Dans le contexte de prix élevés de l’électricité et du gaz facturés aux entreprises compte tenu des contrats négociés en 2022 et 2023 pour 2024, les branches intensives en énergie sont particulièrement exposées à la hausse de leurs coûts de production, susceptible de peser sur leur production.
Pour ces branches, la production des trois derniers mois (juin à août 2024) reste ainsi en net retrait par rapport à celle du deuxième trimestre 2021 (dernier trimestre avant que les prix de l’énergie n’augmentent fortement), notamment dans la sidérurgie (‑27,1 %), la fabrication de verre et articles en verre (‑19,2 %), la fabrication de produits chimiques de base (‑16,4 %) et la fabrication de pâte à papier, papier et carton (‑10,7 %).
Crédit : INSEE