveau social et commercial, mais aussi en matière de gestion et de communication, pour lequel Germinal mobilise ses équipes en lien avec différentes partenaires. « Nous faisons connaître les différents dispositifs et nous partageons les informations et les outils dont certains utilisateurs n’ont pas connaissance. »
En 2023, Germinal a accompagné 200 personnes dans le Grand Est, dont 115 dans la Marne et en Haute-Marne. Grâce au rapprochement opéré entre l’Urssaf et Germinal, les deux partenaires s’allient pour davantage d’efficacité opérationnelle auprès des créateurs d’activité, pour permettre à ces derniers de mettre toutes les chances de réussite de leur côté. « Le taux de survie d’un indépendant accompagné deux ans après la création de son entreprise est deux fois plus important (70%) de celui d’un indépendant qui reste seul (35% de taux de survie) », précise Franck Lamartine. Un argument imparable pour justifier, si besoin en était, de la démarche.