Dans les Ardennes, la Sopaic continue d’investir
Commerce. Depuis plus d’une décennie, l’entreprise carolomacérienne a pris l’habitude d’investir de façon régulière 10 % de son chiffre d’affaires dans la modernisation de son outil de travail.

Depuis plus d’une décennie, l’entreprise carolomacérienne a pris l’habitude d’investir de façon régulière 10 % de son chiffre d’affaires dans la modernisation de son outil de travail. Cette année, elle a ainsi dégagé une enveloppe financière de 300 000 euros sur ses fonds propres dans l’acquisition de trois nouvelles machines.
La première, une presse numérique achetée 200 000 euros tourne à la cadence de 135 pages/minutes et peut imprimer des livres, des brochures, des tracts, des affiches, des chemises et des plaquettes jusqu’à une épaisseur de 500 grammes. « C’est une pièce très polyvalente de grande qualité qui permet de gagner en productivité et de faire de la cartonnerie, du boitage, des cartes postales et fournir aussi de très beaux à-plat », souligne Stéphane Dupuis qui, d’ici quelques mois, transmettra officiellement les commandes de l’entreprise à son fils Maxence et à sa fille Morgane. L’imprimerie carolomacérienne a aussi procédé à l’achat pour 35 000 euros d’une machine qui va permettre de réaliser une opération qui s’appelle dans le jargon du métier, « le dos au carré-collé », consistant à faire de la reliure encollée sur des livres, des brochures ou des catalogues professionnels.
Plus traditionnel, le massicot qui permet de couper le papier va remplacer une vieille machine achetée d’occasion il y a 37 ans par Bernard Dupuis. « Son remplacement a nécessité un coût de 65 000 euros mais l’entreprise a gagné en cadence et en vitesse », se félicite son petit-fils Maxence.
« Ce nouveau matériel a déjà permis de coller 10 000 livres et de faire 3 millions de pages couleur au rythme de 75 000 pages par jour ! Ce qui fait de la Sopaic, l’un des plus gros ateliers d’impression et de découpe numérique de Champagne-Ardenne », avance Stéphane Dupuis.
La Sopaicemploie aujourd’hui 18 salariés, compte un portefeuille de près de 2 000 clients à son fichier (dont 75% d’Ardennais et 25% d’autres départements) et va réaliser cette année un chiffre d’affaires de 3,2 millions d’euros. Elle travaille sur un large panel d’activités : impression petit et grand format, signalétique, étiquettes adhésives pour la grande distribution, les commerçants et les particuliers, packaging, covering de voitures et camionnettes, enseignes lumineuses et la conception de murs végétaux, de crédences de cuisines ou de murs peints. Le magasin situé sur deux importantes zones de passage à Charleville-Mézières – l’avenue de Gaulle et le Cours Briand – accueille 200 personnes par jour. « Nous avons fait une zone copie-services dans la zone d’accueil très fréquentée par les étudiants et les associations qui font eux-mêmes leur copie après avoir acheté une carte spéciale. »