L’Adie veut élargir l’accès à la création d’entreprise
Association. Un an après son installation dans de nouveaux locaux à Reims (au 109 rue Edmond Rostand), l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) a inauguré officiellement son nouveau siège, en présence de nombreux élus locaux oeuvrant pour le développement et l’attractivité économique.

Un an après son installation dans de nouveaux locaux à Reims (au 109 rue Edmond Rostand), l’Adie (Association pour le droit à l’initiative économique) a inauguré officiellement son nouveau siège, en présence de nombreux élus locaux oeuvrant pour le développement et l’attractivité économique. Pour rappel, l’Adie est une association solidaire qui « défend l’idée que chacun, même sans capital, même sans diplôme, peut devenir entrepreneur s’il a accès au crédit et à un accompagnement professionnel personnalisé », indique Serge Kombro, Directeur territorial Lorraine Champagne-Ardenne.
« L’an passé, au niveau national, nous avons financé plus de 30 000 prêts. Nous accompagnons aujourd’hui environ 100 000 clients dans notre portefeuille, partout en France. C’est une action significative, importante. Ici, à Reims, dans la Marne, nous sommes présents depuis près de 20 ans », précise quant à lui, Frédéric Lavenir, président national de l’association. L’Adie opère ainsi aussi bien dans les zones urbaines, notamment les Quartiers Prioritaires de la Ville que dans les zones rurales, au sein desquelles, le président l’admet, il aimerait que l’association ait plus de dossiers à traiter. « L’agence rémoise est admirablement située par rapport aux enjeux qui sont les nôtres ici, au coeur des quartiers politiques de la ville, au sud de la métropole. Nous y sommes en pratique depuis près d’un an, et nous avons déjà pu constater que cette implantation est particulièrement adaptée à ce que nous cherchons à faire : permettre à tous, y compris ceux qui ne sont pas nés pour cela, de créer leur activité. »

L’ADN de l’Adie est ainsi de permettre à ceux dont les dossiers ont été refusés par les banques de les soutenir, pour les encourager dans leurs projets d’entreprise grâce à des micro-crédits pouvant aller jusqu’à 15 000 €. L’association revendique un taux de pérennité de 87% à 2 ans. « Créer une activité, c’est pas seulement générer du revenu et de quoi vivre, c’est aussi construire une fierté », veut mettre en évidence Frédéric Lavenir.
« Certaines personnes, parfois extrêmement modestes, qui n’imaginaient pas un jour créer leur entreprise, peuvent avoir, au cours de leur existence, cette envie. Notre rôle, à nous collectivités, c’est de faciliter leur parcours. L’Adie dispose d’un véritable savoir-faire en la matière : on ne se lance pas au hasard. Il faut formaliser un projet, établir un minimum de business plan, accepter des conseils pour maximiser ses chances de réussite », insiste Franck Leroy, Président de la Région Grand Est qui précise qu’au sein de la collectivité, en 2024, 4 900 « chèques créa » ont été distribués dont 2 000 via l’Adie.