Hommes et chiffres

Des Rémois à l’assaut de Monte-Carlo

Évènement. Le Monte-Carlo historique ? « Un rêve de gosse ! » Les Rémois Alain Sacy, Pierre-Pascal Guizzetti, Alain Vinograd et Antoine Lemaire feront partie des 250 équipages qui s’élanceront pour la 26e édition du Rallye Monte-Carlo historique, le 1er février prochain.

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Photo d'Alain Sacy, Pierre-Pascal Guizzetti, Alain Vinograd et Antoine Lemaire
Pilotes, copilotes et préparateurs peaufinent les derniers réglages des véhicules avant le grand départ de Reims le 1er février. (Crédit : BB)

Les deux binômes se sont préparés ensemble depuis plusieurs semaines pour cette épreuve mythique qui va les conduire jusqu’à Monaco. « J’ai toujours aimé les voitures. Et à force de voir les pilotes partir chaque année, j’ai eu envie d’y participer moi aussi », explique Alain Sacy, rejoint en ce sens par son copilote Pierre-Pascal Guizzetti : « C’est un rêve de gamin, j’ai vu tous les départs du rallye à Reims depuis que je suis enfant ».

Si pour eux c’est une première, pour Alain Vinograd et Antoine Lemaire, il s’agira du deuxième départ puisqu’ils ont déjà participé à l’épreuve en 2023 à bord d’une Porsche 924 de 1979. Une expérience que les deux hommes ont donc partagée cette année avec Alain Sacy et Pierre-Pascal Guizzetti dans le cadre de leur préparation. Car le Rallye Monte-Carlo historique est une épreuve très particulière. « Il ne s’agit pas d’une course de vitesse mais d’une course de régularité », précise Alain Sacy, qui pilotera une Golf GTI de 1980.

En effet, à bord de véhicules datant d’avant 1983 et dont les modèles ont déjà couru le Rallye Monte-Carlo, les équipages partiront de Glasgow, Bad-Hombourg, Milan et Reims, pour rejoindre Monaco. Sur place, pendant cinq jours, ils participeront à une quinzaine de « spéciales » de quelques dizaines de kilomètres, au cours desquelles, ils devront faire preuve de la plus grande régularité pour s’aligner sur les moyennes fixées par les organisateurs. Le tout dans le strict respect des règles du code de la route, puisque le rallye se déroule sur des routes ouvertes.

Un périple de près de 4 000 km au total, un exercice de style, notamment au niveau de la navigation effectuée par les copilotes, qui sont véritablement les métronomes des équipages. « C’est aussi une épreuve qui nécessite une grande fiabilité du véhicule. L’objectif est avant tout de finir la course », notent les participants qui ont fait soigneusement préparer leurs voitures par Willy et Antoine Jolly, du garage JMW Racing à Gueux (Marne).