L’hommage de Reims aux victimes de Charlie Hebdo
Hommage. À l’occasion de la commémoration du 10e anniversaire des attentats meurtriers qui ont débuté en visant les équipes de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, Arnaud Robinet, maire de Reims et président du Grand Reims a initié un hommage public à l’ensemble des victimes de ces trois journées sanglantes.
À l’occasion de la commémoration du 10e anniversaire des attentats meurtriers qui ont débuté en visant les équipes de Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, Arnaud Robinet, maire de Reimset président du Grand Reims a initié un hommage public à l’ensemble des victimes de ces trois journées sanglantes.
Elus, représentants du monde associatif, journalistes et citoyens, près de 150 personnes se sont rassemblées sur l’esplanade Simone Veil, place de l’Hôtel de Ville pour un moment de recueillement. Comme ils l’avaient fait spontanément au soir du 7 janvier 2015.
« Par leur ampleur et par leur cible, ces crimes sont inédits », a souligné Arnaud Robinet. « Dix ans après, le souvenir reste intact. Le temps n’a rien effacé de ces 72 heures durant lesquelles tous les Français ont retenu leur souffle, ni les noms de ces 17 victimes assassinées en raison de leurs convictions, de leurs croyances, ni la violence inouïe du fanatisme islamiste ». Dans un discours empreint d’une grande solennité, le maire de Reims a poursuivi : « Attaquer la liberté d’expression, c’est toucher les Français en plein coeur, dans leur identité, dans leurs valeurs. Cette France de la laïcité, de la démocratie, de l’esprit des Lumières, de l’école républicaine, de l’ordre et du respect de nos institutions, celle de Cabu, de Charb, de Wolinski, de Tignous, d’Honoré, d’Elsa Cayat, de Samuel Paty, de Dominique Bernard, celle qui criera jusqu’à son dernier souffle « Liberté, Liberté chérie » et qui défendra avec autant de ferveur la liberté de croire, de s’exprimer, de dessiner que celle de blasphémer ».
Rappelant que si « le peuple français sait être à la hauteur de son histoire », depuis 10 ans, ce dernier n’a pas été épargné par les épreuves, citant les tragédies du Bataclan, de Nice et de Saint-Etienne-du-Rouvray, Arnaud Robinet a insisté : « Ces évènements tragiques ont donné à notre pays le sentiment de sa vulnérabilité mais aussi celui de sa capacité à surmonter les épreuves avec détermination et solidarité », avant de citer les noms des victimes à qui il a dédié la minute de silence qui a été respectée à l’issue de son discours.