Baromètres & indicateurs

Fournisseurs : qui sont les plus mauvais payeurs ?

Hommes et chiffres
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D’après une étude publiée le 18 septembre 2025 par le cabinet Altares et co-réalisée avec ses partenaires Dun & Bradstreet Worlwide Network, la situation des retards de paiement des structures publiques et privés en France se dégrade, avec une moyenne de retard passant de 13,5 jours en fin 2024 à 14,1 jours en 2025. Comparativement, le Royaume-Uni contient ses retards en 13 jours, l’Espagne en 14,9 jours, l’Italie en 17 jours et le Portugal ferme la marche avec 24,5 jours. En France, un établissement sur deux paye ses fournisseurs à l’heure (45,2 %). Les petites structures sont sensiblement plus concernées avec plus de 15 jours de retard. Celles de plus de 1 000 salariés paient leurs créanciers en moyenne plus de 20 jours après la date butoir. Les retards les plus conséquents sont tenus par les structures publiques, qu’il s’agisse des hôpitaux (21,7 jours) et des services déconcentrés de l’État (25,4 jours).

Si la France se place au-dessus de la moyenne européenne (14 jours), Thierry Million, directeur des études Altares, met ces retards sur le compte de « l’instabilité politique, les tensions sociales, la guerre commerciale et la croissance modérée, face auxquels les acteurs publics et privés naviguent à vue en cette rentrée de septembre 2025. Dans ce contexte toujours délicat, sécuriser sa trésorerie est une priorité ».

Les deniers baromètres

octobre 2025