Epernay désignée site pilote « sobriété foncière et ZAN »
Territoire. En signant une convention de partenariat « Action Cœur de Ville », la Ville d’Epernay et la Banque des Territoires s’engagent dans un accompagnement sur mesure de la réhabilitation des friches du centre-ville et du futur écoquartier des Berges de Marne.
Désignés sites pilote « sobriété foncière et zéro artificialisation nette », ces sites sont concernés par la convention partenariale qui repose plus largement sur la revitalisation d’Epernay à travers plusieurs actions clés. Le projet de futur quartier « Berges de Marne » est basé sur la réhabilitation d’une friche ferroviaire de 18 hectares sur laquelle seront aménagés des logements, commerces, équipements sportifs et culturels.
Un projet qui comprend à la fois la réhabilitation de halles industrielles et la construction de bâtiments éco-énergétiques, ainsi que l’aménagement des espaces publics, la création d’un parc urbain et un parcours cyclable. La réhabilitation des petites friches du centre historique a pour objectif de revitaliser le centre, tout en complétant le futur quartier des Berges de Marne. Plusieurs friches urbaines vont être identifiées dans ce cadre.
« Depuis plusieurs années, la Ville d’Epernay s’est engagée avec détermination pour faire de notre territoire un exemple en matière de développement durable, de sobriété foncière et de redynamisation économique », a souligné la maire Christine Mazy, qui souhaite faire de sa ville « un modèle de sobriété foncière et de dynamisme urbain ». Avec ce partenariat, la Banque des Territoires s’engage en effet auprès de la Ville pour l’accompagner financièrement dans ses actions en faveur de la sobriété foncière, notamment à travers l’opération Berges de Marne. Dans le cadre de ce projet, la Banque des Territoires co-financera à hauteur de 90 000 euros une étude sur l’urbanisme transitoire, ainsi que l’étude AMO pour la mission complémentaire liée au déplacement du magasin Carrefour.
Elle prévoit également de co-financer des études sur des friches existant en périphérie du centre-ville, comme la friche dite Lebert située rue de l’Hôpital. Elle accompagnera aussi une étude de mobilité pour analyser les évolutions des flux, principalement dues à l’intégration du projet Berges de Marne dans le tissu urbain. « Tout cela s’inscrit dans notre engagement en faveur du « zéro artificialisation nette » et de la lutte contre l’étalement urbain », explique la maire d’Epernay dont la commune, bordée par une plaine inondable et entourée de coteaux viticoles et de forêts, se voit limitée dans ses possibilités d’extension.